Au fond d'un lit trop blanc, bordé jusqu'aux oreilles,
Git le corps d'un souffrant auprès de qui je veille.
On reconnait à peine et les yeux et la voix
Qui sont bien siens pourtant, je le sais, je le vois !
Quelques jours ont passé qui semblent des années...
Sur ce visage aimé, le mal a profané
Jusqu'à mes souvenirs.
La mort est bien avide ;
Elle s'agrippe à ton cœur, te fait le regard vide.
Nous parle un ange en blanc qui me prépare au pire,
Car l'heure est aux adieux, et au dernier soupir.
Tu tiens encor ma main... Toi, ta peau est si fine !
Et peu à peu tu pars, au bras de la morphine...
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© Clelia Maria CASANOVA - 13 janvier 2019
Je ne sais pas si j'arriverai à un âge avancé, qui connait son destin ? Mais je ne crois pas que j'attendrai ainsi que la mort m'emporte. Cette lente agonie si dégradante, sous le regard des siens, c'est une atrocité...
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En Vers et contre tous - Tome II
Thơ caLa suite du journal poétique d'un Coquillage globalement allergique au monde des humains... Poèmes majoritaires, mais quelques textes courts. J'écris comme je pense, et à vos yeux je livre Tout ce qui me construit, les mots qui me délivrent, Ma poés...