Durant toute la soirée, Laila était très excitée à la perspective de vivre enfin une relation d'amour réciproque avec Maodo sans interférence d'aucune situation qui pourrait être problématique. BACHIR avait abdiqué et le mariage arrangé avec lui volait en éclat. Enfin elle allait connaitre le bonheur.
Elle prit son téléphone portable et composa le numéro d'Maodo :LAILA : Bonsoir à mon preux chevalier
MAODO : Bonsoir Awa
LAILA : Quoi ? Qu'est ce que tu viens de dire ?
MAODO : Heu... qu'est ce que j'ai dis ?
LAILA : Tu viens de m'appeler Awa ? MAODO : Ai-je bien prononcé le nom de Awa ?
LAILA : Oui ! Pourquoi m'appelles-tu Awa ?
MAODO : J'en sais rien moi. Peut être que cela doit être un lapsus. Ce n'est pas grave LAILA . N'en fait pas une histoire. C'est toi seule que j'aime. Tu es la sultane de mon cœur.
LAILA : Hum...
MAODO : J'espère que tu ne doutes pas de moi ?
LAILA : .....
MAODO : Pourquoi ce soudain silence ?
LAILA : J'avais une bonne nouvelle à te communiquer. Mais tu as gâché la bonne humeur qui m'animait durant toute la journée. Demain je te dirais de quoi il s'agit. Bonne fin de soirée.Sur ce Laila coupa la communication. Maodo était devenu subitement songeur. Que lui arrivait-il ? Depuis peu de temps, il pensait constamment à Awa. C'était comme si l'image de Awa s'était incrustée dans sa rétine et sa mémoire. Même quand il dormait il pensait à Awa . Il ne comprenait donc pas la situation qu'il traversait. Etait-il possible qu'il soit tombé amoureux de Awa. Non, cela ne pouvait pas être de l'amour ! De quoi s'agissait-il alors ?
Pendant ce temps là, Awa et sa maman était en pleine discussion à l'intérieur de leur salon.
AWA :Maman est ce que le philtre d'amour est bien efficace ?
Maman : Oui il est efficace. Sois patiente. Le marabout m'avait dit que dès qu'Maodo aura mangé le repas il va commencer à penser à toi. Ses pensées envers toi seront si fortes qu'il fera tout son possible pour essayer de te rencontrer. Il n'aura aucun répit tant qu'il ne te verra pas. Tu seras victorieuse ma fille. Maodo sera à toi. Je te le garantie
AWA : Je l'espère maman. C'est Maodo que j'aime. Il me le faut absolument sinon je risque de devenir folle.
Maman : Toi tu exagère nak...
AWA : Je n'exagère rien maman. Si tu savais combien je l'aime. C'est mon Maodo et cette sorcière de Laila voudrait me voler l'homme de ma vie. Je la hais, celle là !
Maman : Ne t'en fais pas ma fille. Maodo sera à toi toute seule.Maodo, couché dans son lit, était entrain de faire un étrange rêve. Il rêvait qu'il se trouvait dans une contrée lointaine. Comment était il arrivait dans cet endroit inconnu de lui ? Il ne saurait répondre à cette question. Cependant, il remarquait qu'il était attiré par un effluve odorant qui émanait d'un château. A l'intérieur de ce château se trouvait une belle femme habillait en guerrière. Maodo avait eu un choc a la vue de la guerrière qui avait curieusement le visage de Awa . Cette guerrière lui disait qu'elle l'avait choisi lui, Maodo, pour époux et qu'en tant qu'époux il avait des obligations à honorer. Alors Maodo protesta vigoureusement qu'il n'avait aucun désir d'être l'époux d'une guerrière. Cependant, malgré ses dénégations, la guerrière au visage de Awa l'obligea à accepter la relation et à consommer le mariage.
Maodo se réveilla soudain en sursaut. Mentalement, il se disait que son rêve était fort curieux d'autant plus que la guerrière avait le visage de Awa. Awa? Pourquoi hantait-elle ses nuits ? Qu'est ce que cela voulait dire ? Maodo était confus.
Le lendemain, après son jogging matinal, il alla s'assoir sur la falaise au bord de la plage. Il resta de longues minutes à contempler en silence l'océan atlantique. Curieusement, à la place de l'océan atlantique, il voyait l'image de Awa. Il pensait intensément à elle et il ressentait l'impérieux besoin de la voir et de lui parler. Oui il fallait qu'il la voie pour être apaisé.
Alors, tel un automate, ses jambes l'entrainèrent chez Awa. Il sonna sans être conscient de ce qu'il faisait ni de ce qui l'amenait dans cette maison. Il entendit des pas puis la porte fut ouverte.
