Amour Secret

Chapitre 38

Elle est très énervante quand elle s'y met !

Je vais péter un câble. Je ne veux pas la voir, je n'arrive même pas la regarder dans les yeux.

— Laïla, tu es dans ma chambre donc part sinon ça va mal se terminer compris ?! Dis-je en essayant d'être calme.

— Mais je veux t'expliquer Lizie, putain !

— Non ! Il n'y a rien à expliquer, tu as embrassé Gabriel, donc tu m'as trompée c'est tout ce qu'il y a dire ! Dis-je en pétant un câble.

Matéo écarquille les yeux en n'entendant ce que je viens de dire. J'avais oublié qu'il était là.

— Laï... Laïla... Dit-il en bégayant. C'est vrai ce qu'elle raconte ?

Elle le regarde, elle allait répondre mais je la coupe.

— Ah, donc elle ne t'a rien dit sur la raison de sa venue ? Dis-je en riant. Parfait ! Je vais le faire pour à sa place.

— Non je t'en prie. Ne fait pas ça ! Dit-elle immédiatement après.

Je m'avance vers elle, elle n'est pas sérieuse. Pourtant, dans ses yeux, ses beaux yeux, je vois pourtant de la peur de la peur, ce qui me fais flancher, à mon grand regret. Ce n'est pas possible, je suis vraiment faible.

Matéo attend une réponse. Encore un service que je vais faire pour elle. Quand je vais m'arrêter et comprendre qu'il faut que je ne fasse rien pour elle ?

— Euh... Je t'en parlerai plus tard, promis. Dis-je en soufflant de mécontentement.

Je vois dans les yeux de Laïla du soulagement, pour sa réputation je suppose.

— Bien, maintenant, tu peux partir Laïla.

— Je veux m'expliquer. Dit-elle fermement.

Elle est exaspérante comme fille. Mais elle m'intrigue, pourquoi elle veut autant s'expliquer ?

En plus, je sais qu'elle ne bougera pas de là tant que je n'accepterai pas. Énervante je vous dis.

— Bon d'accord, mais pas aujourd'hui. Dis-je en m'énervant moi-même.

— Bien, demain seize heures au bar où tu étais hier ? Dit-elle avec un sourire qui se forme et s'agrandit au fur à mesure de sa phrase.

— Ok... Dis-je en soufflant.

— À demain dans ce cas. Dit-elle en souriant.

Je fais un faux sourire, ouvre la porte et elle part.

Merde, dans quoi je me suis fourrée encore ?