Dans un lycée où les histoires d'amour naissent et fleurissent à l'ombre du malheur des autres, dans un lycée qui consomme ses élèves de l'intérieur et les empêche peu à peu de respirer, entre complot politique et querelles innommables, Hyunjin ne s...
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Le lendemain, alors que Hyunjin ouvrit la porte de sa maison pour rejoindre la route du lycée, le métal de celle-ci se fit obstruer par un corps lourd. Le garçon habillé du survêtement noir de son lycée et aux cheveux rabattu en arrière fronça ses sourcils fournies, regardant le pallier.
Jiseong était là depuis la veille, avait sûrement dormit sur le paillasson sale, et, il se leva, voyant bien qu'il dérangeait son fils de tous mouvements.
L'homme aux rides creusant son visage passa une main dans ses cheveux, montrant ses traits piteux à son fils et lui esquissant un rictus bienveillant. Hyunjin, lui, roula des yeux, refermant la porte derrière lui dans un claquement qui brisa un peu plus le cœur de son père.
Si il était venu pour recupérer sa mère, il pouvait se mettre un doigt dans l'oeil. Hani n'était pas prête de voir son mari pendant encore longtemps. Et au plus profond de lui, l'enfant se demandait, si c'était le début de la fin, pour ses parents.
- Maman est furax. Elle veut plus te voir. - Hyunjin-Ah... je voulais te voir toi.
Le garçon deglutit immédiatement en entendant les quelques paroles de son père.
Il voulait le voir lui? Et pourquoi?
Alors, le père esquissa un petit sourire, enfonça sa main dans la poche de son costume.
- Tu veux que je t'ammène à l'école? On pourrait parler.
Le garçon souffla, detournant le regard sur un arbre dont les feuilles vacillait à la douce brise d'automne. Hyunjin était oppressé par tout cela, et il mentirait si il disait qu'il voulait voir son père, ou même sa mère à ce moment même.
Il voulait juste être seul.
Parce que l'humiliation de la veille ne passait toujours pas.
La gifle qu'il avait prit, les yeux braqués sur lui et les hurlements de sa mère comme si il n'était qu'in bébé sans défense lui donnait des hauts le cœur.
Mais il pouvait comprendre, que son père ne soit pas armé face à une réplique sanglante de sa part. Et que cela pourrait lui faire du mal. Alors, Hyunjin laissa son impertinence de côté, tout comme sa fieré, et acquiesça de petits hochements de tête.
- Bien, faisons le.
Retirons le pansement d'un coup sec.
Le garçon n'attendit pas une seconde et effleura son père, se dirigeant vers la cours de sa maison et la Mustang noir qui s'y trouvait. Jiseong trottina jusqu'à lui, deverouillant d'un clique à distance , sur la clef qu'il avait dans sa poche , la voiture et le garçon aux cheveux noirs s'enfonça dans le vehicule.
Le sac à côté de ses converses sombre, il sentit comme une présence insupportable son père qui s'assit côté conducteur. Et, alors que l'homme démarra, il souffla, les yeux sur la route qu'il allait bientôt emprunter.
