Chapitre 17

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Bonjour tout le monde ! Dans ce chapitre, ils partent normalement pour Paris, Lyon et Marseille, mais je n'en décrirai qu'un, sinon ce sera trop long ! Il y aura aussi un changement de point de vue. Bonne lecture !

Je réveillai tout le monde et arrivions à l'heure a la gare. Le train direction Paris était à l'heure, parfait. Dans le train, nous mettions au point notre plan.
- Je récapitule, on cherche l'entrepôt, dont on connais à peu près l'emplacement, on entre, on se bat si besoin, si Julia est la, on l'emmène et on la soigne, sinon on continue. Ça va ?
- Ce n'est pas très compliqué, nous allons y arriver. Acquiesça Ryder.
- La seule chose qui me pose question, c'est si on se bat. Vous avez acquit une superbe technique mais je n'ai pas vu votre dernière séance d'entrainement, je ne saurai pas dire si vous êtes prêt.
- Si on trouve Kerr mais que Lilia n'est pas la, on fait quoi ? Demanda Yasmine.
- On passe au plan B, on enlève son bras droit et on le fait parler.
- Et si on est séparés ? Proposa Saia.
- Écoutez, on va pas faire toutes les situations, on retrouve Julia et on rentre a l'orphelinat entier. Ça va ou pas ?
- Ne t'en fais pas Lil'. Tout ce passera bien. Me rassura Ryder en me prenant la main.
- Merci. Oliver, tu vas bien ? Tu n'as pas l'air en forme.
- Si si, t'inquiète pas. Je suis juste fatigué. Je vais essayer de dormir un peu. A tout a l'heure.
Finalement, tout le monde s'endormit à part Ryder et moi.
- Ry', qu'est ce qu'il a Oliver ?
- Je sais pas princesse. Il est bizarre en ce moment.
- On veillera sur lui. Ry' ?
- Oui ma Lil' ?
- J'ai peur...
- Raconte moi.
- J'ai peur de ne pas retrouver Julia, de ne pas y arriver. Que vous mourriez tous. De me retrouver seule. J'ai peur que mes parents aient honte de moi si je n'y arrive pas. C'est vrai, il prend un peu plus de grandeur chaque jour, comment une gamine dans mon genre pourrait le tuer ?
- On retrouvera Julia coûte que coûte, je te le promets. Tes parents, ils t'aiment quelque soit tes choix. Si tu as un doute, tu as juste a regarder les étoiles, et a les trouver. Ils brilleront tellement fort, que tu auras l'impression qu'ils sont toujours la. Pour ce qui est de Kerr, tu n'es pas seule, nous t'aiderons. Tu es plus forte que tu ne le crois ma Lil'. Kerr sera mort avant d'avoir pu essayer sur toi.
Je me mis dans ses bras et enfouit ma tête dans son cou.
- Je sais mais j'ai tellement peur... Anaïs est morte, je n'ai plus de repère. C'était mon phare depuis ma naissance.
- Calme toi, il fait peut être nuit pour l'instant, mais très vite tu te rendras compte que tu peux voir la lumière, que le jour s'est levé.
- Un peu trop poétique a mon goût, mais assez philosophique pour que ça me remonte le moral. Merci Ry', t'es le meilleur.
- Le train entrera en gare dans quelques minutes. Merci de bien vouloir récupérer vos bagages.
Je réveillai les trois autres,récupérait nos bagages et sortit a l'air libre. Je respirai profondément et me tourna vers les autres. Prise d'une impulsion, je les pris dans mes bras. Nous rejoignions l'hôtel où Yasmine avait réservé une chambre pour mettre nos bagages. L'hôtesse nous regarda bizarrement, trop longtemps a mon goût. Je la fixai aussi tout en me rapprochant. Ryder posa sa main sur mon bras me je l'ignorai délibérément. Je me rapprochais encore et pu apercevoir un tout petit tatouage. L'insigne des Faindes.
- Les amis, nous avions besoin d'un Fainde pour notre plan B ? En voilà une.
- Ou est Julia ? Demanda Oliver, agressif.
- C'est ta petite copine ? Elle éclata de rire. Elle doit être en mauvais état. Le Maître la bien amochée. Mais elle est coriace. Elle n'a pas encore parlée, mais ça ne va pas tarder.
- Ou est-elle ?! Hurla Saia.
- J'en sais rien... Dit-elle en faisant la moue. Mais ça tombe bien de vous avoir sous la main, je dois savoir ou vous allez après.
- Ok on va vous le dire.
Elle se rapprocha en tendant l'oreille. Je murmurai :
- Retrouver Julia.
Elle poussa un cri rageur et s'éloigna. Nous montions, je vidai mon sac et mis des choses plus utiles dedans. Puis, je demandai aux autres de s'asseoir autour de moi, ce qu'ils firent. Je disposai les objets et en fit voler un. Ils répétèrent mon mouvement et y arrivèrent tous. Nous travaillions comme ça pendant 2 bonnes heures. Puis, décidant qu'ils étaient prêts, je me levai, pour les féliciter. Si nous ne battions pas nos ennemis, si ennemis il y avait, j'étais vraiment une prof nulle. Nous sortions de l'hôtel, non sans jeter un regard noir charbon a la Fainde. Après une demi-heure de marche, je me rapprochai de Yasmine qui avait prit le plan.
- Alors, on arrive bientôt ?
- Je dirais dans une heure. Il est vraiment paumé !
- Tu es sûre que nous allons dans la bonne direction ?
- Aussi sûre que tu t'appelles Lilia Berd.
