Malika Dans la gueule du loup!

Partie 15

---Malika---

Je me sentais étrangère dans ma propre vie. Que s'est il passé ? Ou est passé mon bébé ? Ou est passé ma joie de vivre, mon bonheur, ma gaieté ? J'étais en colère, la perte de ma fille a été comme un choc pour moi. Je me sentais volée, on m'a volée mon enfant. J'avais pleuré toutes les larmes de mon corps.

Rien ne me faisait plus rire, rien ne me suffisait j'étais comme une coquille vide. Sans sentiment. Même devant mon mari qui faisait tout son possible pour que je puisse aller mieux. Je déprimais grave.

Tout ce dont je me rappelle c'est qu'on m'a poussé...Mais tout le monde se contentait de me dire que c'était un simple accident. Cela m'agacait tellement, je ne suis pas folle...Je sais que je ne suis pas tombée par accident mais que cela a été provoqué.

Je me suis levée de bonne heure j'ai pris ma douche et je me suis habillée prête à partir au boulot. Mais il y avait Rawane qui me regardait bizarrement...

- Ou est ce que tu vas ? Dit il

- Je vais aller au bureau dis-je

- Non tu ne peux il faut que tu te reposes

- Non je ne veux pas rester ici, il faut que je sorte et que je me change les idées...

- Écoute Malika...

- Rawane laisse moi respirer stp, on m'a poussé et tu ne cherches même pas à savoir  qui est ce qui nous a pris notre bébé

J'avais la rage et il me regardait tellement surpris. Je suis sortie mais au lieu d'aller au bureau je me suis garée près de la mer. J'ai marché près de l'eau. J'ai éclate en sanglot. Je venais de crier sur mon mari...

Mon portable n'arrêtait pas de sonner mais je ne décrochais pas.

Je suis rentrée à la maison après plusieurs heures à trainer dehors trouvant Rawane très remonté et Adama inquiète

- Mais ou été tu passé bon sens? Dis Adama

- J'avais juste envie d'être seule.

Je suis montée dans ma chambre et je me suis couchée.

---Rawane---

Malika avait tellement changé. Ce n'était plus la femme que j'avais épousé. Elle était devenue nerveuse, aigre et très fermée. Elle ne me calculait plus...Je ne savais pas quoi faire. Elle est toujours entrain de travailler, elle ne me souriait plus, elle était devenue si froide. Je m'en voulais tellement. Je sais qu'elle a mal, mais elle risque de s'auto detruire comme çà. Adama était effondrée, sa fille n'était plus la même.

Je pense que je vais devenir fou si cette situation continue.

Aujourd'hui j'ai trouvé ma femme dans le balcon elle était entrain de prendre l'air avec un calme à me décourager. J'ai posé ma main sur son épaule et elle m'a regardé. Son regard avait perdu cet éclat de gaieté, il était rempli de tristesse.

- Viens j'ai a te parler dis je

Je lui ai pris la main et elle me suivait. On s'assit côte à cote sur le lit.

- Je sais que tu souffres je le sais bien, les choses se sont trop vite passées on n'a pas eu le temps de nous y préparer. Mais je voudrais que tu saches qu'on doit aller de l'avant et savoir que c'était une chose qui devait arriver, c'est la volonté divine.