LE DÉSIRE DE L'AMOUR ET DE LA TRAHISON

LE DÉSIRE DE L'AMOUR ET DE LA TRAHISON ( ÉPISODE 28)

Awa avait parfumé sa chambre et mit de l'encens. Elle avait porté des perles autour de ses hanches. Une belle nuisette mettait en valeur son corps voluptueux. Aucun homme, fut-il moine, ne pouvait la regarder sans éprouver de désir. De la sensualité émanait d'elle. D'une voix langoureuse, elle prit le téléphone et composa le numéro d'Maodo :

AWA : Mon bel étalon, qu'attends tu pour venir ? Je languis de toi
MAODO : Je viendrai Awa comme je te l'ai déjà promis. Je prends une douche et après je me met en route.
AWA : Dépêche-toi de venir. Personne n'est à la maison. Nous serons seuls. Personne ne viendra nous déranger.
MAODO : Ok tout à l'heure, bye.

Dés qu'Maodo eu raccroché le téléphone, Awa sortit de sa chambre et se dirigea vers la cuisine. Elle vérifia le plat qu'elle avait cuisiné. Une délicieuse odeur embaumait la cuisine. Elle sortit les verres et les couvercles, choisit la plus jolie de ses nappes puis se dirigea vers le jardin.
Elle dressa la table et s'affaira. Cinq minutes plus tard, tout était terminé. Soudain ses yeux s'illuminèrent. Il manquait les chandelles. Elle partit les chercher puis les allumèrent.

Tout était beau et raffiné mais elle n'était pas encore satisfaite. Il lui fallait plus de romantisme. Il lui fallait une soirée spéciale. Elle déversa des pétales de roses sur le chemin menant de sa chambre à la table dressée. Arrivée dans sa chambre, elle choisit une ambiance avec lumière tamisée.
Enfin elle était satisfaite. Elle se prit à rêver. Elle imaginait déjà Maodo entrain d'entourer de ses bras sa taille. Elle frissonna de désir puis arbora un large sourire.

La sonnerie de la porte d'entrée la fit sortir de sa rêverie. Elle se dépêcha d'ouvrir. La silhouette d'Maodo s'encadra devant la porte. Elle se jeta dans ses bras, se cola à l'homme qu'elle aimait puis l'embrassa tendrement. Elle huma la fragrance du délicieux parfum d'Maodo. Ce dernier se racla la gorge :

MAODO : Tu ne me demande pas d'entrer ?
AWA : Oh toutes mes excuses. J'en oublie les bonnes manières tellement j'ai rêvé de ce moment ! Entres donc Maodo.

Elle prit la main d'Maodo puis l'amena vers la table dressée. Il était émerveillé par le spectacle. Deux chandelles allumées brillaient entre les extrémités de la table. Une douce musique jaillissait de nulle part.
Awa l'installa puis alla vers la cuisine. Elle sortit quelques minutes plu tard et servit le diner. Maodo était touché par tant d'attentions à son égard.
Awa lui servit de la boisson dans son verre en se penchant de telle sorte que le regard d'Maodo soit braqué sur son décolleté. Elle se servit ensuite elle-même et s'assoit en face de l'homme de ses rêves.

MAODO : Mmmm ce poulet est un véritable régal. C'est toi qui l'as cuisiné ?
AWA : Oui mon bel étalon. J'ai passé toute la journée dans la cuisine. Tout appartient ici y compris moi...
MAODO : Je suis un homme comblé.
AWA : Maodo, j'ai attendu ce moment toute ma vie durant... Oh si tu savais combien je suis amoureuse de toi...

Soudain, Awa fondit en larmes. Touché, Maodo alla vers elle, sortit un mouchoir de sa poche puis lui essuya les larmes.

MAODO : Calme-toi, lui dit-il. Je suis là uniquement pour toi
AWA : Dis-moi que tu m'aimes
MAODO : Heu...
AWA : S'il te plait, dis-le. Je veux l'entendre de ta bouche.
MAODO :Je crois que je t'aime
AWA: Tu crois simplement... ?
MAODO : Je vis une situation étrange en ce moment. Je pense tout le temps à toi. Tu hantes mes nuits. Cependant, il m'est arrivé à plusieurs reprises de rêver d'une jeune fille qui pleure à cause de moi. Elle s'appelle LAILA.
AWA :Ne prononce pas ce nom devant moi !
MAODO : Laisse-moi terminer. Dans mon rêve cette fille est malheureuse à cause de moi. J'ai l'impression de bien la connaitre. Parfois aussi j'ai l'impression qu'il existe un lien fort entre elle et moi.
AWA: Changeons de sujet. Cette fille doit surement être une sorcière qui veut gâcher notre relation. Parlons uniquement de toi et de moi. Maodo je t'aime très fort. Je suis capable d'exécuter toutes les actions inimaginables rien que pour être avec toi. Je te veux exclusivement pour moi toute seule
MAODO :Je suis à toi. Mmmm cette boisson est exquise. Attends, boit dans ma coupe

Maodo tendit le verre à Awa qui but puis l'embrassa. En dessous de la table, la jambe de Awa effleura celle d'Maodo puis remonta doucement vers son entre-jambe.

MAODO : Que fais tu coquine ?
AWA: Chut...Silence ! Laisse toi faire !

Le pied de Awa s'attarda habilement sur l'entre jambe d'Maodo. Ce qui finit par exciter notre étalon du soir.
Satisfaite de son œuvre, elle se leva et conduisit Maodo vers la chambre. Leurs pieds foulèrent les pétales de rose. Maodo était déjà dans une autre dimension.
A peine la porte de la chambre franchie que Awa se jeta dans les bras de son étalon. Elle se pressa contre lui, avide. Elle se dévêtit et dévoila sa nuisette. Maodo était déjà conquis. Le corps plantureux de Awa aiguisait son désir. Il contemplait la magnifique vision qui s'offrait à lui.

AWA : Je t'appartiens de la tête au pied. Fais de moi ce que tu veux. Je suis ton esclave.

Sans un mot Maodo l'attira vers lui.
Ce soir là, dans l'une des chambres de la villa, résonnèrent des gémissements de bonheur.

Plus loin, dans une autre villa, une autre ambiance régnait.
Une jeune fille, malheureuse, pleurait toutes les larmes de son corps. Son cœur était meurtri. On lui avait volé l'homme qu'elle aimait. Son cœur était en lambeaux. Elle pensa au suicide un instant puis chassa cette idée de sa tête. Elle était une croyante et ne pouvait pas mettre fin à sa vie. Cependant, elle n'avait plus goût à la vie. Elle avait l'impression d'avoir subitement vieillie.

Elle se leva soudain de son lit, se dirigea vers la salle de bain, fit ses ablutions et retourna dans sa chambre.
Laila se mit debout et pria. Elle demanda à Dieu de lui ramener Maodo, l'homme de son cœur qu'elle aimait .

Je vous invite à ne surtout pas ratée l'épisode suivant.

PS: Veuillez notée l'épisode s'il vous plaît et abonnez vous .
Je vous remercie.