Mon cher frère,
je t'ai aimé. Bien plus que je n'ai aimé personne d'autre. Tu as été mon mentor, mon protecteur. Te rappelles-tu de lorsque tu m'engueulais pour que je me nourrisse? Ou alors que tu me faisais mes dictées d'anglais, et me frappait à l'aide de ton cahier à chaque fois que je faisais une erreur? Je m'en rappelle un sourire aux lèvres. Je me rappelle aussi de tous les mauvais moments, les engueulades et les mots qu'on disait sous le coup de l'énervement. Je n'en pensais aucun. Si seulement je pouvais te prendre dans mes bras pour te dire une dernière fois à quelle point je t'aime. Je suis si désolée de ne jamais avoir pu assister à ton enterrement. Je sais que ce n'était pas de ma faute, je sais que ta mort n'était pas de ma faute, ni de la tienne. Ni même d'un autre. La mort est quelque chose qui arrive. Elle ne prévient pas. Et nos engueulades avant celle-ci, je ne les regrette plus. Je sais, encore une fois, que je ne pouvais pas me retenir de vivre, par peur qu'un jour tu partes. Et alors que je me suis trop retenu de vivre depuis que tu es parti, je réalise enfin, que ceci, sera mon plus grand regret. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. N'en doutes pas. Et a chaque fois que je voudrais te rendre visite, je n'aurais qu'à fermer les yeux et retracer nos souvenirs. Et si un jour ton visage s'efface, je n'aurais qu'à regarder une photo de toi pour me rappeler de ton sourire, et de ton visage d'âne. Je vais voyager, la Corée m'insupporte. Grace à tes super cours d'anglais, je vais passer mon diplôme en Amérique. Je sais que tu aurais été fier de moi. Et maintenant que j'écris cette lettre, je ne sais plus vraiment quoi te dire. Je sais pourtant une chose, qu'il faut que je te laisse reposer en paix. Que j'arrête de me tuer parce que je t'aime, cela ne fait qu'entacher le souvenir que j'ai de toi. Je ne t'oublierai jamais. Mon grand frère chéri.
J'ai le droit de vivre, et tu as le droit de reposer en paix. Je te libère et je me libère de ce fardeau. Je te rendrais visite lorsque la peine dans mon cœur me fera pleurer, ou alors lorsqu'un souvenir qui me chauffera la poitrine me viendra en tête. Tu vivras dans mon cœur jusqu'à ce que je serais à tes côtés. Je grandirais plus vieille que toi, mon grand frère, pour que tu puisses à la fin me traiter de vieille peau. Et je vivrai aussi bien que tu m'as aimé. Parce que c'est la dernière chose que je puisse te faire. Je t'aime? Seunghyun.
Ta sœur, Kim No Eul.
Le cimetière vide, les âmes reposaient, certaines torturés, d'autres moins, dans ce vent frai du printemps qui éveillait les esprit. Devant une tombe, une jeune femme revêtu de blanc et aux cheveux attachés se portait. Elle s'assit, déposa deux petits verres sur l'herbe, alors qu'elle regardait cette lettre détérioré par les aléas de la vie. Son sourire se marqua des rides qui se formait au coin de sa bouche. Et avec précision, elle versa cet alcool à la bouteille verte dans un des verres.
- T'es toujours mineur, grand béta. Je t'ai dis que j'allais vivre plus longtemps que toi, Seunghyun-ah.
🌼A̷i̷n̷'̷t̷ ̷m̷y̷ ̷b̷o̷y̷🌼
J'espère que vous avez apprécié ce livre autant que j'ai apprécié l'écrire. J'ai mis du temps à le finir, je m'en excuse. Merci d'avoir continué à lire malgré l'attente.
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✩、 𝒜𝒾𝓃'𝓉 𝓂𝓎 𝒷❁𝓎 ; hwang hyunjin
Ficción GeneralDans un lycée où les histoires d'amour naissent et fleurissent à l'ombre du malheur des autres, dans un lycée qui consomme ses élèves de l'intérieur et les empêche peu à peu de respirer, entre complot politique et querelles innommables, Hyunjin ne s...