Chapitre 67

2.5K 92 10
                                    

Après douze ans de vie commune.

Hier, nos enfants ont eu quatre ans, voilà quatre magnifiques années que je suis mère, que nous sommes mères. C'est tout simplement magique, je suis plus que comblée. C'est incroyable !

Moi et Laïla avons organisé un anniversaire digne de ce nom. Mon père vient pour voir ces petits enfants, c'est son droit, mais il ne me parle pas plus que nécessaire, ni à moi ni à Laïla. Ce qui l'énerve de plus en plus, mais elle fait avec, ce n'est pas comme ci nous avions le choix de toute manière.

La famille de Laïla est très heureuse pour nous, ce qui me réconforte en quelque sorte, mes enfants sont fiers d'avoir deux mères, ils ne se font pas embêter à l'école, nous avions un peu peur mais tout c'est bien passer. Les enfants sont justes curieux du coup et pose beaucoup de questions. Mais cela nous fait rire d'y répondre.

— Maman ? Dit ma petite Roxanne.

— Oui mon cœur ? Dis-je en m'abaissant pour être à son niveau.

— Je ne trouve pas Angelo.

— Comment ça ?! Dis-je en paniquant.

— Je ne sais pas où il est... Dit-elle en se croyant coupable.

— Ce n'est pas toi ma chérie, vient on va le chercher. Dis-je en lui donnant la main.

On marche un peu dans notre maison quand d'un seul coup, Angelo et Laïla sortent de nulle part et crient se qui nous fait extrêmement peur !

— AAAAAH ! Criions-nous avec mon enfant.

— Angelo, je vais te tuer ! Cris Roxanne d'un seul coup.

Elle violente ma fille. Je me demande de qui elle tient ça... Sûrement pas de moi !

Elle commence à lui courir après dans toute la maison.

— Faites attention mes chéries. Dit Laïla.

Je la regarde et lui fais les gros yeux.

— Tu es fière de toi, pas vrai ? Dis-je en mettant les mains autour de sa taille.

— Tu aurais dû voir ta tête, c'était génial ! Dit-elle en riant et en mettant ces mains autour de mon cou.

— Je te déteste.

— Non c'est faux, tu m'aimes.

— Peut être bien. Dis-je en me rapprochant de la femme de ma vie.

Je lui fais un bisou rempli d'amour et de tendresse.

— Oh les amoureuses ! Oh les amoureuses ! Cris nos merveilleux enfants.

On se regarde, moi et Laïla, et je sais que nous pensons à la même chose, puis, d'un seul coup, on se met à courir après eux pour les attraper. Ils se mettent à courir et à rire en même temps. C'est un moment incroyable.

Quand nous les attrapons, on commence à faire des pleins de chatouilles, et ils rigolent et nous les suivons dans leur rire. Et à partir de ce moment-là que j'ai su pertinemment que ma vie serait heureuse. Peu importe ce qui se passera, je sais que j'aurais toujours l'amour de ma femme et de mes beaux enfants. Et cela n'a pas de prix.


Amour Secret Où les histoires vivent. Découvrez maintenant