Je lui souhaitais bonne chance et rejoignis Ryder. Pendant le reste du trajet, personne ne parla. Nous étions tous dans nos pensées, focalisés sur deux sujets : dans quel état allons nous retrouver Julia et comment ferons nous si nous sommes attaqués. Nous nous étions entraînés, mais personne ne pouvait s'empêcher de se dire qu'ils n'avaient pas le pouvoir de naissance et qu'a tout moment, il pouvait partir en vrille. Surtout en sachant que le mien partait déjà en vrille. Je le contrôlai mais pas tout le temps. Je me souvenus d'une discussion que j'avais eu avec mon père.
Flash back :
- Lilia, ton pouvoir, c'est toi. Vous ne faites qu'un. Si tu ne contrôles pas tes émotions, tu ne contrôle pas ton pouvoir et inversement.
- Mais papa, quand je suis en colère, il fait n'importe quoi !
- Tu dois garder ton sang froid. C'est comme en équitation, c'est toi qui dirige, pas le cheval. Et bien la, c'est pareil. Concentre toi Lil', tu vas y arriver.
***
- Écoute moi bien Lilia, si un jour tu dois apprendre le pouvoir a quelqu'un, rappelle toi ce qu'on a dit à propos des émotions. Cette personne doit tellement vouloir réussir que le pouvoir le ressentira. Il sera attiré par cette personne. Avec un peu de volonté, on obtient tout ce qu'on veut.
Fin du flash back
- Les amis, arrêtons nous deux minutes. Je viens de me rappeler une discussion avec mon père. On parlait de l'apprentissage au pouvoir. Il disait : "avec un peu de volonté, on obtient tout ce qu'on veut". C'est ça qu'il me manquais ! C'est la seule chose que je ne vous ai pas appris. Vous devez tellement le vouloir que ça en deviendrait vitale pour vous. Avec le pouvoir, nous faisons qu'un. On apprend pas le pouvoir, on la ou on la pas. Et vous, vous l'avez. Essayez de contrôler mes mouvements. Ryder, vas y en premier.
Il ferma les yeux et tendit le bras. Une lueur doré vint l'entourer et je me sentis entravé, comme si je n'étais plus maître de mon corps. Il relâcha son bras et en même temps la pression. Je courus vers lui et le prit dans mes bras.
- Tu as réussi ! A toi Saia !
Je me sentis de nouveau emprisonnée. Quand la pression se relâcha, je la félicita a son tour. Puis Oliver et Yasmine réussirent aussi. J'étais tellement contente que je ne vis même pas l'entrepôt a une centaine de mètre. Oliver lui, ne manqua pas de nous le faire remarquer.
- Navire ennemi en vue ! A bâbord toute ! A l'attaque !!
Nous rigolions en le voyant partir a toute allure. Nous le suivions en courant mais il se stoppa net et Yasmine lui fonça dedans. Elle bafouilla, gênée. Personne ne l'avait remarqué à part moi, mais elle avait rougie. Notre petite Yasmine serait-elle amoureuse ? Je n'eus pas le temps de continuer ma réflexion, que Ryder demandait à Oliver pourquoi il s'était arrêté aussi rapidement. - Y a quelqu'un a l'intérieur. Je l'ai vu par la fenêtre. - Ok. Alors, j'y vais en première. Si la voie est libre, je vous envoie des étincelles vertes. Sinon, vous ne bougez pas. Si dans 30 minutes je ne suis pas revenue, vous retournez a l'hôtel. Je vous rejoindrai là bas. Vous avez quelque chose a rectifier ? Ryder, ça va ? Il avait serré les poings et mordait sa lèvre. - Autant d'habitude je suis d'accord avec tes plans foireux, autant la pas. Non mais tu es folle ? D'abord, tu n'iras jamais là dedans seule. Ensuite, si tu ne revenais pas, tu crois vraiment qu'on va rentrer sagement ? Bien sur que non, on vient te chercher ! Et le dernier, tu n'iras JAMAIS la dedans toute seule pendant une demi-heure, sans qu'on vienne te chercher.
- Si tu veux. T'es vraiment une tête de mule quand tu t'y mets. Donc, rectification. A cause de Ryder, Nous allons à deux à l'intérieur. Si la voie est libre, un de nous vient vous chercher. Sinon, on envoie des étincelles rouges. Si nous ne revenons pas dans la demi-heure, appelez la prof de chimie avec ce numéro. Vous lui direz : Bonjour Mme Kerr, c'est Olindo et Yasamin, notre dernière pizza et notre dernier tacos ont été commandés. Ils ont été livrés chez votre meilleur ami, dans le centre de Paris. Nous avons besoin de ravitaillement tout suite ! Dépêchez vous. Et vous raccrochez. Nous l'avons mis au point avant-hier au cas où.
Bien, allons y Ry'. A toute suite les amis !
Nous continuions notre route jusque l'entrepôt. Je lançai un regard a Ryder en hochant la tête, avant de défoncer la porte avec le pouvoir. Quelqu'un vint voir ce qu'il se passait, mais Ryder l'envoya contre le mur. A l'intérieur, il n'y avait pas grand monde et grand chose, ce qui nous facilita la tâche. Ryder partit chercher les autres, pendant que je commençai l'inspection des lieux. 2 heures plus tard, nous devions nous rendre a l'évidence, Julia n'était pas ici. Nous resortions, penauds. J'avais espérée pendant quelques instants que Julia si trouverait, mais a bien y réfléchir, cela semblait trop simple qu'elle soit dans le premier. Nous réparations a l'hôtel, la mort dans l'âme.

