Chapitre 30 : « Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l'amélioration. »
- On échange quelques banalités ou on en vient direct au DVD ?, questionne-t-il.
- Autant en venir aux faits directement.
- T'en as pensé quoi ?
- C'était ridicule. Franchement Tom, tu es sérieux ?
- Je pensais que ça te plairait.
- Depuis quand j'aime les trucs aussi gnan-gnan que ça ? Tu crois qu'il suffit de pousser la chansonnette pour être pardonner ?
- Je... Non bien sûr que non, mais je pensais que ça aiderait un peu, j'ai vraiment dit ce que je pense, je sais que je n'ai pas les talents d'écrivain de Bill, mais j'espérais au moins que ça te touche !
- Raté.
- Pourtant je t'ai observé le regarder, tu as fait un geste avec ta main, comme pour essuyer une larme, soupire-t-il.
- Parce qu'en plus tu m'espionnes ?! T'as pensé à aller te faire soigner ?! Et pour ta gouverne, oui j'essuyais une larme, mais je pleurais de rire, pas d'émotion.Bien sûr que je mens, mais c'est plus facile. A quoi bon lui avouer que cela m'a touché ? Inutile. Il semble blessé par ce que je dis, peu importe. Il m'énerve. A faire comme si cela l'importait, à jouer à l'homme parfait, et en plus il m'espionne, on aura tout vu ! C'est surtout ce dernier point qui me gêne le plus, à croire que je ne peux même pas être chez moi sans être vue. J'ai sincèrement envie de lui arracher la tête.
- Je ne comptais pas t'espionner, j'ai seulement été curieux ! Et encore une fois, j'ai mal interprété ce que j'ai vu. Comment j'ai pu croire que ça aurait pu te toucher ?! Après tout, tu es le genre de fille à coucher avec des mecs casés, alors c'est pas un peu de romantisme qui va te toucher !
- En attendant, le mec casé pensait plus à moi qu'à sa copine, moi je n'avais de compte à rendre à personne !, m'écrié-je.
- Je ne voulais pas dire ça, désolé. C'est juste que je ne sais plus quoi faire avec toi !
- Alors ne fais rien ! J'en ai ras-le-bol de tes excuses, alors maintenant dégage!
- Mais...
- SORS D'ICI.Je tremble de rage, à chaque fois qu'il se rapproche du pardon, une phrase fait qu'il retombe encore plus bas. Certes, je ne suis pas tendre avec lui, mais de là à dire ça, alors que celui qui a le plus à se reprocher dans cette histoire c'est lui, pas moi. Oui, j'ai joué, oui je l'ai fait tromper sa fiancée, mais je ne lui ai pas mis le couteau sous la gorge pour qu'il le fasse.
Il se lève, et sort. Je me laisse tomber sur le canapé, tentant de me calmer.
Fin du point de vue.
20 juin 2010. Berlin.
Cela fait neuf jours que Tom a remis le DVD à Khiara. Ils ne se sont pas revus depuis, il a beau tenté de l'appeler, lui envoyer des messages, elle ne répond rien. Il sait qu'il a merdé, comme toujours d'ailleurs. Il a tout raconté à Bill, ce dernier a engueulé son frère d'être aussi con, mais le soutient tout de même, l'aide tant bien que mal.
David a appelé, ils doivent rentrer à Magdebourg quelques jours après. Se faire pardonner en si peu de temps, quasiment impossible en connaissant Khiara. Au pire, peut-être qu'être éloigné arrangerait les choses...
Les jours passent, et se ressemblent. Rien ne semble s'arranger, et le retour est arrivé. Avant de rentrer à Magdebourg, Tom veut passer chez Khiara, une dernière fois avant une durée indéfinie.
Les jumeaux sont devant la porte d'entrée, attendant. Quelques secondes plus tard, Elaneha vient leur ouvrir.
- Bill, entre. Le chien, tu restes dehors, c'est là qu'est ta place.
- Elaneha !, s'écrie Tom.
- Puisque Khiara n'est qu'une fille bonne à baiser, sans cœur puisqu'elle couchait avec un mec casé, tu n'as rien à foutre là.
- Tu sais très bien que je le pense pas !
- Tu n'avais qu'à utiliser le peu de cerveau que tu possèdes pour réfléchir avant de dire de la merde.
- Laisse-le entrer, dire au revoir à Khiara, supplie Bill.
- Au revoir ? Vous partez ?
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Sensual Pleasures
FanfictionLe monde était fait de ça, de sensualité, de séduction, d'interdits bravés. Est-ce possible de résister à la tentation lorsque l'on est, de base, un séducteur hors pair ? Est-ce possible quand, même votre frère, ne vous soutient pas ? Au fond, rien...