[2] Nueve

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NOURREDÎNE

أنا تفوح
« Je flanche. »

🔹 Dans la soirée 🔹
.4 novembre.

Les mains sur le volant je conduis jusqu'au lieux de rendez vous, tout en prêtant attention à la route d'un oeil je guette toute les 30 secondes mon téléphone en attente d'un message de l'autre folle de Sherazad. 30 minutes plus tôt elle m'a envoyé un vocal ou j'entend distinctement les jumeaux pleurer, ça m'a fait mal au coeur.

Mon frère assis sur le côté passager m'ignore et observe lui aussi le téléphone avec attention. Quand je freine d'un seule coup devant un passage piéton que je n'avais pas remarqué plus tôt mon Nassrredîne râle.

NassrredîneP**** fait attention non ? T'a faillit les écraser, j'veux revoir mes enfants, mais en vie quoi.

Je lève les yeux au ciel et me remet en route une fois que tout les piétons sont passés, nous quittons alors le centre-ville, en une vingtaine de minutes nous arrivons au lieu de rendez-vous. Près d'un bois, les sourcils froncés je cherche du regard un signe d'eux. Pas moins je vois quelqu'un nous faire des appels de phare. Je soupire lourdement puis sursaute quand une nouvelle notification apparait sur mon téléphone.

Une photo apparait dans la messagerie. Nassrredîne s'empresse de l'ouvrir et après quelques secondes il me la montre, c'est une photo de moi et mon frère prise très récemment, il y a une minute plus précisément. Je reçois ensuite un message.

Descendez et dirigez vous vers le camion à 500 mètre de vous, il vous fait des appels de phare.
De 07 XX XX XX XX 11:39 PM

Mon frère et moi nous regardons quelques secondes, droit dans les yeux, puis je lâche :

Si ils demandent à ce que l'un des nous 2 reste prend tes gosses et barre toi.

Et j'ouvre la portière de ma voiture dans lui laisser le temps de rajouter quoi que ce soit. Rageant il descend à son tour de la voiture et nous dirigeons vers le camion en questions, plusieurs hommes sont placés devant celui-ci. Arrivés face à eux je fait signe a mon frère de lever les mains en l'air, signe de coopération, les hommes, masqués, viennent à notre rencontre et comme s'ils éteint obligés nous plaquent au sol, mon frère râle, mais c'est un mal pour un bien. On nous fouille, puis ils nous avancent les yeux.

Ainsi ils nous relèvent puis nous s'engouffrent dans le camion,  je ne sais pas ou est mon frère, mais d'après les gromellement de certains homme je sais qu'il est pas loin, le provinciale c'est qu'il soit dans le camion.

Le camion démarre, pour une direction inconnue, je sais juste que si cette folle de Sherazad tien sa promesse nous retrouverons les jumeaux. C'est déjà ça.

●※——※●※——※●

Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes dans ce camion mais ça commence à être long, Nassrredîne râllais tellement qu'il s'est fait bander, pour le bien de tous. Mon frère a beau être mon frère, il rend fou, et le voyage avec lui semble plus long car il est insupportable.

Le camion semble s'arrêter, depuis ce qui me semble être plusieurs heures il s'arrête enfin. Je sens qu'on m'empoigne et m'incite à me lever, j'ai de fourmis dans les jambes à cause de ma station assise depuis un moment. Quand on me fait descendre je sens le froid mordant sur ma peau, grâce craquement au sol  je devine que celui-ci est couvert de neige. Il a neiger là où nous sommes.

Les yeux bandés un des hommes qui d'après ce que j'ai pus voir avant qu'on ne monte dans le camion, un soldat d'élite, me pousse durement. On marche une dizaine de minutes avant que le sol enneigé se transforme en plateforme lisse... Mes chaussures et celles de Nassrredîne crissent, une dizaines de minutes au minimum.

[2] 𝓞𝓻 𝓝𝓸𝓲𝓻Où les histoires vivent. Découvrez maintenant