et si...

Si ils avaient survécus, je ne serais pas seule.
Si ils n'étaient pas morts, je n'aurais pas mal.
Si ils n'avaient pas disparus, Anaïs n'aurait pas rechuté.
Si ils étaient juste partis, je ne serais pas orpheline.
Si ils étaient vivants, je n'aurais jamais atterri chez cette co***** qui me sert de cousine.
Si ils ne m'avaient pas abandonnée, je n'aurais pas a les venger.
Si j'étais assez forte, j'aurais combattue a leur côtés.
Si j'avais pue, je l'aurais tué.
Si je n'avait pas écouté maman, je serai morte.
Si j'étais morte, Lucy ne serait pas emmerdée par une gamine de 13 ans. Si rien de tout cela n'était arrivé, j'aurais encore mes parents, je ferais encore la misère aux autres enfants en entrainant Anaïs dans mes conneries, je n'aurais jamais du risquer ma vie pour les venger. Mais ma vie n'est plus comme avant. Tôt ou tard, mes démons me rattraperont, encore plus impitoyable qu'avant. Et ils ne me laisseront tranquille que lorsque je les aurai venger. Assassins, prenaient garde. Je retrouverai une vie normale, avec pour seule confidente Anaïs.
Et si... Et si... C'est deux petits mots trottent dans ma tête depuis trois mois. Que n'aurais-je pas donner pour ne pas comprendre leur sens. Et si je réussissais ma vengeance, je menerai une vie normale. Sans parents, sans amant ni enfants, mais une vie quand même.
Et si j'arrêtai de réfléchir, peut-être que j'arriverai a dormir. Impossible. Je me retournai dans mon lit et continua a penser.
Et si... Et si je faisais chier Lucy ? Ma "merveilleuse" cousine avait un don pour me faire sortir de mes gonds, a mon tour de jouer. Je me levai, et alla dans la chambre de Lucy. Je déchirai toute sa garde robe, bousillai tout les talons des chaussures, détruisit tout son maquillage. Je fis venir un seau a moi, avec mon pouvoir. Je l'accrochai au plafond et mis une corde au bout. Dès que ma chère cousine tirera sur la corde dans son sommeil, l'eau tombera sur elle. Elle serra la corde dans sa main et je retournai dans ma chambre. J'allais continuer mes réflexions sur l'enfer que je pourrais lui faire vivre.
Et si... Je n'eus pas le temps de continuer, Lucy venait de se réveiller en tirant sur la corde. J'étais morte de rire dans ma chambre. Elle sortit de sa chambre saccagée, trempée. Cela eu pour seul effet de faire redoubler mes rires. Elle se dirigea a grand pas vers moi et me dis d'une voix glaciale :
- Je vais vraiment finir par t'envoyer a l'orphelinat. Je serais enfin débarrassé de cet enfant détestable !
Je ne riais plus. Mes yeux lançaient des éclairs. Je lui répondis moi aussi d'une voix glaciale, qui n'avait rien à envier a celle de Lucy,
- Je serais bien mieux a l'orphelinat que chez toi ! Je serais enfin débarrassé de ma connasse de cousine, qui pense qu'elle a du pouvoir alors qu'elle n'est rien de plus qu'un moucheron que je pourrai écraser en deux secondes crono. Arrête de te croire plus forte que tu ne l'es. Alors vas-y, envoie moi a l'orphelinat. Rien ne peut être pire que de vivre ici. Avec toi.