[2] 𝓞𝓻 𝓝𝓸𝓲𝓻

[2] Uno

NOURREDÎNE

نزيف الجرح
« Plaie béante »

🔹 L'instant présent 🔹
.4 octobre.

Ce serais mentir je prétendait que ça ne m'a rien fait... Ce serais mentir si je disais que mon coeur n'avais pas vibré quand son image est apparue, que mon coeur n'a pas faillit lâcher quand sa voix à empli la salle... Que la voir en vrai depuis toute ces années ne m'a pas fait l'effet d'une balle dans le coeur...

3 ans déjà que je ne l'avais pas vue, elle n'a pas beaucoup changé, son corps entretien toujours la même forme, son visage les même traits, mais ses cheveux eux par contre sont coupés court, ils sont passés d'un milieu du dos à un carré plongeant... Elle a même l'air plus bronzé, et a visiblement bonne mine pour quelqu'un qui sort de l'armée... Tout chez elle me sublime et fait battre mon coeur, de sa voix à ses petites manières.

Chafika est en pleure, ce qui intrigue sa fille et la fait silencieusement pleurer à son tour... Celle-ci se précipite vers sa mère et s'aggripe à elle de façon protectrice... Son geste m'arrache un sourire et un rire, elle est tellement mignonne ma nièce. Les deux cousines se séparent et Janah remarque la mini version de Chafika elle aussi en pleure.

D'abord on peu lire dans son regard de la surprise, puis ensuite de la curiosité. Et enfin, choquée elle comprend qui elle a devant elle, sa nièce, ma nièce, la fille de Chafika et de mon frère décédé, Nael. Bûthaïna s'agrippe fortement à sa mère pleurant et hoquetant silencieusement. Janah regarde Chafika étrangement avant de s'avancer vers la petite. Celle-ci tante de se cacher du mieux qu'elle peu derrière la robe de sa mère.

De là où je suis assise je peu livre sur ses lèvres :

Janah — "Alors c'est elle ?"

Chafika regarde tendrement sa fille avec un sourire heureux aux lèvres, j'y lit :

Chafika — "Oui c'est elle, ma fille."

Elle se penche alors vers ma nièce, la sortant de dans sa robe et dit :

Chafika — "Janah je te présente ma fille Bûthaïna, Bûthaïna je te présente Tata Janah !"

Bûthaïna regarde timidement Janah sans montrer l'envie de s'écarter de sa mère. Janah elle se contente de lui sourire et de lui faire un petite signe de la main, réservant comme réponse le renfrognement de Bûthaïna. Alors pour couper cette petite rencontre Adam s'adresse à Janah.

De là où je suis je ne peux que l'admirer, je ne sais pas si ce sont les projecteurs de la salle mais elle me semble lumineuse, pleine de vie, tout semble aller pour le mieux dans sa vie... D'un côté je suis heureux pour elle, mais de l'autre ca me fait mal, mal de me dire que sans moi elle est bien.

C'est ça qui me fait peut être le plus mal.

J'ai d'autres plaies mais celle ci est douloureuse, d'autres sont encore saignantes, certaines fraîches mais celle ci me détruit de jours en jours... Parce que je ne pourrais sûrement jamais apaiser la douleur de savoir que je ne serais jamais avec elle.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que je n'ai pas sus saisir ma chance quand elle se pavanait devant moi.

Et quand elle en a du marre d'attendre que je vienne la demander, elle est partie, sans se retourner.

C'est peut être une des facette que j'aime le plus chez elle, et que je déteste surement le plus : sa capacité à se détacher des gens. Janah sais se détacher des gens, et elle ne montrera jamais si ça lui fait mal ou non. Elle gardera tout pour elle, sans se plaindre.