- Oh... pourquoi tu m'as fais ça ?
Demanda ma mère.Je m'étais enfermé dans ma chambre, j'avais baissé mes volets, je m'étais caché sous les couettes de mon lit. Ma porte était censé être fermée à clé, mais René avait eu l'idée de démonter la serrure.
Je lui avais hurlé de me laisser tranquille, un comportement qui me rendais à présent hystérique que n'avait jamais vu ma mère.
- Papa, toi, moi, mais tu ne comprends rien ?!
Criais-je.- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles Oh.
Resta calme ma mère.- Qu'est-ce qu'il nous veut ?!
Braillais-je.- Qui es-tu en train d'accuser là ?!
Demanda soudainement ma mère d'un air sévère.En colère, je ne pouvais rien faire que de l'accuser. Je rassemblais les éléments connus, sans vouloir en ajouter trop. Mais je me persuadais que même si j'en ajoutais plus elle fermerait stupidement les yeux. Évidemment René je ne l'avais jamais aimé, je pouvais raconter de fausses histoires pour le virer. Mais pourquoi ferais-je ça ? J'étais devenu aux yeux de ma mère une menteuse qui cherche une fausse explication. Tant pis, je me devais quand même de lui parler de mes soupçons, c'était la dernière chance que je lui laissais.
- René évidemment ! Il t'a volé à papa, et il l'a tué !
Hurlais-je.- Mais tu te fais vraiment des films ! Déjà je n'appartiens à personne et personne n'a dit que papa était mort ! Tu sais quoi ? Je vais le prendre sur le fait que tu as fais un traumatisme crânien...
Soupira t-elle.Plus de chance... j'en étais certaine maintenant, il fallait que je quitte cet environnement. À l'appel du dîner, je ne m'étais pas présenté bien que l'on avait essayé mainte et mainte fois de m'en obliger.
Quand tout devenu plus calme, je m'étais levé pour me préparer un sac afin de partir sans attendre. Je me voyais tout gâché, mon rêve, ma famille ainsi que mes amis. Je n'avais plus le choix, on ne me laissais plus le choix, j'espérais que les choses se rattraperaient à un moment, mais je ne voyais plus comment. C'est alors que je m'apprêtais à descendre les escaliers que je croisais par hasard René. Comparé à lui j'avais ralentis mes mouvements, il m'effrayait, lui était plus affirmé. Il m'avait stoppé dans mon élan rapidement, me cognant sur un mur. En posant ses mains autour de mon cou et en m'immobilisant ainsi, je n'eus que d'autres choix de subir et d'entendre ce qu'il avait à me dire.
- Retourne immédiatement dans ta chambre, fais encore une crise comme celle que tu as fais à ta mère et une seconde punition t'arrivera ! Une mère c'est important ! Retourne dans ta chambre, ou sinon tu vas apprendre les conséquences en directe.
Me menaça t-il.Soudainement il me lâcha et je n'eu que d'autres réflexes que de toussé. Il ne m'avait à peine laissé le temps de reprendre mon souffle que par le bras il me tira jusqu'à ma chambre. La porte grande ouverte, il s'était assis par terre en me surveillant de près. Sa présence ne faisais que d'empirer les choses, bien sûr que non, je ne pouvais pas dormir. J'avais du mal à cerner ses intentions, mais je comprenais petit à petit qu'il avait quelque chose en tête qu'il mettait en place depuis son arrivé dans la famille.
Tout au long de la nuit je faisais semblant de dormir, je m'étais bloqué la couverture, comme une larve et j'avais attendu. Ma mère était venu le rejoindre à un moment de la nuit pour lui demander ce qu'il faisait. Elle l'attendait dans sa chambre, je me demandais à quel point elle était gonflée. Mais lui tenait à me surveiller et c'est ce qu'il a fait toute la nuit, m'apportant même en cours au petit matin.
Bien en avance, je m'étais assise dans les couloirs, à attendre mon premier cours de la journée : économie-droit. Seule, j'avais le pouvoir d'être tranquille jusqu'à que l'on vienne m'interrompre.
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The Art Teacher, Michael Jackson
FanfictionOctavia Donnelly, 15 ans, change de lycée et quitte ses amis pour ce qu'elle a toujours voulu faire. Ses parents l'avaient mis face à un gros dilemme, être la meilleure pour vivre de sa passion. Elle fait partie de ce grand nombre d'élèves qui entre...