Chapitre 46

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Je me retourne violemment pour savoir à qui sont ses mains qui m'ont touchée. Et quand je vois la personne, je me sens tellement soulagée !

— Mince ! Matéo, j'ai cru que c'était un inconnu ! Tu m'as fait peur !

— Désolé mon ange. Tu en mettais du temps alors je voulais voir où tu en étais en plus je sais qui tu es au fond alors je sais qu'il n'y aura jamais rien, fais-moi confiance.

— Ce n'est rien et ne t'inquiète pas, je te fais confiance. Aller mon petit bout de chou ! Dis-je en rigolant. Va les rejoindre j'arrive.

Il me fait un clin d'œil et parti. Je souffle, soulagé, j'ai tellement eu peur.

Je me retourne et cherche les bières, que je trouve au bout de plusieurs minutes. En même temps tout le monde en à demander une différente !

Je me retourne et fonce dans une personne ! Elle.

— Pourquoi ?

Je l'interroge du regard face à cette question que j'ai en réalité comprise.

— Pourquoi tu t'es habillée comme... Ça ?! Dit-elle en me déshabillant littéralement du regard.

— Je me suis dit que je vais épater certaines personnes aujourd'hui. Dis-je en la regardant droit dans les yeux pour qu'elle comprenne mon sous-entendu.

— Ah oui ? Dit-elle en souriant, en mettant ses mains sur mes fesses.

— Arrête, il y a des personnes au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. Dis-je en enlevant ses mains.

— Je m'en fiche, regarde, personne ne nous remarque.

Je regarde autour de moi et c'est vrai, soit ce sont des couples qui s'embrasse, soit c'est des amis qui discute. Je la regarde dans les yeux.

— On monte quelques minutes ? Dis-je avec un sourire qui en dit long.

Elle sourit de toutes ses dents et on monte à l'étage vers sa chambre. Arriver dans celle-ci, je la plaque contre le mur. Et oui, c'est moi qui le fais pour une fois.

— Je prends les commandes. Dis-je, sûr de moi.

Mais, têtu comme elle est, elle échange les rôles tout de même, je me retrouve donc dos au mur.

— Ne rêve pas Bébé, c'est moi et ce sera toujours moi.

Elle m'embrasse langoureusement et passionnément. Je suis, comme à chaque fois, dans un autre monde à chaque fois que qu'elle m'embrasse. Elle est juste... Wow.

Je glisse mes mains sous son teeshirt pour que je touche son beau corps et ses seins, ce qui la grogner. Elle me mordille ma lèvre avant de descendre vers mon cou, ce qui me fait gémir. Elle m'embrasse encore une dernière fois puis on se sépare, à bout de souffle.

— On devrait... Redescendre... Ils vont se demander ce qu'on fait.

— Je crois qu'ils vont se demander ce que, toi, tu as fait, regarde-toi dans la glace. Dit-elle fièrement.

Qu'est-ce qu'elle l'a fait ?

Je me précipite vers la glace et pousse un petit cri de surprise. Elle m'a laissé un suçon ! Ce n'est pas vrai !

— Laïla ! Tu abuses, on va me questionner maintenant...

Elle rigole, très fière d'elle, cela se voit et elle ouvre la porte, toute souriante, idiote.

— Après vous madame.

Je roule des yeux face à ce numéro.

— Tu as une veste en cuir ?

Elle cherche dans ses affaires puis m'en tend une.

— Tiens... Aller on y va.

On descend les escaliers et je me rends compte que je n'ai pas de bières du coup !

— Mince, je vais chercher les bières, je ne les ai pas prises car j'ai été distraite.

— Ta bouche en a été très contente, alors arrête. Laisse, je vais y aller.

— Merci.

Je vais dehors pour rejoindre les autres et essaye de cacher un maximum la marque dans mon cou du mieux que je peux, mais visiblement les jumelles l'ont vu, ce n'est pas possible !

— Eh bien, on s'amuse bien à cette soirée !

Je lance un regard noir aux jumelles. Bon Dieu, mais taisez-vous !

— Chut, s'il vous plait !

— Bon ok, mais... Commence Cindy.

— Tu nous raconteras. Termine Coralie.

— Raconter quoi ? Dit Laïla.

Je lui lance un regard qui veut dire : « Sur le suçon dans mon cou ! Tu sais, celui que tu as fait ! ». Elle avait sa bouche en O face à ça.

Aide-moi, pitié.

— Allez les filles, c'est sa vie. On la laisse.

Les jumelles soupirent et partent voir les garçons. Je soupir de soulagement. On n'y est pas passé loin.

— Je t'en dois une Laïla. Merci. Dis-je en me rapprochant d'elle.

— Il n'y a pas de quoi. Je vais me faire pardonner bien vite dit donc.

Je lève les yeux au ciel.

— Rêve toujours.

Je me rapproche de son oreille.

— Mais, dis-je en regardant autour de moi pour être sûr que personne nous voit puis je mets mes mains sur ses fesses, je ne t'ai pas dit mais tu es à croquer. J'ai envie de te manger. De goûter chaque parti de ton corps.

J'enlève mes mains et recule pour partir avant de craquer face à cette femme mais elle en décide autrement, elle m'attrape mon poignet, me colle à elle, je suis contre son torse, dos à elle.

— Tu es incroyable Lizie. Tu n'es pas si innocente que ça. Tu as bien caché ton jeu. Dit-elle avec une voix rauque.

Je lui fais un sourire coquin, puis un clin d'œil et je pars. Je vais exploser putain ! Elle me dit ça comme ça, cela me laisse sur ma faim. J'ai envie d'elle maintenant. La vie est injuste.


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