CHAPITRE 5 : Message

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<NDA>

Coucou à tous !!
Oui, désolée 😅 encore une note avant le chapitre mais si vous plaît ne passez pas. Je constate qu'il y a quelques lectures régulières !! ce qui veut dire que l'histoire vous plaît j'en déduis. Si c'est bien le cas, n'hésitez surtout pas à voter !! Une petite étoile en bas de page ne vous coûte rien mais pour moi ça veut dire beaucoup ainsi que pour les autres lecteurs qui peuvent tomber sur cette histoire. Alors si ça vous plaît n'hésitez pas à voter les chapitres, les précédents comme les prochains. En ce qui concerne les commentaires je suis moi-même plutôt du genre lecteur fantôme, donc je n'insisterai pas, mais si vous en laissez, c'est avec joie que je vous répondrai !!😚
Merci à tous ceux qui sont là.
Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne soirée.













Avant de commencer à chercher n'importe où, je réfléchis à l'endroit où pourrait bien se trouvait une lampe torche.
Voyons quand est-ce qu'on a besoin d'une lampe torche, d'habitude ? Quand il fait nuit... Oui, ça c'est sûr. Mais quand surtout il n'y a pas de lumière... Donc en extérieur... Pourquoi pas quand on fait du camping ? Oui c'est plausible, il y a peut-être des lampes torches avec les affaires de randonnées, encore faudrait-il savoir où elles se trouvent.

La dernière fois qu'on est allé en montagne, ce devait être il y a environ un mois avec mes grands-parents et ma cousine. Cela ne fait donc pas si longtemps... Par conséquent, il y a des chances pour que, logiquement, cela se trouve sur l'étagère du bas. Ne reste plus qu'à la parcourir.

Ne voulant pas y aller au hasard, je commence par le fond, avant de revenir vers le mur opposé aux escaliers.
J'attrape à contre-coeur mon téléphone, et en active la lampe, essayant de ne pas penser à la perte de batterie générée qui ne cesse de croître. J'essaie de me réconforter en me disant que je vais bientôt trouver une lampe torche. Si seulement je la trouve...

Ici, seulement des packs de lessive en réserve. Là, une mallette de bricolage à papa, qui d'ailleurs est bien recouverte de poussière, je dis ça sans faire aucun sous-entendu bien sûr. Enfin bref, je continue de longer l'étagère. Une trottinette qui va pas tarder à rouiller si on ne la vend pas bientôt. Ah des skis ! C'est qu'on se rapproche des sommets ! d'ailleurs ils sont en nombre impair...
« On se demande bien pourquoi ! » pensé-je en ricanant.

Je me rends alors compte que je commence enfin à pouvoir faire deux choses en même temps à nouveau. Je veux dire, à réfléchir et me mouvoir simultanément, la pression ayant peut-être légèrement diminuée en moi.

Je poursuis encore ma marche tout en m'attardant désormais plus sur le matériel reposant sur l'étagère, sachant que je me rapproche de plus en plus.
Je vois les sacs de rando. J'en prends un. Vide. Je le jette à terre. Un autre. Vide aussi. Bon bah lui aussi il finit par terre. Encore un. Encore vide. Encore au sol. Le dernier. Plein. Je me disais aussi. Je m'accroupis au sol, et plonge mes mains pour en ressortir une boussole, une carte des précédents pics explorés, un guide du routard, une casquette, une gourde, du sopalin, des vieux paquets de sandwich, un couteau suisse, mais pas de lampe torche. Je jette le sac en soupirant de sorte qu'il rejoigne les autres ainsi que tout ce qui se trouvait auparavant à l'intérieur.
J'ai mis un bordel pas possible. Si j'arrive à sortir d'ici, il faudra que je range avant que qui ce soit ne redescende.
Je suis contente, je commence à avoir une pensée un peu plus optimiste. J'envisage de sortir. Mais, je ne sais pas si cet optimisme va durer bien longtemps, je ne le crois pas.