Awa se trouvait devant lui et arborait un large sourire.AWA : Maodo quel bon vent t'amène ?
MAODO : Heu je ne sais pas...j'ai fait un peu de jogging et comme je passais dans le coin...
AWA: En tout cas je suis contente de te voir. Viens, entre un instant. Rien ne presse.AWA prit la main d'Maodo et l'entraina dans le salon. Elle lui servit du jus de bissape mais en prenant bien le soin d'y ajouter le philtre d'amour que lui avait donné le marabout.
Maodo but goulûment. Curieusement, la vue de Awa lui fit du bien et maintenant il se sentait apaisé. La présence donc de Awa était réconfortante. Il discuta de longues minutes avec elle avant de rentrer chez lui. Durant toute la journée, il ne cessait de penser à elle.Ainsi donc, peu à peu, Maodo ne pensait plus à Laila.
L'image de Awa avait gommée celle de Laila.Pendant ce temps là, Laila s'inquiétait. Cela faisait maintenant une journée entière qu'elle n'avait reçut aucun appel téléphonique de son homme. Que se passait-il ? Est-ce que Maodo la trompait ? Etait-il en colère contre elle ? Elle était désemparée !
Mille pensées toutes plus loufoques les unes que les autres trottaient dans sa tête. Elle se sentait subitement mal. Quelle honte elle aurait s'il la trahissait !
Elle frissonna d'horreur rien qu'en imaginant cette perspective. Il fallait qu'elle fasse réagisse.
Elle s'habillât en hâte et fila tout droit chez COUMBA.
Elle trouva cette dernière entrain de s'affairait dans la cuisine. Après l'avoir salué, elle déclara à Coumba qu'elle voulait lui parlé en aparté. Cette dernière l'invita alors dans sa chambre et ferma la porte.COUMBA : Nous sommes seules maintenant. Que se passe t-il Laila? Tu m'inquiètes. Tu as une mine abattue. Parles-moi !
Laila éclata soudain en sanglots. Son corps était secoué de spasmes. Coumba la prit dans ses bras et la consola.
COUMBA :Ne pleure pas toi aussi. Dites moi plutôt ce qui te met dans cet état.
LAILA : Je suis désemparée Coumba et inquiète. C'est à propos d'Maodo. Cela fait maintenant quelques temps qu'il ne m'appel plus ni ne m'envoie des messages. Alors qu'il ne pouvait pas rester pendant une seule heure sans m'envoyer de texto. Et pour comble de malheur, la dernière fois que lui ai parlé il m'a appelé Awa.
COUMBA : Awa? Comment cela ?
Laila :Oui il m'a appelé Awa. Est ce qu'il me trompe avec Awa? J'ai si mal d'autant plus que j'ai repoussé BACHIR, un homme bien, que mes parents avaient choisis pour être mon époux. Si Maodo me trahit j'aurai vraiment honte auprès de ma famille.
COUMBA : Non ! Il ne peut pas te tromper. Je le connais et j'en suis sure et certaine de ses sentiments vis-à-vis de toi. C'est louche tout cela !
LAILA : Que dois-je faire ?
COUMBA : Laisse-moi d'abord en parler à OUSMANE. Lui, il est le meilleur ami d'Maodo et il est au courant de tout ce qui se passe dans sa vie. Pour l'instant rassure-toi. Nous allons éclaircir toute cette situation. N'oublies pas qu'Maodo avait repoussé Awa et lui avait signifié que c'était toi LAILA qu'il aimait. Je suis certaine que c'est AWA qui est derrière toute cette perturbation. Je sais ce dont elle est capable. Mais rassure-toi. Je suis ton amie et nous nous battrons de toute notre énergie pour défendre nos amours.
LAILA: Merci COUMBA.
COUMBA: Ne me remercie pas. Tu ferais pareil si j'étais dans la même situation que toi.Coumba raccompagna Laila chez elle. Intérieurement, elle pestait contre Awa. Son intuition lui disait que c'était cette dernière qui était à l'origine de toute cette situation.
Je vous invite à ne surtout pas ratée l'épisode suivant .
Des moments de folies vont y passer.PS: Veuillez notée l'épisode s'il vous plaît et suis ouvert aux critiques .
Je vous remercie.
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LE DÉSIRE DE L'AMOUR ET DE LA TRAHISON
DragosteCette histoire est vraiment indomptable. Si vous êtes fans des chroniques " amoureux , amitiés, trahison..." je vous invite à lire pour vous divertir... Vous ne regretterez pas d'être passé. Stp notez la après