2-Back To Columbia

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-Il est l'heure mademoiselle Théa !

-Non Dorota, je veux dormir plus longtemps !

-Mais c'est la rentrée mademoiselle ! Vous ne pouvez pas la louper !

Je soupir, et ouvre les yeux. Elle a raison, aujourd'hui c'est mon retour à l'université de Columbia. Je ne peux arriver en retard, et encore moins y aller en n'étant pas prête.

-Je vais préparer votre déjeuner, il sera prêt dans dix minutes

-Merci

Pendant que cette dernière sort de ma chambre, j'enfile mes pantoufles, puis une robe de chambre en soie. Je me dirige vers le fond de ma chambre où sur un fauteuil en cuir se trouve ma tenue du jour.

Je prends les vêtements parfaitement pliés, et je m'en vais vers ma salle de bain. Une fois dedans je me déshabille et j'entre sous la douche bouillante.

Au chaud dans mon peignoir blanc, je commence à maquiller. Comme toujours je me mets du mascara, ainsi qu'une touche de gloss. Je me brosse les cheveux, je les sèche, et je finis par les onduler.

Je me change en enfilant une chemise blanche aux épaules bouffantes, ainsi qu'un short taille haute en similicuir. De retour dans ma chambre, j'enfile une paire de bottines à talon laquée, un sac, quelques bijoux, et je finis par me parfumer.

Satisfaite de ma tenue je descends les marches, et j'entre dans la salle à manger. Autours de la longue table mes parents mangent l'un à côté de l'autre. Henri est assis face à mon père. J'embrasse mes parents, avant de les rejoindre. Sur la table des viennoiseries françaises, gaufres, fruits, jus...

Le petit déjeuner se passe très bien. Henri n'a pas été infâme cette fois, ce qui m'a mis de bonne humeur. Après avoir bien mangé je suis prête à partir, et mon ainé également. Nous sortons de table, et nous saluons nos parents.

-Bonne journée les enfants, nous disent-ils à l'unisson.

-A vous aussi, répondis-je.

Mon père est le dirigeant de Bass Industrie, et ma mère celle de Waldrof Design. Tous les deux ont des métiers à hautes importances, et ont des journées surchargés. Mais malgré leur pile de boulot, ils sont toujours là pour nous.

J'enfile ma fourrure, et j'attrape au passage un chapeau lui en aussi en fourrure. Je passe devant le miroir et je me souris. J'adore cet ensemble, c'est magnifique. Je finis par entrer dans l'ascenseur, et six étages plus bas je sors du hall de l'hôtel.

Dehors la limousine familiale m'attend. Un employé m'ouvre la porte, et j'entre à l'intérieur. A peine suis-je assise que mon ainé râle :

-Nous allons être en retard Théa ! Et par ta faute

Je fixe mon frère incrédule. Je sors mon téléphone et lui met sous le nez en rétorquant :

-Deux minutes Henri ! Je n'ai que deux minutes de retard, tout va bien !

Ce dernier m'énerve plus que tout au monde. Il est le genre de personne qui souhaite que tout soit toujours parfait. Je suis le suis aussi, mais lui est insupportable. Il peut-être gentil et drôle, mais la plupart du temps il est froid, énervé, et il se vexe en un battement de cil.

Surtout quand cela me concerne, il déteste que je n'aie pas le même avis que lui, que je ne fasse pas ce qu'il veut, ou qu'une insulte sorte de ma bouche. Alors forcément nous avons du mal à nous supporter.

Il ressemble beaucoup à mon père, physiquement il est son portrait craché, brun, grand, yeux marron, mâchoires carrées. Et mentalement il est, tout comme moi, un parfait mélange de mes parents. Mais en réalité c'est une bonne personne, malgré son penchant dégoutant pour les filles, il est sincère, travailleur, et au fond je sais qu'il ferait tout pour moi.

After GossipOù les histoires vivent. Découvrez maintenant