Fake love - Todobaku

12.

NOTE D'AUTEURE :
Je suis en retard car je voulais corriger le chapitre avant de le publier mais la flemme l'a emporté sur la responsabilité et du coup j'ai rien corrigé du tout, lol. Et étant donné que je sais que j'aurais la flemme de le faire avant l'apocalypse bah je vous le poste tel quel. Donc clairement y'a sûrement des fautes, des incohérences et surtout c'est sûrement nul mais c'est la vie écoutez.

Pdv Shoto

J'appuyai sur la sonnette. La porte s'ouvrît presque automatiquement.

Cela ne présageait rien de bon. Ma venue était t'elle si prévisible que ça ?
Je me sens si honteux, je déteste ce sentiment d'infériorité mais je ne peux me résoudre à faire marche arrière.

Au rez-de-chaussée un portier m'accueilli d'un regard suspicieux sûrement peu habitué à des visites.

- Vous êtes ? Demanda ce dernier d'un ton froid.

- Todoroki Shoto. Je viens voir M. Bakugo.

- Oh. Suivez-moi. Répondît le portier, qui au final devait sûrement être majordome.
Je pus l'entendre murmurer « j'en connais un qui va être content ».

Je regrettai déjà d'être ici, dans cette tour hostile. Mais les regrets j'en ai beaucoup trop pour en prendre compte désormais.

Il m'amena jusqu'à l'ascenseur principal et c'est sans grande surprise qu'il appuya sur le bouton indiquant le plus haut nombre.
Arrivé à l'étage désiré il m'abandonna seul face à une énorme porte fraîchement repeinte.

C'était la dernière étape.

J'avais encore l'occasion de faire demi-tour, de chercher une autre issue pour sortir ma famille de la misère ou même changer de vie comme je l'ai toujours voulu.
Sauf que je ne peux plus fuir comme je l'ai fais il y a 4 ans. Je n'ai plus 17 ans, j'en ai 21 désormais.
Je suis un homme, et les hommes ont des responsabilités.

C'est donc déterminé que je frappai deux grands coups dans la porte de bois.

- Entrez. Gronda une voix rauque que je devinait appartenir à l'hôte de maison.

Sa voix confirmait bien la situation. Katsuki n'avait plus sa voix de gamin retardé, agressive qui te tuait les tympans. Non désormais il avait une voix d'homme grave à te statufier sur place.

- J'ai dis entrez. Répéta Katsuki visiblement impatient.

J'obéis, j'étais là pour le voir non ?

Rapidement je me retrouvai face à cet homme et à cette vue la haine que je lui vouais que je pensais s'être atténuée avec le temps ressurgit.

- Oh, mais qui vois-je, Todoroki ? Ricana le blond.

- C'est super, tu n'as pas besoin d'un rendez-vous chez l'ophtalmologue ça te laisse du temps à m'accorder dans ce cas. Dis-je en levant les yeux au ciel.

Pas la peine de vous dire que ma répartie l'a braqué. Son sourire mauvais avait laissé désormais place à une expression hautaine.
Il me jaugea du regard puis soupira bruyamment et prit place à son bureau.
Il positionna sa jambe droit sur sa jambe gauche, ses bras en appuis sur ses coudes et son menton reposant au sommet de ses poings.
Cette posture servait à me rappeler qu'il dominait l'échange.

J'étais sur son territoire, désespéré et démuni et visiblement il le savait.
Je ne savais pas ce qu'il savait exactement mais il savait un truc en tout cas, bref.

- Tu veux quoi Todoroki ? Je suis occupé contrairement à tes dires.

- Simple visite de courtoisie. Répondis je simplement.