Je me relève et continue ma recherche. Des tentes, deux rouleaux de papier toilette, des sacs de couchages, des couvertures de survie. Des bâtons de marche, toutes nos chaussures de randonnée, et celles de sport de mon père tiens ! C'est vrai qu'il ne les utilise jamais ce qui explique leur présence à la cave et non dans l'entrée. Il y a un vieux sac de sport tout avachi à côté qu'il a dû utiliser un temps. Et il y a un objet métallique noir à côté. Un manche ? On dirait une lampe torche ? Je tire.
Génial !
C'est la corde à sauter de mon père !
Je regarde d'un air méprisant le manche qui a réussi à me tromper. Je le fixe, comme si d'une certaine manière, il allait recevoir toute ma colère au travers de mon regard. Je sais qu'il ne s'agit que d'un objet mais je ne peux pas m'en empêcher. Je le fixe. Et je remarque d'ailleurs une fissure, malgré la pénombre, dans le plastique noir. Sérieux, si peu utilisée et déjà cassée !
Cependant, cette fissure ne m'inspire pas confiance, elle ne me parait pas naturelle ou réaliste. Je ne peux résister à l'envie d'y glisser mon ongle, écartant ainsi la brèche, jusqu'à ce que le manche s'ouvre en deux dans ma main.
Un papier blanc repose dans ces-dernières.
Je lâche la corde et ouvre le petit papier blanc, à la matière rugueuse.
Au centre est écrit :

Trouve la lumière qui est en toi.

J'abandonne la corde et le mot sur le sol, éteints la lampe du téléphone et remonte dans le noir jusqu'en haut des escaliers où subsiste encore un peu de lumière, tout en frappant les marches de mon poids, comme si d'une certaine manière cela pouvait me libérer de mon irritation, car je suis sûre que c'est ce psychopathe qui a mis ce papier ici.
Non mais qu'est-ce qu'il croit l'autre ?!Que je vais vraiment me laisser avoir à son petit jeu ?! Il m'a pris pour qui ?! C'est vraiment un psychopathe !

Une fois en haut des marches, je me laisse tomber le long du mur et pose ma tête contre ce dernier, avant de fermer les yeux.

Je ne sais pas du tout quoi faire, je suis désespérée ou plutôt désemparée. Je n'ai aucun moyen de sortir d'ici ! J'ai beau réfléchir et penser, je ne vois rien. Et voilà que ce message dépourvu de tout sens pour moi vient chambouler toute ma recherche. Je ne comprends pas ce qu'il signifie mais je suis sûre que l'homme derrière cette porte est celui qui a placé ici ce message. Et cette idée me fait peur.

« Trouver la lumière qui est en moi »
Cette phrase tourne en boucle dans ma tête. Je me rends soudain compte que ce n'est pas en broyant du noir que je vais trouver une quelconque lumière en moi.

Je me redresse, mon dos toujours appuyé contre la paroi froide qui me donne des frissons et rouvre les yeux tandis que je réfléchis au sens de cette phrase...
Je sais ce que j'ai dit. J'ai dit que j'abandonnais, ne voulant pas donner raison au psychopathe qui se trouve juste derrière cette porte et devenir son jouet, mais je ne peux m'y résoudre. Cette phrase me perturbe et je ne peux m'empêcher d'y penser.

À force de me répéter l'idée de lumière, je me souviens soudainement de quelque chose. Vous savez ce genre de souvenir qui vous traverse l'esprit tout d'un coup, si rapidement que parfois ça ne reste qu'un fragment, mais d'autres fois c'est vous qui le laissez juste passer sans vous en préoccuper. Cette fois-ci, je ne laisse pas passer une occasion d'obtenir la moindre idée ou information, qui pourrait m'aider. J'attrape alors ce souvenir avant qu'il ne s'échappe...

***

Quel est la signification de ce message ?
Est-ce bien l'homme derrière la porte qui l'a laissé là ?
Pourquoi ?
Quel est son but ?
Où mènera-t'il Lucie ?
Que va-t'elle faire ?
Et quel souvenir fait-il remonter en elle ?
L'aidera-t'il ?

La cave [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant