Chapitre 42

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Le taxi me dépose dans une rue, je ne sais même pas laquelle. Je lui avais juste dit que je ne connaissais pas trop les alentours de l'université donc je lui ai dit de ne pas me déposer trop loin celle-ci.

Je marche dans la rue, visite surtout. Depuis que je suis arrivée, je ne l'ai pas fait. J'arrive devant un tatoueur, j'hésite à rentrer, mais bon on va voir ce que je peux faire ou non.

J'entre et quand je passe la porte, la sonnette fait un bruit. C'est super beau... J'ai toujours adoré les salons de tatouage. Mais celui-là est génial !

— Eh, ma jolie. Tu es venue pourquoi ?

Je me retourne et vois une personne à barbe. Très cliché me direz-vous.

— Et vous êtes ? Dis-je avec un sourire chaleureux.

— Le patron ! Vous voulez un tatouage ? Dit-il en souriant.

— J'aimerais beaucoup, mais je n'ai pas d'argent sur moi.

— Allez, vous avez l'air d'une honnête femme, venez avec moi. Vous me paierez plus tard.

Je suis hyper contente !

Ellipse de 3 heures.

Trois heures plus tard, il me fait mon tatouage, on rigole ensemble et me dis de revenir quand il veut.

J'adore mon tatouage, c'est sûr je vais revenir ! Je le remercie, le patron, Robert, et pars vers ma chambre universitaire.

Je suis tellement contente de mon tatouage, c'est un signe de l'infini avec le prénom de mon frère, je ne l'ai pas vu depuis des années mais il me manque donc j'ai pensé que cela serait une bonne idée ! Ce sera à refaire !

J'arrive devant ma chambre et l'ouvre.

— Te voilà !

Je pousse un cri de surprise, enfin plus de peur, j'ai frôlé la crise cardiaque !

— Tu m'as fait peur !

— C'est ce que j'ai cru comprendre. Dit-elle avec une pointe d'humour.

— Oui bas ça va... Qu'est-ce que tu veux ? Dis-je méfiante.

— Une chose... Enfin non, deux plus précisément.

— Lesquelles ?

— Je veux que tu me dises que tu me pardonnes.

Mais... Ce serait trop facile.

— Laïla... Tu aurais pu refuser l'action.

— Je sais. J'ai merdé. J'en suis consciente, mais je veux me rattraper.

— Je vais essayer de te pardonner, laisse-moi du temps d'accord ?

— Bon... D'accord. Dit-elle un peu déçu.

— Et la deuxième c'est quoi ?

J'attendais que tu me le dises, dit-elle en se rapprochant de moi avec un sourire coquin, c'est celle-là.

Elle m'embrasse avec une telle passion que je ne pourrai pas l'arrêter, je n'en ai pas envie, je réponds à son baiser, ses lèvres m'avaient manquées !

Elle recule vers le mur puis me plaque contre celui-ci. Je mets mes mains sur ses hanches et la rapproche de moi. On se détache, à bout de souffle. Elle colle son front au mien.

—J'ai passé les pires quarante-huit heures de ma vie. Je suis tellement désolée.

— Il va me falloir du temps mais je suis capable de te pardonner.

Elle sourit et je me dis qu'elle doit partir voir Nate, puis, elle part de la chambre.

Mince, je pense que je tombe amoureuse, gravement.


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