Dans un lycée où les histoires d'amour naissent et fleurissent à l'ombre du malheur des autres, dans un lycée qui consomme ses élèves de l'intérieur et les empêche peu à peu de respirer, entre complot politique et querelles innommables, Hyunjin ne s...
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Assit sur son lit d'hôpital pour la nuit, No Eul expliqua tout à Hyunjin. Assit en face d'elle, une lumière orangée éclairait doucement son visage pendant qu'un humidificateur créait de la fumée saine sur la commode claire de la jeune femme.
Elle lui expliqua tout. Lui raconta tout. Pour faire comprendre qu'elle n'était pas dingue. Qu'elle n'avait pas jeter la fiole parce qu'elle voulait mourir. Et qu'elle ne refusait pas de se soigner. Que ce traitement n'était reservé qu'aux antidépresseurs.
Et elle commença d'abord par lui expliquer sa situation avec Inheung.
Ce garçon avait été avec elle depuis l'école maternelle, ses camarades l'embêtait à cause de ses yeux noirs qui ressembleraient à ceux d'un monstre. On disait dans le quartier que sa mère qui était prêtresse dans un temple était maudite pour avoir divorcé avec son mari. Cette femme douce avait finit stérile, et pourtant avait eu Inheung malgré les dires des médecins.
Inheung était alors, un enfant maudit. Enfanté par une divinité pour punir sa mère.
À l'époque, No Eul était la seule à ne pas considérer Inheung comme un monstre. Elle aimait ses yeux, et quand elle était allée dire ces supersitions à ses parents, ils avaient explosés en éclat, contrarié que des personnes pouvaient mettre cela dans le crâne de leur enfant.
C'est alors que No Eul avait tendu sa main vers Inheung, premièrement pour sécher ses larmes, et ensuite pour lui faire comprendre qu'il n'était pas un monstre.
No Eul sourit un instant en se rappelant de la première fois qu'elle lui avait parler.
Il avait sembler si faible, si apeuré du moindre contact humain, détruit par ces enfants et ces adultes qui le pointaient du doigt pour un crime qu'il n'avait pas commis.
Pour le crime d'être né.
Avec No Eul, Inheung avait apprit à se défendre de ses méchantes paroles, ils étaient devenu inséparable, comme les deux doigts de la main, elle était une sœur pour lui, et il était un frère pour elle.
Mais à la fin du collège, lorsque son frère est mort, le garçon avait soudainement cesser de lui parler.
Alors à sa sortie d'hôpital, après l'enterrement de son frère, la jeune femme avait finit rongée par la culpabilité. Ses pensées étaient devenu sombre, elle ne mangeait plus, dormait toute la journée, n'allait plus en cours et ne parlait plus à personne. Sa vie était partie avec son frère, et la seule raison de ne pas ressentir se fracas dans sa poitrine lorsqu'elle respirait, était de dormir. Les seules heures passées éveillées, elle les passait sur son toit, à chercher un peu de réconfort dans l'adrénaline du danger.
C'est là que sa mère lui avait proposé de voir un psychiatre.
No Eul avait refusé catégoriquement. Elle n'était pas folle. Sa peine était normale, son frère était décédé, elle avait le droit d'être triste.
