Chapitre 62

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Voilà une semaine que tout va bien. Vous avez compris ? Tout va bien ! Ce n'est pas normal. Ma vie est faite de rebondissements, même avec Laïla ça va, ce qui me rend plus qu'heureuse, je l'aime vraiment cette fille.

Aujourd'hui, on est vendredi et qui dit vendredi, dit fête. Oui, je sors trop mais on n'a qu'une vie donc il faut en profiter. Oui, c'est la phrase pour se sortir d'affaire, mais on va passer outre.

Je pars me doucher et quand je sors de celle-ci, je m'habille.

Je mets un crop top bustier noir et jean simple et des Stan Smith noir.

Je me maquille légèrement et laisse mes cheveux séchés à l'air libre.

Je mets un indémodable imperméable noir puisqu'il commence à faire froid.

Je vais à pied à la fraternité, il faut faire du sport dans la vie.

Je n'arrive même pas à me convaincre moi-même... Je n'aime pas le sport, est-ce de ma faute ?

Eh bien, oui, mais il ne faut le dire.

Après de longues minutes de marche, c'est-à-dire un quart d'heure, j'arrive enfin à la fraternité ! Je dis bonjour à quelques personnes que je connais et arrive vers ma bande.

Quand j'arrive, je remarque qu'il y a Gabriel, mince. Si on pouvait le séquestrer celui-là, ça me ferait bien plaisir.

Je rigole.

Peut-être pas complètement.

Laïla n'est toujours pas là donc je commence à discuter avec les jumelles et me demande des précisions sur ma relation avec Laïla.

Trop de choses c'est passé donc je leur fais un court résumé.

Au bout d'un moment, je vois qu'elle regarde derrière moi. Qu'est-ce qu'il se passe ?

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Euh... Rien, rien. Tout va bien.

Elles sont bizarres... Je fronce les sourcils et décide de me retourner.

Je vois Laïla arriver, elle est tout simplement magnifique et rien que pour moi... J'ai tout simplement envie de la manger là-dedans.

Je la regarde ou plutôt la déshabille du regard, clairement. En même temps, comment ne pas faire autrement. Je retourne vers les autres et vois Gabriel la fixer, il n'a pas encore compris ou quoi ?

— Eh, Evans, continue de la fixer comme ça et je te crève les yeux. Dis-je avec un sourire.

Je me lève et vais vers Laïla d'un pas décidé. Quand j'arrive vers elle, j'encadre son visage de mes mains, l'embrasse avec passion et désir. Je la désire. Je le fais pour marquer mon territoire, je vous l'accorde, cela ne se fait pas mais ce n'est pas si grave, il m'énerve et veut me l'enlever alors je lui fais comprendre qu'elle est à moi.

Elle rompt notre baiser et me regarde dans les yeux.

— En quel honneur ?

— Dire au monde que tu es prise.


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