Chapitre 54

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— Mademoiselle... Me dit la bibliothécaire. Nous allons fermer.

— Ah bon ?! Il est quelle heure s'il vous plaît ?

— Il est dix-neuf heures.

Mince, la soirée ! Matéo va me tuer. Il m'a appelé pour me dire qu'il m'emmène à la soirée et moi, comme une idiote, je suis en retard, il faut que je me prépare.

— Merci, au revoir. Dis-je précipitamment.

Elle me fait un sourire et tourne les talons pour aller vers son bureau.

Je vais mourir sans avoir dit au revoir à mes parents... Mais qu'est-ce que je raconte, moi ?

Je me lève et pars en quatrième vitesse dans ma chambre. Il va me crier dessus, c'est sûr. Je marche, enfin cours presque, et arrive à notre chambre.

Je vois Matéo tourner en rond et s'inquiéter, cela se voit sur son visage.

Je. Suis. Foutue. Adieu tout le monde.

— Matéo ? Dis-je avec une petite voix.

Il se retourne et je vois dans son regard du soulagement et de l'énervement.

— Mais où étais-tu ?! J'étais à deux doigt d'appeler la police !

— Je suis désolée, je n'ai pas vu le temps passer... Dis-je en baissant la tête.

Il s'approche de moi, me relève la tête en mettant un doigt sur mon menton, et m'embrasse le front avec tendresse, un peu comme un frère.

— Lizie, tu sais que je tiens beaucoup à toi, alors, la prochaine fois, appelle-moi !

— Je sais, je le ferai la prochaine fois, promis.

— Tu as intérêt pour ta vie.

Je rigole franchement. Je l'aime ce mec. Je lui fis un bref câlin.

— Bon, va te préparer. Je t'attends.

Je lui fis un bisou sur la joue, lui dis merci, et parti vers mon armoire. Je choisie une jupe longue noir avec une fente sur le côté droit et un body bordeaux et des talons. Je pars dans la salle de bain pour me changer. Je reviens et vois Matéo.

— Mais tu vas où là ? Dit-il en me regardant de la tête au pied.

— Bas à la même soirée que toi pourquoi ?

— Tu es très belle mais c'est trop un peu, non ? C'est juste une soirée étudiante.

Je me regarde dans le miroir de mon armoire.

— Moi je trouve que ça va, en plus, je n'ai pas le temps de me changer. Alors on y va.

Avant de partir, je mets un imperméable noir et pars. Matéo a mis un jean et un tee-shirt noir. Le style de Matéo quoi.

Mon téléphone vibre. Je vois que c'est Jessica, elle a gardé mon numéro pendant ce temps ?

Quoi que, moi aussi du coup.

« Coucou, je ne veux pas te déranger mais tu peux passer vite fait pour me prendre en voiture, la fraternité est loin ? »

« Attend, je demande à Matéo. »

Je tourne ma tête vers lui.

— Matéo on passe prendre Jessica vite fait s'il te plaît ?

— Je ne suis pas taxi !

Je lui fais une moue enfantine.

— S'il te plaît ?

Il me regarde, et je vois dans son regard que j'ai gagné. Et bim !

— Gagné !

— Ne fais pas la maline, je peux changer d'avis.

— D'accord, d'accord...

« C'est bon, on arrive. Donne ton adresse. »

Elle m'envoie son adresse et on part la chercher.

Quand on arrive, Matéo klaxonne pour lui dire qu'on est là. Mes pauvres tympans... Je lui frappe le bras et il rigole. Quel imbécile... Et là, Jess arrive. Elle est très belle, avec une robe blanche qui la met en valeur. Elle a toujours de très belles formes, elle n'a pas changé. Elle arrive et ouvre la portière.

— Bonsoir !

— C'est bon ? Tout le monde est prêt ?

— Oui ! Dis-je en chœur avec Jessica.

Allez on y va !

Je réponds par un simple ok et on part vers la fête. Je mets la musique à fond et on chante tous, de vraies casseroles !

On arrive et on sort tous de la voiture.

— Les filles, laissez-moi mettre mes bras sur mes épaules, comme ça les filles savent que je veux ce que je veux faire ce soir. Dit-il avec un clin d'œil.

Je le frappe, il n'est vraiment pas normal.

— Vas-y. Dit Jess à mon grand étonnement.

Il me fait un sourire suffisant. J'accepte donc aussi. Il le fait, mettre nos bras sur nos épaules, ce qui me fait vraiment rire, et on entre.


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