NOURREDÎNE
من لا يحاول لا يجني شيءا
« Qui ne tente rien n'a rien. »🔹 Les jours qui ont suivit🔹
.8 novembre.
Les médecins viennent de quitter la chambre, me laissant me reposer après tout les examens que je viens de passer. Exténué je m'adosse à mon lit de substitution, fixant le plafond dans un silence que seule moi puisse apprécier à ce moment. Ma famille est venue me voir, même mon père, qui, pour une fois de sa vie il a décidé d'agir dans le rôle qui est le sien.Nos retrouvailles n'étaient pas des plus chaleureuses, mais je le remercie de s'être déplacé, d'avoir pris la peine de venir me voir. Malgré notre histoire il reste mon père, et je me contente de ce que j'ai. Même si je sais que je ne doit pas compter sur lui dans des histoires de sentiments, j'espère que entre nous ca s'améliorera. Je garde espoir.
Je ferme les yeux, le temps de quelques instants, je ne sais pas combien de temps je reste comme ça, mais quand je rouvre les yeux j'ai juste à temps pour la voir elle. Entrant timidement dans la pièce...
Elle — Salam Aleykoum Nourredîne...
Mon coeur se met à battre fort dans ma poitrine, heureusement que je ne suis plus branché au moniteur que les infirmiers m'ont retirés tout à l'heure après m'avoir annoncé que j'allai mieux. Sinon je ne serais pas crédible à la regarder comme si de rien était alors que mon coeur bat à une vitesse bientôt incroyable.
— Wa Aleykoum Salam, Janah.
Elle referme doucement la porte derrière elle, tête baissée elle évite de croiser mon regard, la connaissant je sais qu'elle est mal-alaise...
— Comment tu vas ?
Janah — C'est à moi de poser cette question... Comment es ce que tu vas toi ?
— Ca vas, Al Hamdulillah.
Quand je dit ça elle lève les yeux dans ma direction, à croire qu'elle cherche a voir si je ment ou si je dit la vérité. Son regard sur moi m'avaient tellement manqués, j'aime la sentir me regarder, ça me rappelle que j'existe à ses yeux.
Un petit silence s'en suit, aucun de nous ne dit rien, je ne sais pas comment elle prend ce silence, si pour elle il est plus gênant qu'autre chose ou s'il est simplement bénéfique.. Quand j'ouvre la bouche pour parler elle semble le faire aussi.
— T-
Janah — Tu-
Un léger sourire apparaît sur mes lèvres, la voir gênée me fait rire intérieurement, elle a beau faire la dure à cuir, je sais au fond que je ne lui fait pas qu'un moindre effet...
— Honneur aux femmes.
Janah — Tu a eu de la visite avant ?
Son expression est légèrement tirée, gênée.
— Oui, les membres de ma familles sont venus me voir.
Janah — D'accord...
— Comment tu vas toi ?
Janah — Sincèrement ?
— Toujours...
Janah — Frustrée, complètement épuisée et énervée.
Ce trio accompagne tout le monde en ce moment.
Je n'ai même pas besoin de demander pourquoi qu'elle répond par elle-même.
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[2] 𝓞𝓻 𝓝𝓸𝓲𝓻
ChickLit« Brisé plus que je ne le suis déjà, je me contente de panser mes plaies en silence, mes blessures ont des fermetures incertaines. » T2 OR NOIR : « T'es ma lumière y a que toi qui me fait briller » MissDarkSkin