Let me love you! Tome 1

Chapitre 17

PDV Callum

- Non ! Pitié ! Je t'en prie arrête !

Je suis réveillé par un bruit sec. La voix de Victoire me sortit brusquement de mon sommeil.

- S'il te plaît ! Lâche-moi !

Un nouveau hurlement me fit bondir de mon canapé. Dans le noir j'arrive à m'avancer jusqu'à la table de nuit pour allumer la lampe de chevet. Victoire est emmêlée dans ma couverture et donne des coups de pieds dans tous les sens. Instinctivement je m'assieds sur le lit et l'attrape par les épaules. Elle est brûlante.

- Victoire !

J'essaye de la réveiller mais elle continue de ce débattre en criant.

- Victoire réveille-toi !

Je la secoue plus fort tout en la maintenant fermement. Ses paupières frémirent et elle arrêta de crier. Quand elle ouvrit les yeux elle eut un mouvement de recul et s'assied brusquement au milieu du lit. Ses yeux se remplirent de peur, de confusion puis de soulagement. Son front est en sueur.

- Callum ? S'étrangla-telle

La façon dont elle prononça mon nom me brisa le cœur. Elle tremble.

- Ce n'est que moi. Tu as fait un cauchemar et ce que ça va aller ?

Je m'approche pour l'entendre murmurer :

- Est-ce que tu peux aller me chercher un verre d'eau s'il te plait ?

- Bien sûr. Je reviens tout de suite.

Je sortis de ma chambre en longeant les murs pour ne pas réveiller mon père et Aileen. Mais quand j'arrive dans le salon, la lumière de la cuisine est déjà allumée.

Je trouve Aileen en peignoir de nuit un verre d'eau à la main. Quand elle me vit, elle me demanda :

- Comment elle va ?

Elle a l'aire inquiète. Ses yeux sont à peine ouverts. Ce sont sûrement les cris de Victoire qui l'ont réveillé.

- Bien. Enfin je crois. Je lui prends juste un verre d'eau.

- J'allais lui en monter un justement. Tiens prend le.

Je tendis les mains pour prendre le verre d'eau et commence à sortir de la cuisine mais juste avant je me retourne.

- Tu crois que ça lui arrive souvent ?

- D'après ma mère presque toutes les nuits.

Cette réponse me fit encore plus mal pour elle même si je m'y attendais.

Lorsque je remonte dans ma chambre, Victoire est adossée à la tête de lit et regarde dans le vide. Quand elle se rend compte de ma présence, elle leva la tête vers moi. Son regard, ses yeux sont vides.

Je pose la question mais je connais déjà la réponse.

- Ça va ?

Elle attrapa le verre d'eau et bus. Je m'assis au bord du lit n'osant pas l'approcher de trop près par peur de la brusquer.

- Non.

Sa franchise me surprit. Elle qui ne montre pratiquement jamais ce qu'elle ressent.

Je n'ose pas lui demander l'objet de son cauchemar, je sais que si elle veut m'en parler, elle le fera.

- Est-ce que tu peux rester ? A côté de moi je veux dire.

Elle chuchota si bas que j'ai d'abord cru avoir rêvé. Elle doit vraiment avoir peur pour me demander de rester à côté elle. Elle est si vulnérable, tellement différente de la Victoire qu'on a l'habitude de voir.