Chapitre 22

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On sort des toilettes en même temps, le groupe nous a regardé un peu bizarre car on a toutes les deux les lèvres légèrement gonflées à la suite des baisers mais très vite, ils ont regardé Matéo joué et on ne nous a pas posé de questions, ce qui me va très bien.

On s'est assis, moi à côté de Matéo et elle en face de Gabriel.

Mais Laïla en face de lui ? Tu es sérieuse ? Où il y a que moi qui le vois te regarder ? Non, regarder est un euphémisme, il te mate Nom de Dieu !

Je ne la regarde plus. Elle m'énerve à être comme ça, autoritaire et aussi têtu ! Mais je commence à l'aimer bien... ? Je n'en sais rien et elle, elle m'aime bien ou pas ?

— Lizie... Lizie !

— Hun ? Quoi ?

— C'est à toi !

— Ah d'accord.

C'est le dernier coup.

Allez, vas-y Lizie, je dois réussir ! Je tire et... Strike !

— Ouais ! On a gagné Matéo !

Je saute dans ses bras !

Mince... Je sais qu'elle me regard, je le sens. Je ne veux même pas savoir son taux d'énervement...

Je me détache de ses bras.

— Ouais, bien joué Lizie !

— Alors le classement, dit Tessa, Lizie et Matéo premier, Les jumelles deuxième, Laïla et Gabriel troisième et moi et Nate dernier. Bon Nate, on est plus ensemble au bowling, on est trop nul.

— Ouais je suis d'accord. Bon allez on se casse !

On prend nos affaires et on sort tous. Je discute un peu avec Tessa en sortant, puis, du coin de l'œil, je vois la voiture de Laïla partir !

Pardon ? Alors là, tu ne vas pas t'en tirer comme ça.

Il est où Gabriel ? Je le cherche du regard et le vois entrain de parler avec Nate. Tant mieux, il n'est pas parti avec elle. Bon, je vais voir Matéo.

— Matéo, tu peux me déposer à la fraternité s'il te plaît ?

— Ouais bien sûr ! Tout va bien ?

— Ouais. J'ai... J'ai juste oublié un truc la dernière fois et je viens de m'en rappeler.

— Ah ok mais tu ne m'en veux pas, je te dépose et je rentre dans la chambre directement ?

— Non, c'est bon, ne t'inquiète pas.

Mais, pourquoi ? Pourquoi change-t-elle toujours d'humeur ?

Elle me rend dingue ! Dans le bon et le mauvais sens tu termes ! Mais cette fois, elle ne va pas s'en tirer comme ça.

On arrive devant la fraternité. J'ouvre la portière quand il s'arrête.

— Merci, à plus tard.

— À plus.

Je ferme la portière. Je marche d'un pas décidé ! On va s'expliquer cette fois.


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