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Je suis réveillée par la sonnerie de mon mobile. Je décroche avant d'apercevoir que c'est un numéro inconnu, roh.
_ Oui ?
_ Adèle, bonjour, c'est Vittorio VALENTINO.
Oh ?! Je me réveille en un éclair, aux oubliettes ma voix du matin.
_ Bonjour Vittorio, tout va bien ? dis-je d'une voix inquiète.
_ Oui merci. Je me suis penché sur ton CV. Je voudrais m'assurer que tu es toujours partante pour les déplacements à l'étranger.
_ Oui, ce n'était pas des paroles en l'air.
_ Bien. J'ai un premier poste à pourvoir de septembre à novembre sur Paris. Si tout se passe bien, ce dont je n'en doute pas, un deuxième te sera proposé. Il sera de décembre à juin inclus sur New-York. Cela te convient-il ?
_ Tout à fait .
Je n'en reviens pas !
_ J'ai chargé la DRH de t'envoyer par mail le premier contrat et le dossier pour le visa du second. Le service s'occupera des formalités et du paiement.
Je rêve ? Dans sa propre entreprise ?!
_ Merci beaucoup Vittorio.
_ Je n'ai pas fait grand chose, c'est à toi qui incombe de faire le reste Adèle.
_ Merci pour votre confiance.
_ Je pense que tu en feras bon usage. Par contre, pour l'instant, je préfère que les enfants ne sachent pas que ça sera au sein de notre entreprise. Pour le bien de ton intégration, nous ferons comme si de rien était.
_ J'ai bien compris Vittorio.
_ Bien, bien, bien, peut-être aurons-nous le plaisir de te revoir à la maison avant ton départ ?
_ Ça sera avec joie.
_ Parfait, je vais en informer la chef de maison. Je te souhaite une bonne journée Adèle.
_ Merci, elle a très bien commencé grâce à vous. Bonne journée Vittorio, le bonjour à Michèle et Chiara.
_ Je n'y manquerai pas. Au revoir Adèle.
_ Au revoir Vittorio.

Wouhahaha !!!
C'est qui, qui a les fesses bordées de nouilles ?
C'est bibi !

Chting !
Un mail, et bé, c'est du rapide.
Je lis rapidement le contrat, ok, c'est pour de l'accueil, l'anglais et l'italien sont exigés, ok, pour un salaire de... Wouah, ça c'est du salaire ! Ok, le niveau des salaires à Paris est haut mais là, c'est plus que bien. Tenue correcte exigée, bla bla bla... Mais c'est nickel ! Je signe où ?

Je passe la semaine à me renseigner sur l'entreprise, les locaux, son image de marque, etc.
J'ai tout de même une montée de stress quand je vois les photos du groupe, tous tirés à quatre épingles. Ah ! Cri de panique ! Mais en fait, j'ai rien à me mettre !
J'appelle Méline à la rescousse. Effectivement mon style habituellement très flashy n'ira pas mais on pourra garder un peu d'excentricité. Des mesures plus tard, un message et je me sens rassurée. Elle a des doigts de fée, avec son mentor Gaétane elles créent toutes deux de vraies merveilles. Je passerai à l'essayage quand je serais sur Bordeaux, elle prendra même le temps d'améliorer deux trois vêtements que j'ai déjà. Elle est géniale.
Mes proches sont ravis, reste plus qu'à appeler la principale concernée.

_ Hé Adèle, ça fait plaisir, comment va ?
_ Très bien figures toi. J'ai une bonne nouvelle.
_ Ah, ah... dis-moi.
_ J'ai trouvé un poste sur la capitale.
_ Vraiment ? Tu vas venir ?
_ Oui Léo, je vais vraiment te coller aux basques ma chérie.
Je n'entends pas son petit sourire habituel, je réalise subitement ma maladresse.
_ Pardon, je ne voulais pas.
_ Oh, mais ce n'est rien, je n'ai pas supprimer les champs lexicaux du pays basque ni même celui de la danse.
_ Tu es toujours en Irlande ?
_ J'ai fini, je suis sur Liverpool.
_ Ok, génial, je débarque le 31, ça te va ?
_ Ai-je le choix ? charrie-t'elle.
_ Non.
_ Alors c'est bon.
_ Souhaite moi bonne chance, je vois ta tornade dans une semaine.
_ Ah ah ah, ça c'est sûr tu en auras besoin, surtout quand ... Oups, je n'en dis pas plus.
_ Surtout quand quoi ?
_ Tu verras bien. Je te laisse on m'appelle.
_ Menteuse, lâche, tu n'as pas le droit de me laisser en plan comme ça.
_ Si si.
_ Mouais, bon, j'espère que le beau blond prend soin de toi.
Elle sait très bien ce qui se cache derrière mes mots, ses maux, elle met quelques secondes à répondre.
_ Oui, il est adorable, sa famille est très présente, ça me fait du bien.
_ Tant mieux.
_ Oui, je te dis au 31. écourte-t'elle.
_ Yes, je t'embrasse.
_ Moi aussi Adèle.

Tant qu'il fait danser mon cœur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant