Fake love - Todobaku

4.

Ce chapitre est un peu nul parce que j'ai décidé de changer mon idée de base... le prochain chapitre sera beaucoup mieux je vous rassure !
J'ai essayé de rendre moins attardé mes protagonistes sous les conseils de ma petite sœur 😭😭
Bonne lecture mes amours.

Point de vue Shoto

Katsuki vient de rentrer mais j'ai cru entendre du chahut derrière lui donc je suppose qu'il doit être bien accompagné. (Sûrement accompagné de bienfaiteurs lol).
Je ne sais pas pourquoi mais je suis un peu stressé. Après tout je ne sais pas si il leur a expliqué notre situation, si il a honte de moi, si il dit du mal à mon sujet à ses amis ou si il avait oublié mon existence. J'hésitais entre montrer mon « visage sympathique » ou opter pour garder un visage neutre, voir presque antipathique.

Soudain Katsuki et ses amis mirent fin à mes réflexions, pénétrant dans la cuisine.

- Je vous présente euh... Shoto Todoroki. Fit l'explosif en me désignant.

Je dis simplement un signe de la main, timide.

- Waaah quel ténébreux~ Soupira d'aise une brune.

Je ne pus m'empêcher de rougir. Je n'avais certes jamais douté de mon charme indéniable mais je n'arrive toujours pas à m'habituer aux compliments.

- T'as l'air trop cool mec ! S'exclama un blond, avec quelques mèches brunes.

Bakugô les fit taire en leur envoyant un regard noir qui voulait sûrement signifier « Fermez vos gueule ».
Katsuki semble très respecté puisque automatiquement ils se calmèrent et se présentèrent sagement tour à tour. Je suis toujours plus impressionné par Bakugô...

Rapidement ils oublièrent ma présence et reprirent leur discussions.
Je repris donc ma énième lecture du journal.

Soudain je sentis un souffle chaud dans ma nuque. Je sursautai et vis mon fiancé.

- Calme toi double face, je regardais juste ce que journal avait de si intéressant pour captiver autant ton attention. Expliqua ce dernier.

Je soupirai bruyamment mais je compris que ma réaction précédente était sûrement exagérée.

- Je me sens fatigué, je vais me retirer. Au revoir, faites attention en rentrant chez vous. Dis-je.

Je quittais la pièce le plus vite possible. Essoufflé j'indiquai un étage au hasard cherchant seulement à fuir la situation. Je sortis de l'ascenseur et me rendis compte que j'étais arrivé dans une sorte de serre. Je ne pensais pas qu'il y avait ce genre d'endroit dans l'immeuble des Bakugô.

Je m'installais sur une sorte de balançoire suspendue à un arbre. Je fermais les yeux et me concentrais sur le vent qui glissait sur ma peau, emportant mes cheveux.
Je ne savais pas combien de temps s'était écoulé mais la nuit était tombé. Lorsque ma vue fut à nouveau claire je vis une personne devant moi. Elle était proche, trop proche. Les traits de son visage me sont familiers mais je n'arrive pas à me concentrer suffisamment pour mettre un nom à cette personne. Mais étrangement sa présence me soulage, je sens mes paupières s'alourdir.
Quelques minutes après ce fut le vide, je m'étais endormi.

- Tu foutais quoi ? Hurlai mon fiancé à mon chevet.

Je venais à peine de me réveiller qu'il m'agresse. Décidément je ne m'habituerai jamais à son tempérament de feu.

- Ça ne te regarde pas. Dis-je.

Je pensais en avoir fini avec cet interrogatoire mais visiblement Katsuki était d'humeur à me saouler. Qu'il retourne avec ses amis et qu'il continue de m'ignorer au lieu de se mêler de mes affaires !!

- Pourquoi tu t'énerve double-face, c'est mon rôle ça.

- Je fais ce que je veux, autrement dit si je le veux je peux m'énerver. Tu n'as pas mieux à faire plutôt que de venir t'embrouiller avec moi ?

- Ça ne te regarde pas. Répondit mon fiancé, un sourire en coin.

- Bon pas que tu m'ennuie mais... réflexion faite si tu m'ennuies alors je m'en vais.

Alors que j'allais partir, je me fis stopper net par Bakugô.

Son regard avait changé. Il était noir, montrant une colère mêlée à de la haine.
Je déglutis.

- SALE MERDEUX !!! J'ESSAIE D'ÊTRE SYMPA PAS POUR QUON ME PRENNE POUR DE LA MERDE, PARCE QUE CEST TOI LA MERDE. Hurla le blond, visiblement contrarié.

- Je ne me rappelle pas t'avoir demandé d'être sympa à mon souvenir. Je sais que t'aimes aider les gens et tout mais je n'ai pas besoin de ton aide! Répondis-je.

Je ne suis pas doué pour calmer les tensions et encore moins pour montrer toute forme de faiblesse alors la seule issue est une dispute je suppose.

Bizarrement Katsuki sembla se calmer et reprit son souffle.

Il me prit par le col.

- En tout cas souviens toi de ce que je vais te dire : reste à ta place, ne me considère plus. Vois moi comme un ennemi sous ton toit. Abandonnons l'idée d'une quelconque amitié ou autre connerie du genre. Tu vas enfin rencontrer le vrai homme que tu vas épouser.

Sur ces paroles peu rassurantes, il me jeta au sol et quitta la pièce qui s'avérait être une infirmerie. Je commence à douter de l'âme charitable de mon fiancé au vue de son comportement clairement égoïste et explosif.

Dans quelle foutoir je me suis embarqué. J'avais envie de hurler mais encore une fois, au fond j'étais terrorisé rien qu'à l'idée de vivre dans ce lieu inconnu pour toujours. Alors je ne fis rien, espérant que quelque part tout ça ne soit qu'un mauvais rêve, qu'un mirage créé par mon subconscient pour me punir.