Chapitre 24

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Bonjour ( ou plutôt bonsoir) à tous ! Je poste à cette heure-ci car demain je pars en Norvège et je ne sais pas si j'aurais le temps de poster ! Alors autant le faire maintenant.
C'est l'avant-dernier chapitre vous vous rendez comte ? Je devais presque être guérie à ce moment-là XD
Bonne lecture !

Vendredi.
Marianne a fait un gâteau aux carottes pour mon père et moi. Je dois avouer que c'était bon ( est-ce que cette anecdote en valait la peine? Non. )
Là, j'arrive devant ma salle de cours, et je fonce vers Caleb.

- Je ne suis pas la waifu de Jude !

Il cligne des yeux en me regardant, tentant sûrement de se remémorer de quoi je parle.
Puis il émet un ricanement digne du Joker, dans Batman.

- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? Je fulmine en croisant les bras.

- T'as pensé à cette ridicule phrase toute la nuit, et tu prétends ne pas être amoureuse de lui ?

- J'ai jamais dit ça.

- Donc tu avoues ?

- Mais avouer quoi ?! Je suis pas amoureuse ! L'amour, c'est débile. Ça sert à rien du tout, à part à rendre les gens malheureux ! JE SERAI JAMAIS AMOUREUSE, TU M'ENTENDS ?!

Il est un peu choqué par ma violente réponse. Moi-même, je ne sais pas trop ce qui m'a pris. J'ai dit ça en pensant à mon père, qui n'est pas capable de garder une femme plus de deux mois. Parce qu'il ne peut pas oublier ma mère, et ça rend tout le monde malheureux.
L'amour, ce n'est qu'une perte de temps et d'énergie. Je n'ai pas besoin de ça.

- Ton ex t'as quittée et tu l'as pas supporté, c'est ça ? Suppose, à tort, Caleb.

- Non. Tu comprends rien.

Je tourne les talons pour m'enfuir, je ne sais pas exactement où, mais je veux juste arrêter de parler avec Caleb. Ne parler tout simplement avec personne.
Mais Véronique me bondit presque dessus, les yeux remplis d'espoir.

- Tu as parlé à Alan ?

Je sens la moutarde me monter au nez, et je réponds d'une voix sèche:

- Oui, et il t'a oubliée ! Alors prend exemple sur lui, parce que C'EST TERMINÉ ! Mets-toi ça dans le crâne.

Elle semble sur le point de pleurer, choquée par ma violence. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais finit par abandonner et retourne au fond du rang, triste.
Je me sens mal. Si mal que je décide de m'éloigner un peu de la classe et cours vers les toilettes, histoire de calmer mes émotions trop virulentes.

Je me regarde dans la glace.
À quel moment ai-je décidé d'être aussi méchante ? Je n'en sais rien. C'est comme si la mauvaise partie de moi ressortait lorsque je me sens en colère, triste, ou vulnérable. Ou un mélange de tout ça, comme c'est souvent le cas en ce moment.
Je soupire. Même moi, je n'arrive pas à me comprendre. J'ai l'impression d'être un casse-tête chinois à moi toute seule.
La seconde sonnerie retentit. Si je ne bouge pas maintenant, je serai définitivement en retard.
Je décide de retourner en cours: ça ne sert à rien de sécher, et je n'ai surtout aucune raison valable.
J'entre finalement avec deux minutes de retard, mais ce n'est pas important. Le prof ne nous engueule pas pour ça.

~~~

Heure de la pause déjeuner.
Je mange avec Haru, seulement toutes les deux cette fois-ci. J'ai envie de m'éloigner un peu du club de foot pour une fois.

- Et là, j'ai dit à Véronique que c'était terminé et qu'il valait mieux qu'elle l'oublie. Depuis je me sens mal...

- Pourtant c'est la vérité, non ? Objecte Haru en croquant dans une pomme trop verte.

Alternative Universe [Inazuma Eleven]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant