J'ai commencé cet os l'année dernière et il devait sortir pour la nouvelle année mais je ne l'avais pas fini. ^^
Par la suite, j'étais occupée avec mes autres histoires donc le voilà qu'il ne sort qu'aujourd'hui.
Il a mis du temps à venir aussi parce que c'est le plus long os que je n'ai jamais écrit jusque maintenant.J'espère qu'il vous plaira et j'espère qu'il y aura des commentaires, je les attends avec impatience!
Bonne lecture!Le froid de l'hiver commençait doucement à s'installer, rendant les rares personnes qui avaient le courage d'aller dehors, des héros qui bravaient les lois de ma nature. Du moins, ce sont les pensées qui effleuraient l'esprit d'un jeune homme à l'imagination beaucoup trop débordante. Un esprit qui avait passé son enfance le nez plongé dans toutes sortes de roman avant de s'intéresser plus particulièrement à la littérature.
Du haut de ses vingt-six ans, Baekhyun, un jeune sud coréen, avait une fois de plus le nez plongé dans un livre. Perdu entre les lignes de son nouveau roman, tournant les pages et réajustant ses petites lunettes, il ne vit pas , une fois de plus, le temps passé et finit par fermer le livre qu'il venait de finir, remarquant qu'il était déjà une heure bien avancée dans l'après-midi.
Il posait doucement le livre sur la petite table devant lui avant de retirer ses lunettes pour se frotter les yeux. Il regardait un peu autour de lui comme s'il redécouvrait ce qui était en fait chez lui. Il se levait avant de se diriger vers la fenêtre, observant un peu ce qu'il se passait à l'extérieur. Il observait les rares passants qui avaient le courage de sortir par ce temps glacial, souriant en appréciant être chez lui, bien au chaud, protégé.
Baekhyun sursautait en entendant frapper à sa porte. Il savait déjà qui allait apparaître lorsqu'il ouvrirait la porte. Il n'y avait qu'elle qui frappait alors qu'il y avait un petit bouton qui lui permettait de sonner. Un bouton simple mais dont sa mère se fichait à chaque fois qu'elle débarquait chez lui.
- Bonjour maman, l'accueillait-il en ouvrant la porte.
Sa mère se rapprochait afin de le prendre dans ses bras et Baekhyun l'a laissait faire sans dire un mot. A vrai dire, il n'était pas vraiment tactile. Les câlins, les bisous, très peu pour lui.
- Comment va mon grand fiston, lui demandait-elle en entrant.
- Bien, lui répondait-il en la débarrassant de sa veste.
Baekhyun l'emmenait au salon, écoutant comme toujours sa mère apporter des nouvelles. Il s'étonnait toujours du fait qu'elle ait toujours quelque chose à raconter. Une simple rencontre avec une dame sympathique au supermarché qui l'avait laissé passer était raconté pendant tout un après-midi. Baekhyun se plaisait à l'écouter depuis toujours. Les paroles de sa mère était comme une histoire pour lui. En fait, sa mère était un roman sur pied. Chaque fois qu'il la voyait, il l'écoutait attentivement, se demandant de quoi aller traiter le sujet d'aujourd'hui. Parfois, sa mère était l'héroïne de son histoire, d'autres fois de parfaits inconnus.
- Et toi alors, tu n'as toujours personne, le questionnait-elle après avoir fini de raconter ce qu'elle avait à dire.
Baekhyun redoutait toujours ses moments. Ses moments où sa mère le poussait à rencontrer des personnes pour pouvoir potentiellement trouver l'amour. Il était bien seul. Il était seul depuis toujours. Pas un ami depuis qu'il était entré au collège et qu'il avait compris que les jeux enfantins dans la cour étaient fini et que, désormais, les bagarres, la popularité, à quel âge on faisait sa première fois devenait le plus important. Il s'était éloigné de tout ça et ça ne l'avait jamais gêné. Il n'avait jamais ressenti le besoin de parler aux autres, d'aller en soirée ou de se faire beau pour attirer le regard des filles. Non, lui, il avait voulu s'évader et créer son propre monde. Un monde perdu dans des lignes joliment écrites par d'autres. Il en avait découvert des mondes différents. Des mondes où des histoires impossibles étaient contées, des mondes où tout se finissait bien et des mondes plus improbables avec des créatures aux dents aiguisées qui se nourrissaient de sang. Il se perdait parfois dans la folie des écrivains tandis que d'autres fois, il pleurait. Les livres était sa vie. C'était ce qui lui permettait de vivre, d'apprendre, d'évoluer.