Chapitre 56

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— Embrasse la personne qui te plaît le plus.

Je n'avais pas d'idée.

Elle hésite pendant près de trente secondes. C'est quoi cette action que j'ai faite ?

Bref, elle est lancée donc. À voir si elle le fait. Elle se lève et avance droit vers moi. Elle m'embrasse.

Je suis tellement sous le choc que je ne la repousse même pas. Je n'ai même pas le temps de dire ouf que Laïla et Tessa se battent !

Mais ! Attendez... Quoi ?! Je ne comprends rien. Elle m'a embrassé. Moi ! C'est ouf quand même. Je réalise qu'elles se battent après avoir émergé alors je prends Laïla pour l'éloigner, avec néanmoins beaucoup de difficultés.

Je la traîne à l'étages jusqu'à sa chambre. Elle commence à faire les cent pas dans toute la chambre.

— Laïla, calme-toi... Dis-je le plus doucement possible.

— Cette... Je ne sais même pas comment la qualifié tellement elle me met hors de moi ! Elle t'a embrassé et tu veux que je me calme ?! Mais tu es vraiment sérieuse ?!

— Je suis désolée. Mais ne t'énerve pas contre moi !

— Si, justement, pourquoi tu ne l'as pas repoussé ? Hein ? Tu l'aimes c'est ça ? Tu me trompes ?

— Mais tu délires !

Je m'avance vers elle et prend son visage entre mes mains.

— Je t'aime toi et rien que toi !

Elle me repousse. Elle n'a même pas remarqué le fait que je lui ai dit « Je t'aime » ...

— On ne dirait pas.

— Mais, je veux que tu m'écoute. Je suis avec toi dans cette chambre, pourquoi ? Parce que c'est toi que j'aime. Je t'ai pardonné pour tes erreurs, pourquoi ? Parce que je t'aime. Et c'est toi qui me donnes goût à la vie, pas elle. Comprend bien, dis-je en la faisant s'assoir sur le lit en me mettant à califourchon sur elle, je veux être avec toi et qu'on soit un couple.

— Tu es sérieuse ?

— Bien sûr... Laïla Marks, veux-tu être ma petite amie ? Dis-je timidement.

— Bien sûr bébé ! Dit-elle en me serrant dans ses bras.

Je l'embrasse avec toutes les émotions qu'il peut il y avoir dans une même personne.

Je l'aime, c'est indéniable.

Pendant que le baiser devenait de plus en plus chaud, quelqu'un toque à la porte.

— Mince, on n'a vraiment pas de chance ce soir... Dis-je à voix basse.

— Ouais. Qui est-ce ? Dit Laïla aussi déçu.

— C'est Tessa. Dit-elle derrière la porte.

— Casse-toi de la Smith. Dit-elle sèchement.

Non, je veux m'expliquer.

— Et moi, je ne veux pas te voir !

— S'il te plaît.

Je regarde Laïla et lui intime silencieusement de la laisser rentrer.

— Bon vas-y rentre. Dit-elle en soupirant. Toi Lizie, tu restes sur mes genoux.

Je n'ai pas le temps de protester que Tessa est déjà dans la chambre. Ça promet d'être intéressant.


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