Chapitre 11

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Je me suis retournée pour continuer à observer la salle de bain, elle est vraiment grande.

D'un coup, quand je sens une main agripper mon poignet.

— Lizie, regarde-moi s'il te plaît.

J'en ai envie mais... J'ai peur. Peur de ce que je pourrais faire, j'ai pas envie que tout ça recommence. Elle attirante. Juste attirante.

Je ne me retourne pas, mais elle se met devant moi.

— Tout va bien ?

Je ne réponds pas. Je me détache d'elle et m'éloigne. J'ai tellement envie de l'embrasser. Je ne peux pas. En faite, je ne le veux pas, c'est juste les effets que l'alcool a encore dans mon organisme.

Je regarde derrière moi pour savoir si elle est toujours là et elle l'est. Mes yeux se baladent sur son corps. Chaque courbe de son corps est parfaite. Quand mes yeux remonte jusqu'à son visage, je vois qu'elle a vu que je l'avais regardé, prise de panique, je sors de la pièce !

Merde, merde, merde ! C'était même pas voulu, c'est mon cerveau qui m'a contrôlé...

Elle me suit et attrape mon poignet.

— Que fais-tu Laïla ?

— À ton avis ?

— Je n'en sais rien mais arrête. Je...

— Tu ne veux pas que je fasse ça ?

Elle me caresse de haut en bas ma colonne vertébrale, ce qui me donne d'inévitable frissons qui traverse mon corps tout entier.

— Laïla...

Je croyais que le son de ma voix serait plus ferme mais non, bien au contraire. On dirait que je lui demande de continuer mais se n'est pas ce que je veux.

Menteuse.

— Ou ça ?

Elle déplace mes cheveux pour les mettre sur une de mes épaules. Elle commence à embrasser mon cou mais je me détache d'elle à contre cœur malgré mes sensation, c'est mal.

— Laïla on ne peut pas faire ça, je ne te connais même pas et tu ne me connais pas non plus.

Elle recule d'un coup, elle a l'air blessé et en colère, ça se voit et je m'en veux un peu.

— Bien, comme tu voudras ! Dit-elle d'un ton sec.

Et elle s'en va sans un mot de plus.

Mais pourquoi j'ai fais ça ?! Je suis bête mais c'est dingue, une fille qui commence à me plaire commence un peu à me titiller et moi je la rejète !

Mais c'était mal, on ne pouvait pas faire ça ! On ne peut pas dire que c'est un drame, mais il faut savoir dire non parfois.

Je vais dans la chambre, me sentant plus bête que jamais et prends mes affaires et m'en vais.

Je regarde les horaires pour le bus. Le prochain est dans trente minutes ! Génial !

Une voiture s'arrête devant moi, le carreau descend et c'est... Laïla qui est dedans ! Une blague, dites-moi que c'est une blague ?

— Monte.

Sa voix était tellement autoritaire que je me suis senti obligé de monter. Du courage Lizie, il te faut du courage pour affronter ce covoiturage.

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