Sur les sarments de vigne il pend de vertes grappes
Que le gel adoucit, ô tardives agapes !
Le printemps est bien loin, pourtant il se prépare,
Les bourgeons ont gonflé, germes rougis d'espoir.
Flotte un léger parfum, sucré, dans l'air du soir :
Une rose a poussé, fragile et dérisoire ;
Pour défier l'hiver elle ouvre sa corolle,
Mais le froid de la nuit la retourne au shéol.
--------------------------
© Clelia Maria CASANOVA - 16 décembre 2018
Je ne sais pas vous, mais moi, il n'y a guère que la neige pour me réconcilier avec l'hiver... 😅 Mes pauvres roses... 😔
VOUS LISEZ
En Vers et contre tous - Tome II
PoesíaLa suite du journal poétique d'un Coquillage globalement allergique au monde des humains... Poèmes majoritaires, mais quelques textes courts. J'écris comme je pense, et à vos yeux je livre Tout ce qui me construit, les mots qui me délivrent, Ma poés...