Les visites des entrepôts de Lyon et Marseille se passèrent identiquement, pas de trace de Julia. Nous continuions, a avancer dans notre parcours, mais chaque jour qui passait, nous perdions un peu plus espoir... Et si...

***

Pdv Julia.
Je me réveillai, lentement. Je souffrais, j'avais mal, froid, faim... Je regardai autour de moi, je ne reconnaissais rien. Je savais que j'étais dans une cellule, il ne fallait pas être Sherlock pour le deviner, mais pourquoi ? Je ne me souvenais de rien. Ou étais Lilia, Ryder, et les autres ? Quel jour étions nous ? Comment allaient-ils ? QU'EST CE QUE JE FAISAIS LA ?
Je vis quelqu'un s'approcher. J'espérais de tout coeur que ce soit Lilia, mais je savais que c'était impossible. C'est seulement quand il ouvrir la grille de ma prison, que je compris. J'étais chez les Faindes. Tout me revenait en mémoire, la visite chez Anaïs, Kerr qui a débarqué, Lilia qui tombait, quelque chose qui m'a percuté, contrôlé, emprisonné. J'étais prisonnière de mon propre corps. J'étais spectatrice. Puis, je m'étais évanouie en arrivant près de lui. Je me souvenais avoir été ballotée dans tout les sens. Enfin, cela voulait dire que Lilia et les autres s'en étaient sortis. Je soupirai, qu'est ce que je vais faire ? Je sentis ma tête partir en arrière, c'était le Fainde qui était arrivé. Je me dégageai en le baffant, mais très vite, il me rattrapa par les cheveux, m'en arrachant au passage. Je me concentrai pour ne rien faire, ne pas frapper pour me libérer, fermer mon visage pour qu'il ne voit pas que ça fait un mal. Il me donna un coup de pied dans le ventre puis se releva. Je le regardai avec une envie sourde de le tuer, mais il vallait mieux ne rien faire pour le moment. Il sortit des menottes de son dos. Je pris peur en le voyant s'approcher et lui mis un coup de poing a distance. Sa joue saignait, tant mieux. Il se redressa furieux. Il me rendit mon coup de poing, m'en mit plusieurs dans les côtes et au visage. J'avais quelques os fêlés, il tapait fort mais a part ça, tout allait bien.
- Mon cher Bill, mon cher Bill... Je t'avais demandé de me la garder en état...
Et merde. Si Kerr se ramenait, ça allait mal se finir, surtout pour moi.
- Mai...maitre... Cette garce m'a giflée !
- Pose lui les questions. N'hésite pas elle ne veut pas répondre, j'en ai assez des mioches insolents.
Il partit sans attendre la réponse. Le dénommé Bill s'approcha de moi et m'attacha les mains et les chevilles avec des menottes.
- Connard. Enlève moi ça tout suite.
- Je dois d'abord te poser les questions, tu as très bien entendu ce qu'il a dit.
- Et alors, t'es un chien ?! Remarque, ça te ressemble pas mal. Même pas capable d'avoir ça propre opinion. Maître, rien que ça ? Moi je l'appelerai plutôt ordure.
- TAIS TOI INSOLENTE !! Pourquoi es-tu amie avec Lilia Berd ?
Je ne répondis pas, ce Fainde croyait vraiment que j'allais lui donner les réponses comme ça ?
Il leva sa main et me projeta contre le mur.
- RÉPOND !
- Non.
Il m'envoya une deuxième fois contre un mur et m'entailla le bras.
- Alors ? Pourquoi es-tu amie avec cette fille ?
- Parce que. Ce n'est pas vos affaires.
- Quel est son plan ?
- J'en sais rien.
- BIEN SUR QUE SI TU SAIS !
Il s'avança et me donna un coup de poing. Ma tête partit en arrière.
- Je ne sais vraiment pas...
- Tu en es sûre ?
- Nous n'avions... Rien prévu... Nous allions... Nous balader...
- Je reviendrai toute a l'heure. Peut être que tu seras plus apte a parler.
Il me repropulsa contre le mur, me frappa encore et partit. Je m'écroulai par terre. J'avais mal...
- Je ne dirais rien Lilia, promis... Je vous attend... Murmurai-je avant de m'evanouir.

et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant