Amour Secret

Chapitre 23

J'entre dans la fraternité. Je jure que là, je vais lui faire comprendre qu'on ne peut pas se moquer de comme ça ! Sérieusement ? C'est une gamine. Mais je tiens à elle donc je ne veux pas qu'on soit en froid !

Alors on va parler tranquille, enfin on va essayer.

Je monte les escaliers assez vite. Je cherche sa chambre que je trouve assez vite. J'essaye d'ouvrir la porte mais elle est fermée.

— C'est qui ?! Dit-elle plus énervé que jamais.

— Euh... C'est Lizie. Je peux passer plus tard.

Oui, toute volonté qui était encore un tant soit peu présente c'est envolé plus vite que je l'aurais voulu.

Elle ouvre la porte, prend mon bras et me rentre dans la pièce. Dès que j'y suis entièrement, elle ferme la porte et me plaque contre celle-ci.

— Tu dis que je joue avec toi Lizie ?! Mais c'est qui de nous deux qui saute au cou de Matéo ?

— Mais... Dis-je en essayant de me défendre mais elle m'interrompt.

— Non, laisse-moi finir, compris ?

Je hoche la tête même si je n'aime pas la façon dont elle me parle.

— Tu me fais tout une scène ce matin parce que j'étais juste avec Gabriel. Et...

— Mais...

— Non ! Dit-elle en essayant de ne pas s'énerver plus. Laisse-moi finir ! Tu me fais une scène, et là tu ne veux pas me parler, d'accord, je peux l'accepter, mais que tu fasses ça juste devant moi...

— Et toi ? Tu n'as pas vu que Gabriel te fixe sans arrêt ? Ou tu le fais exprès ? Quand je ne suis pas là, tu es avec lui et là je vois ça... Tu es assise sur lui... Tu crois que je me sens bien après ?

— Mais...

— Non à toi de me laisser parler ! Pourquoi tu es parti se matin ?

— Parce que... J'ai eu un moment de panique. Quand tu m'as dit que tu es possessive.

— On dirait que c'est pareil pour toi. Tu es aussi jalouse.

— J'ai mes raisons.

— Et pas moi ? Moi je suis entrain d'avoir des sentiments pour toi et toi, tu fais ça ?!

Elle m'agace tellement ! Attendez...

Oh mon Dieu ! Je viens de lui dire que j'ai des sentiments. Il faut que je sorte. Je la pousse légèrement pour pas qu'elle tombe, je veux sortir et vite. J'ouvre la porte, mais là avant que j'arrive à sortir complètement, je sens une main sur mon poignet. Elle me fait revenir dans la chambre, ferme la porte à clé cette fois et la mets dans sa poche.

— Tu es vraiment sincère ? C'est vrai ce que tu viens de me dire ?

— Oui... Allez vas-y, moque-toi !

Je sais qu'elle va le faire. Elle ne m'aime pas c'est évident.

— Jamais, Lizie. Je ne peux pas me moquer de toi... Dit-elle, laissant sa phrase en suspens.

Elle me fait dos. Je mets ma main autour de son bras et essaye d'être rassurante.

— Laïla... Dis-moi pourquoi tu ne peux pas.