Chapitre 3

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- VICTOIRE REVEILLE TOI BON SENS !!

Je suis encore en plein rêve quand je sentis quelque chose me secouer comme un prunier et crier mon prénom à tout vas. J'ouvris les yeux doucement à cause de la lumière du jour qui vient de faire irruption dans ma chambre et j'aperçus directement ma grand-mère s'agiter autour de moi.

- Mamita mais ça va pas la tête de me réveiller comme ça ! M'écriais-je à mon tour.

- Il est 8h00 Victoire, tu es déjà en retard à ton premier jour de cours. Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?

Je suis tellement fatigué que le fais d'être en retard à mon premier jour de cours, dans mon nouveau lycée, ne me chamboule pas tant que ça.

Hier soir j'ai mis énormément de temps à m'endormir et pour couronner le tout j'ai eu une nuit agitée comme beaucoup de mes nuits depuis un an. Le même cauchemar qui se répète sans cesse m'empêchant de dormir une bonne partie de la nuit.

- Tu aurais pu venir me réveiller aussi, dis-je avec la plus grande mauvaise foi du monde tout en sortant de mon lit.

Avec la nuit que j'ai passée j'ai décidé d'être de mauvaise humeur aujourd'hui. Il ne faut donc pas trop m'irriter ce matin sous peine de subir mon humeur massacrante. Ce que ma grand-mère a l'air d'avoir compris en me regardant me diriger vers la salle de bains.

Après m'être douchée, habillée et avoir mis un peu de maquillage pour cacher les dégâts de ma nuit, je fini par descendre rejoindre grand-mère dans la cuisine. Elle est en train de boire son café et attends sûrement que je descende enfin prendre mon petit déjeuner. Quand je rentre dans la pièce elle leva les yeux de son journal.

- Vu ton retard, je vais t'emmener ce matin pour éviter que tu ne rates pas la journée entière, m'annonça-t-elle un brin sarcastique.

- Alors on peut partir maintenant je n'ai pas faim.

Je me dirige vers l'entrée pour enfiler mes baskets tout en évitant les remarques de ma grand-mère sur mon poids. Déjà qu'en temps normale ses remarques m'agacent mais ce matin je pourrais être un peu plus virulente avec elle si j'y prêtais un peu plus attention. Ce que je regretterais dans la seconde, alors je me mis dans ma bulle une fois de plus et alla m'installer dans la voiture.

***

En arrivant au lycée une boule se forma dans mon ventre. Je suis stressé à l'idée de découvrir où je vais mettre les pieds cinq jours par semaine pendant une longue année. Ma grand-mère me déposa devant avant de me prendre la main.

- Ne t'inquiète pas ma puce ça va bien se passer. Tu es une fille formidable, je suis sûr que tu vas te faire plein de nouveaux amis.

- Merci de m'avoir déposé, à ce soir, lui dis-je en sortant de la voiture sans prêter attention une fois de plus à la fin de sa phrase.

Car s'il y'a bien un truc qui ne me stresse pas, c'est bien de me faire des amis. Pas que pour moi il a toujours été facile de me faire des amis non, mais plutôt que le fait de n'avoir aucun ami ne me dérange pas plus que ça. Après ma dépression à San Antonio j'avais perdu tous les amis que j'avais, ils m'avaient lâché un par un et depuis, la seule amie que j'avais été April.

Sans perdre une minute de plus, je me dirige alors vers l'accueil de mon nouveau lycée tout en observant les différents bâtiments autour de moi. Il est un peu plus petit que mon ancien lycée mais en même temps on n'est pas à Miami même, mais à Princeton qui est beaucoup plus petit. C'est alors que je me rappelle que je n'ai pas seulement 1 heure de retard mais 1 semaine. Les cours ont recommencé la semaine dernière sauf qu'à cause du déménagement je n'ai pas pu faire ma rentrer comme tous les autres lycéens. Je m'arrête donc devant l'accueil afin de savoir où ce passe mon cours :

Let me love you! Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant