Dans un lycée où les histoires d'amour naissent et fleurissent à l'ombre du malheur des autres, dans un lycée qui consomme ses élèves de l'intérieur et les empêche peu à peu de respirer, entre complot politique et querelles innommables, Hyunjin ne s...
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Le dortoir des filles était bien calme à quatre heure quarante de l'après midi, et la surveillante se fit sortir de ses pensées par des bruits de pas qui frappaient les escaliers avec fureur.
Qu'est-ce qui se passait, encore?
La femme aux cheveux gris releva ses yeux parfaitement maquillés, attrapant du regard une jeune fille qu'elle connaissait bien. Elle descendait les marches avec une certaine joie, ses cheveux noirs sautant à chaque foulées. Dans son jean noir déchiré et son col roulé de la même couleur , No Eul enfonça un bonnet sur ses cheveux, se mariant parfaitement avec sa tenue.
Et Chaerin se leva, les mains dans les poches de sa veste blanche, pour retrouver l'enfant. No Eul se pécipita dans une petite pièce aux tons chauds du dortoir qui était utilisé pour enlever ses chaussures, et enfila ses converses qu'elle tenait jusqu'à lors dans ses mains.
- Tu vas quelque part, l'étudiante?
Assise sur la petite marche de la salle, No Eul releva sa tête, essayant de mettre son pied dans sa chaussure. Et un sourire étira ses lèvres lorsqu'elle apperçut les traits de sa son aînée.
Chaerin était une ancienne élève, et était surveillante à temps partielle pour pouvoir payer ses études de langues. Elle avait aidé No Eul pendant les premiers mois de sa scolarité dans le lycée Han pour trouver ses traces. Et elles avaient une sorte de relation grande-soeur petite-soeur depuis.
- Ouais, j'ai un rendez vous à dix sept heure. - Ah ouais, c'est avec un garçon? - Oui.
Chaerin sourit, puis regarda sa montre. Il était bientôt moins quart, peut-être devait-elle vite partir?
- Il est quarante-cinq, dépèche toi.
À cette affirmation, No Eul écarquilla les yeux. Quoi? Déjà?! Son horloge lui avait pourtant indiqué quatre heure dix.
Elle souffla, pour fermer les yeux et s'empressa de faire ses lacets.
Elle savait qu'elle aurait dû acheter des piles pour cette foutue horloge.
- Merci sunbae.
En vitesse, elle se releva. No Eul prit la peine de dépoussieré son train, et se mit à courir. Elle poussa la porte du dortoir, se retrouvant à l'extérieur.
Elle devait se dépecher. La jeune femme devait traverser tout le campus du lycée pour retrouver le terrain de foot.
Elle ne voulait pas faire attendre Hyunjin.
Sur sa route, quelques personnes marchaient, d'autres roulaient en vélo, d'autre encore étaient assit sur des bancs, profitant des dernières chaleurs d'automne. Ainsi, la fille courrut si vite, quelle dépassa un cycliste qui leva la tête en reconnaissant l'hystérique qui venait de l'effleurer.
