CHAPITRE 9 : Douleur

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< NDA >

Salut à tous ! Désolée pour ce chapitre un peu tard. 😅 Je tiens à remercier tous les lecteurs, et notamment le projet Inkredible qui me permet vraiment de m'améliorer ! Alors n'hésitez pas aller jeter un coup d'œil, si vous n'y participez pas. N'hésitez pas à voter si ça vous plaît et à commenter et encore moins à me corriger. J'aimerais justement remercier CallistoEverDream
et FlyWOLF5  pour leur aide 😊 !! Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture 😙 !







« Ahh ! » ne puis-je m'empêcher de gémir lorsque j'arrive enfin à reprendre ma respiration, acte qui d'un côté me fait du bien, m'apportant à nouveau de l'air mais qui me fait tout autant souffrir.
Je sens les larmes monter en moi, mais je me retiens. Malgré ma solitude, je ne peux m'empêcher de considérer les pleurs comme une faiblesse. Ainsi, j'évite de cligner trop fort des paupières, pour ne pas faire s'écouler le lit d'eau qui borde le bas de mes yeux.

Je porte ma main vers mon flanc droit que je retire aussitôt.
Je suis toujours allongée par terre, sur le ventre, et n'ose plus bouger de peur d'accentuer la douleur déjà à la limite du supportable.

Ma respiration se coupe de nouveau mais cette fois-ci, ce n'est pas pour la même raison. J'ai perçu du mouvement en haut. J'ai sûrement dû l'alerter avec le vacarme que je viens de faire. Je ferme les yeux et attends, mais le silence est revenu. Je décide de ne pas plus me préoccuper de lui, que lui ne se préoccupe de moi et l'oublie vite, me concentrant plutôt sur mes côtes.

Je me retourne péniblement sur le côté gauche et m'appuie sur mon avant bras courbant ainsi mon torse, dans une position toujours aussi peu agréable. Mais au moins, maintenant je peux regarder autour de moi. La chaise est à terre, le dossier contre le sol. J'attrape le téléphone — emporté dans ma chute je ne sais pas vraiment de quelle manière —tombé à mes côtés. Je dirige la lampe sur moi avec ma main gauche et de la droite je soulève lentement mon tee-shirt. Un gros hématome de la largeur du dossier de la chaise se dessine déjà sur mon flanc, dans un de ces bleus très foncés, peu rassurant à voir. Je laisse retomber le teeshirt, et me retourne complètement tout en retenant ma respiration, pour m'allonger sur le dos incapable de faire le moindre mouvement de plus. La douleur est insoutenable. Alors je reste là, allongée sur le dos, sur le sol froid, j'éteins la lampe.

Je ferme les yeux et me concentre en pensant, dans mon immobilité, être capable d'atténuer cette douleur, qui au moindre mouvement me rappelle sa présence.
Je m'en remets alors au temps qui passe, espérant que les minutes qui défilent se chargeront de réduire l'intensité de cette douleur. J'essaie de l'oublier, croyant que si je ne m'en préoccupe pas, elle disparaîtra, mais mes pensées finissent toujours par se retourner vers celle-ci.
Je me souviens de comment cette plaie est apparue : Je suis tombée alors que je cherchais un carton pleins de câbles. J'ouvre vivement les yeux : Oh non ! Ça a vraiment intérêt à être le bon carton ! Je me redresse vivement en plissant les yeux, réveillant pour mon plus grand malheur, la douleur qui s'était faite stagnante. Finalement, peut-être avais-je bien commencé à l'oublier ?

En y réfléchissant, je me rends compte, qu'il était absolument impossible d'attraper ce carton sans tomber, et me sens tellement stupide d'avoir pu y croire. J'aurais dû trouver un moyen de surélever la chaise, plutôt que de mettre mon corps en suspension sur une étagère... Je manque réellement de ruse parfois.
En attendant, maintenant je suis au sol et le carton aussi, donc allons vérifier qu'il s'agit du bon.

Alors que j'ai l'impression d'avoir un étau se resserrant constamment sur mon flanc droit, j'avance lentement, à quatre pattes vers le carton retourné sur le sol. Je ne vois pas ce qui en dépasse. J'allume la lampe de nouveau et soulève alors le carton, déversant tout un nid de serpents noirs sur le sol.

La cave [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant