Sur tous mes souvenirs je referme la porte...
L'empreinte de tes bras, comme un reste de vie
Est gravée en mon cœur que le chagrin emporte ;
Puisqu'ici rien ne dure et que tout m'est ravi,
Je cherche ton regard sur des photos jaunies,
Les traits de ton visage à présent disparu,
Maquillé, travesti pour la cérémonie.
Devant ton corps raidi couvert d'un linge écru,
Famille et relations passent pour leurs adieux...
Je crois te voir bouger mais ton front est glacé,
C'est juste un courant d'air qui joue dans tes cheveux,
Recréant sous mes yeux l'illusion du passé,
Et mon espoir retombe, utopique et grotesque :
Ce que la mort emporte elle ne le rend jamais ;
Ce ne sont là que tristes rêves ubuesques,
Il faut lâcher la main de ces gens que j'aimais...
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© Clelia Maria CASANOVA - 18 janvier 2019
Ce texte-ci me semble un peu moins noir que ce que j'ai écrit ces quelques jours, donc je le partage... Ce sera probablement le dernier sur ce thème, enfin j'espère...😅
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En Vers et contre tous - Tome II
PoetryLa suite du journal poétique d'un Coquillage globalement allergique au monde des humains... Poèmes majoritaires, mais quelques textes courts. J'écris comme je pense, et à vos yeux je livre Tout ce qui me construit, les mots qui me délivrent, Ma poés...