Asperger

La salle

Je les laisse prendre de l'avance,avant de les suivre également. Je n'en reviens pas d'être aussi curieux...
Au moins,ils semblent si préoccupé par Potter que même si je faisait un bruit monstrueux,ils ne me remarqueraient pas.

Un instant...ils viennent de passer l'entrée du dortoirs de Gryffondor...où va t-il?

Nous descendons dans les cachots...il va se réfugier dans...ma salle de classe?! Qu'est ce que c'est que cette blague ?!!

Oubliant toute idée de discrétion,je me précipite jusqu'à l'entrée de la classe où ils étaient tous trois entrés.

-Harry,qu'est ce que tu fais? Demanda Granger.
-Qu'est ce que VOUS faite dans ma salle de classe?! Repris je.

Ils sursautèrent. Enfin,Potter avait toujours le dos tourné,à faire je ne sais quoi.

-Professeur Rogue,on...,tenta Weasley.
-Sortez. Le coupais je.
-Mais...,essaya Granger.
-PARTEZ !

Elle jetta un regard inquiet envers Potter qui n'avait pas bronché puis se résolu à obéir,suivit de près par Weasley.

J'avance maintenant vers Potter pour enfin comprendre ce qu'il fait.

Il tient en main un objet servant à une expérience avec les première année. Une potion peut elle faire rouler une voiture ?

Fixant la petite voiture,Potter faisait tourner la roue.

-Que faite vous ici Potter?
-...j'aime bien cette salle. Je m'y sens en sécurité.
-Et pourrais je connaître vos raisons?
-Vous essayez de me comprendre...c'est rassurant.

Je grimace.

-Qu'est ce qui vous fait dire ça ?
-Le professeur Dumbledor...et votre comportement.

Maudit vieux!

-J'essaie simplement de garder ma place.

Il se retourna alors vers moi et me regarda dans les yeux avec un regard perçant. Si perçant que je fut surpris de ressentir un frisson. Il me donne l'impression de littéralement essayer de lire mon âme...

-Vous mentez. Affirma t-il avant de se retourner vers le jouet.

Mon sang ne fit qu'un tour. Oui,ma tolérance à ses limites.
J'attrape son bras d'une main,et le voiture de l'autre.

-Posez ça,et sortez !
-NON!

Il se débattit férocement,et je fini avec lourd coup de coude dans l'abdomen,qui me fait lâcher prise.
Le gamin en profita pour courir jusqu'au fond de la pièce,et s'asseoir dans un coin,refaisant tourner la roue du jouet,recroquevillé sur lui même.