LE DÉSIRE DE L'AMOUR ET DE LA TRAHISON

LE DÉSIRE DE L'AMOUR ET DE LA TRAHISON (ÉPISODE 29)

COUMBA alla chez OUSMANE accompagné de Lisa .
À peine arrivé COUMBA commencère à poser de questions à Ousmane en oubliant que Lisa est juste à côté d'elle :

COUMBA : As-tu bien mis le "safara" dans sa tasse de thé?
OUSMANE : Oui, Coumba en plus de cela j'ai versé aussi la potion anti-envoutement dans son verre de lait.
COUMBA : Parfait ! Le marabout avait promis qu'maodo commencera à retrouver ses esprits des qu'il aura bu un peu de cette potion.
LISA : Ho la qu'est ce qui se passe ici COUMBA qu'es ce tu magouilles avec OUSMANE ?
Timbirimbi maintenant tu me cache des choses ?
COUMBA : OUSMANE explique la ce qui se passe s'il te plaît.
OUSMANE : Lisa le prend pas ainsi y'a Laila qui a besoin d'aide à propos de Maodo et d'une certaine fille appelée Awa.
Lisa: Comment ça besoin d'aide et depuis quand Maodo se fait Marabouter .
COUMBA : Depuis qu'il a connu cette bn Awa.
Lisa : Attendez Awa ce nom me dit quelque chose , c'est pas la cousine de RAMA et AIDINA ?
COUMBA : Oui c'est elle!
Lisa : La garçe ,moi qui l'a prennait pour une gentille fille , dite moi où elle habite je vais là coupée ses nichons.
OUSMANE : Ay Lisa wa laisse tomber tous le nécessaire est déjà fait ci y'a pas de changement After fais la ce que tu veux...
COUMBA : J'ai hâte qu'Maodo soit désenvouté parce qu'actuellement Laila souffre terriblement. J'ai de la peine pour elle.
Lisa : Moi aussi j'ai de la peine pour elle. Cette Awa est vraiment une mauvaise femme. Comment peut-on marabouter un homme qui ne t'aime pas pour le contraindre à t'aimer ?
COUMBA :Je me pose moi aussi la même question. L'amour doit être naturel et voulu par chacune des parties.
OUSMANE : Les femmes peuvent se montrer tellement diaboliques
Lisa : Hé attention ! N'oublie pas que je suis aussi une femme
OUSMANE : Toi tu es l'exception, mon Timbirimbi d'amour. Viens ici dans mes bras. Il fait tellement froid ces temps ci....
Lisa: Je suis ta reine. Alors traite-moi comme telle
OUSMANE : Tu exagère
Lisa : Sois romantique
OUSMANE :Volontiers ma chère...
COUMBA : Les tourtereaux je vous laisse vous amusee et Lisa fait doucement OUSMANE est un "ibadou" pieux.

Ousmane se leva de son fauteuil et marcha vers Lisa. Cette dernière gloussa de plaisir quand il l'embrassa par la nuque et au creux de son oreille. Docile, elle se laissa soulever par son homme qui l'emporta dans ses bras.
Ousmane monta donc les escaliers tout en portant Lisa

OUSMANE : Tu es bien callipyge ma chérie....
Lisa :Tu as de la chance de m'avoir. Aucun homme ne peut admirer mes fesses à part toi...

Ousmane soupira. Enfin il atteignit la porte de la chambre qu'il poussa du pied puis, il se dirigea vers le lit et déposa délicatement Lisa . Cette dernière se glissa sous la couette et se couvrit tout le corps.

OUSMANE : Que fais tu encore capricieuse ?
Lisa : Viens me chercher

Ousmane plongea sur le lit et voulu se glissa lui aussi sous la couette mais Lisa l'en empêcha.

OUSMANE : Quoi ? Qui a-t-il encore ? Tu veux me torturer ? C'est cela ?
Lisa : Je veux t'entendre me dire des mots doux. Récite-moi un poème ou des mots d'amour
OUSMANE : Hum ! j'ai la copine la plus capricieuse du monde. Tu es position de force et tu en abuse
Lisa : Je suis toute chaude là. Si tu veux de moi, t'as intérêt à trouver rapidement de l'inspiration
OUSMANE : Soit ! Alors écoute bien ces paroles ; Lisa, tu es la gloire-et l'ornement des femmes, et tu surpasses les femmes du monde entier dans tous les domaines. Ta présence donne des charmes à la vie, et ton éloignement chasse le doux sommeil. Ah ! puisses-tu rester toujours ma compagne, mon amie, ma consolation, ma chérie et la reine de mon cœur.
Lisa : C'est beau. Mais je ne suis pas encore satisfaite...
OUSMANE : Tu abuse de ma patience nak.
Lisa : J'en vaille la peine non ? Et puis, je saurais bien te récompenser
OUSMANE : En silence je t'aime, en secret je t'adore. Tu as su me changer, j'ai appris à t'aimer.
Si un jour je meurs et que tu ouvres mon cœur, tu y verras ton nom gravé en lettre d'or. Es tu satisfaite maintenant ?
Lisa : Oui je suis satisfaite. Si j'étais un juge et toi mon accusé, je te condamnerais à m'aimer pour l'éternité.
Ousmane : Trêve de bavardages ! laisse-moi entrer sous la couette maintenant. Je veux être récompensé de mes efforts...

Lisa émis un roucoulement de joie quand les lèvres d'Ousmane rejoignirent les siens. Elle se sentait femme-comblée dans les bras de son homme. La nuit promettait d'être intense...

Pendant ce temps là, Maodo, couché sur son lit, souffrait de maux de tête. Des images fugaces traversaient sa mémoire. Comme un leitmotiv, une image revenait sans cesse dans ses pensées. Elle représentait une jeune femme qui pleurait toutes les larmes de son corps. Qui était-elle cette femme si malheureuse ? Sans comprendre le pourquoi, il éprouvait de la tendresse pour elle. Soudain, comme une décharge électrique, un nom se figea dans sa mémoire : Laila.
Maodo eut un brusque sursaut et se leva brutalement de son lit. Comme un automate, il répéta inlassablement le nom de Laila à travers ses lèvres. Oui il commençait à retrouver la mémoire. Cependant, deux noms luttaient dans sa tête : Awa et Laila. Une lancinante douleur lui traversa la tête et il perdit connaissance durant un laps de temps.

Au même moment, assise sur sa natte, Laila, les mains levées au ciel, était entrain d'adresser à DIEU une prière. Elle demandait à Dieu de lui rendre l'homme qu'elle aimait. Elle Lui demandait de la protéger contre les manigances de Awa . Elle priait de toute son âme et avec une réelle ferveur. Deux larmes perlèrent de ses yeux à force de prier.
Tout à coup, la sonnerie de son téléphone retentit. Fébrilement, elle décrocha :

LAILA : Allo ?
MAODO : LAILA ? Est-ce bien toi LAILA ?

Le cœur de LAILAA bondit dans sa poitrine. Elle reconnaissait cette voix. Une voix tant espérée, tant attendue.

LAILA : Oui c'est bien moi
MAODO : j'ai vraiment besoin de toi. J'ai besoin de te voir, de te regarder et de te parler
Laila : Mais il fait déjà nuit
MAODO : Qu'importe ! j'ai impérieusement besoin de toi ma Laila
Laila : Heu...J'arrive tout de suite !

Des qu'Maodo eut raccroché, Laila adressa à DIEU des mots de remerciement. Oui sa prière a été exaucée.

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