Amour Secret

Chapitre 29

Quand Gabriel est assez loin, elle se retourne vers moi et me regarde.

— Alors tu as seulement « bien » dormi ?

Elle met sa main sur ma cuisse. Faites que le professeur arrive bientôt sinon je vais craquer !

— Une des meilleures de ta vie ?

— Oui et c'est vrai.

Je vais vers son oreille et lui dis :

— On recommence quand tu veux Laïla.

Je mordille légèrement son oreille et je recule.

J'ai du courage ces temps-ci ! J'avoue, j'ai craqué.

— Ne me dis pas des trucs comme ça, me dit-elle en me caressant la cuisse et en remontant sa main vers mon entre-jambe, cela peu très vite déraper.

— Ah oui ? Lui dis-je avec un sourire innocent.

— Lizie je vais...

— Bonjour tout le monde !

Sauvé par le gong ! J'allais exploser. Mais sa main est toujours sur ma cuisse... Je vais décéder sur place.

— Je suis la professeure Ortega. Je suis la professeure que vous verrez le plus pendant l'année.

Je décroche car elle nous explique le programme de l'année mais je le sais déjà donc cela est d'aucune utilité pour moi. Je sais, ça fait un peu prétentieuse mais c'est quand même vrai.

Elle est plutôt pas mal mais rien comparé à Laïla. Et en plus je suis préoccupé par la main de Laïla sur moi.

Le cours risque d'être long si elle continue à me torturée comme ça.

— Arrête de me torturer comme ça Laïla.

— Tu as commencée à me chauffer.

— Si tu n'arrêtes pas tu n'auras pas satisfaction... Lui dis-je avec un sourire diabolique.

— C'est une menace ?

Je rapproche son visage du mien.

— Oui.

— Heureusement qu'on est au dernier rang.

— Non on ne l'est pas.

— Il n'y a personne derrière nous, donc c'est tout comme.

— Et la professeure ?

— Elle écrit au tableau. Et même j'aurais quand même fait ça.

Elle m'embrasse passionnément. Je lui réponds par un baiser comme le sien. Mes mains atterrissent dans ces cheveux et je me force à ne pas les tirer pour qu'elle ne gémit pas. Je rapproche ma chaise de la sienne pour être plus prêt. Elle s'arrête et me regarde dans les yeux.

— Ta menace tient toujours ?

— Peut être...

— Oh dans ce cas, je ne t'embrasse plus.

— Oh non Laïla ! Même pas en rêve.

Je prends son menton et tourne sa tête vers moi. Je rapproche mon visage du siens si près que je peux sentir son souffle.

— Et maintenant ? Lui dis-je avec un ton provocateur.

Elle ne se fait pas désirer et m'embrasse. Mais un petit bisou, elle m'embrasse vraiment, c'est incroyable les sensations que je ressens. Elle s'arrête et je souris.

— Gagné.

— Je vais rejoindre Gabriel si tu continues.

— Non tu ne bouges pas ! Ok, ok, j'arrête mais tu ne bouges pas.

— Tu es jalouse, c'est dingue. Dit-elle en rigolant un peu.

— Oui, je le suis mais autant que toi, de plus, tu es à moi.

— Bien sûr bébé.

Cela étant, la suite du cours c'est plutôt bien passé. Quand il y eu la sonnerie, on a dû se séparer avec Laïla et passer au prochain cours.