Chapitre 15

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Je respirai l'air frais du matin. Je m'étais levée avant mes amis pour pouvoir profiter du levée du soleil, de la rosée, chose que j'aimais beaucoup faire avec Anaïs. L'agitation des dernières semaines m'avaient crevée et la mort d'Anaïs plus l'enlèvement de Julia m'avaient achevée. Tout était allé si vite, les journées se succédaient sans qu'on puissent en profiter et j'étais tellement en colère de leur déroulement. Tout ce passait mal. Je me sentis sur le point d'exploser, je ne savais pas comment réagir. Qu'est ce que j'aimerai avoir Anaïs et Julia près de moi...
J'entendis des bruits de pas venant dans ma direction. Je me retournais, me demandant qui cela pouvait bien être, j'avais vérifier que personne ne me voit, et fronça les sourcils. Ce gars ne devrait pas être là et encore moins venir droit sur moi. Super, c'est vrai que j'avais besoin de me retrouver en face d'un toutou d'un psychopathe qui voulait m'enlever à cinq heures du matin. Je me relevai et fis apparaître des cordes. Si il ne maîtrisait pas le pouvoir, ça devrait être rapide et efficace. Il s'approcha et sourit en voyant les cordes. Il les fit disparaître d'un coup de poignet. Et merde. Je fulminai, alors comme ça, il a le pouvoir. Très bien, voyons ce qu'il sait faire. Avant même d'avoir lancer mon pouvoir, un éclair fila en direction de l'ennemi. Je reconnaissais cela comme une caractéristique du pouvoir mais a par moi et lui, il n'y avait personne. Il ne fit que dévier le pouvoir et rigola. Pourquoi ? Que ce passait-il pour qu'il éclate de rire de cette manière ? Par contre, il n'attaquait pas, c'était bizarre. Des cordes partirent vers lui mais un autre éclair aussi. J'avais l'impression que ça venait de moi, mais ce n'était pas possible, je ne voulait pas lancer ces éclairs ! Surtout que jusqu'à maintenant, j'avais toujours su me contrôler. Non, ce ne pouvait pas être moi. je commençai à fatiguer, ça faisait plusieurs minutes qu'un pouvoir partait en vrille et je commençai a avoir peur. Si c'est mon pouvoir qui fait ça, je suis devenue un danger public. Encore quelques minutes et j'étais persuadée que cela venait de moi, je ne contrôlai vraiment plus rien. Ça partait dans tous les sens, je n'arrivais pas a reprendre le contrôle et l'ennemi avait du mal a suivre aussi. Au moins, ça avait une point positif . Mais pas question d'abandonner maintenant, autant pour le combat que pour mon pouvoir. Le pouvoir l'atteigna a la cuisse, au cou et a l'épaule. Il avait de belles entailles. Mais lui, il n'avait toujours pas fait de mouvement pour faire autre chose que se défendre. Il se contentait d'esquiver mais sans jamais attaqué. Ce n'était pas dans le genre des Faindes d'habitude mais bon, je n'allais pas m'en plaindre. Au bout d'encore plusieurs minutes, je finis pas reprendre la main dans un élan de volonté, et le coinça face contre terre. Je m'avançai jusqu'à lui, un sourire satisfait et légèrement moqueur peint sur mon visage, mes yeux lançant des éclairs. - Alors monsieur l'imposteur, on se fait battre par une ado ? Kerr n'enseigne pas très bien apparemment. Tu savais que j'ai tué un de tes petits copains hier ? J'avais prévenue que je me vengerais. Alors maintenant, retourne jouer les chiens pour ce connard de Kerr et dégage de ma vue. Tu pollues l'air. A, et vous avez une amie à moi je crois. Vous l'a libérée ou je viens la chercher moi même et y aura des morts. Et ne revenez jamais ici, a pars si vous me la ramenez.
- Je savais que tu te laissais pas approcher facilement mais la tu dépasses tout ce que j'ai pu penser. Tu te défends aussi bien que tes parents. Et justement en parlant de ta pote, je sais ou elle est. Si tu m'avais pas agressée et traiter de chien deux fois, je te l'aurais dit.
- Pourquoi vous me l'auriez dit ? Vous êtes du côté de Kerr non ? Et je ne vois pas pourquoi je vous croirez. Alors maintenant, ou t'arrives a prouver, ou tu dégages de ma vue et plus vite que ça. - Je travaille en collaboration avec Katrin Kerr. Ta prof de physiques je crois.
- Encore une fois, je ne vous crois pas. Et même si c'était vrai, elle ne travaille pas avec son frère donc sa voudrait dire que vous êtes un double espion. Mais pour qui ? Non, désolée mais votre preuve est nulle. Donc, salut. - Tu veux une preuve ? Viens se soir dans la salle de classe de Katrin, elle sera la elle aussi.
- OK. Mais si vous n'êtes pas la a 22 heures tapante, je vous jure que si on se revoit je vous démolis. C'est clair ? Parfait. Maintenant dégage. A cause de toi j'ai loupé le lever du soleil. Connard. Il partit en direction du bâtiment et je me rassis. J'entendis des éclats de voix. Je soupirai, qui venait me déranger encore ? Je me retournai et vis avec étonnement que Ryder venait de mettre son poing dans la gueule du "double espion". Je rigolai doucement et l'appela en hurlant. Il dit quelque chose au gars et vint me rejoindre. - J'ai l'impression que t'y es pas allé de main morte. T'es la depuis combien de temps ?
- Depuis que vous vous battez. Je n' ai pas entendu ce que vous vous êtes dit mais vu ta tête, c'était pas très amical. Je n'ai pas pu m'en empêcher... En parlant de combat, qu'est ce qui c'est passé avec tes pouvoirs ? Ca partait un peu en n'importe quoi non ? - Il s'en est prit plein la gueule se matin ! Et non, je ne sais pas ce qu'il c'est passé, mais je contrôlai plus rien, c'était trop bizarre. Rigolai-je. Non, plus sérieusement, tu voulais me parler ? - Non pas en particulier, j'ai juste entendu que tu sortais et en me levant, j'ai vu ce gars venir vers toi par la fenêtre. Alors je suis venu et j'ai vu que tu t'en sortais très bien, même si du côté de ton pouvoir c'était pas ça. - Je pense que c'est un double espion, il dit travailler avec notre prof de physiques. Je le crois mais je ne sais pas si il est de notre côté ou du côté de Kerr. Il m'a donné rendez-vous ce soir, dans la salle de cours. Il m'a dit que la prof serait la aussi.
- J'imagine que tu vas y aller. Dans ce cas, je viens avec toi. Il pourrait t'arriver n'importe quoi.
- Si tu veux. Mais tu sais, je sais me défendre. Ce n'est pas maintenant que je vais me laisser protéger. - Je suis au courant que tu n'as pas besoin de moi mais j'ai le droit de m'inquiéter. Donc, c'est non négociable, je viens avec toi ce soir. Allez, viens la.
Je me mis dans la même position qu'hier, blottit dans ses bras. Je me sentais encore mieux. Il posa sa tête sur la mienne et je ferma les yeux. Nous restions comme ça pendant un petit moment puis il se mit à caresser mes cheveux. Je ne dis rien et le laissa faire. Quand vint l'heure de rentrer, je soupira de dépit. J'étais tellement bien ici, dans ma bulle. Mais il fallait de nouveau affronter la réalité. Je murmura :
- Faut y aller Ry'. Oh j'ai pas envie ! Une journée de repos, ce serait trop demander ?
- On a qu'a sécher. chuchota t-il - Très bonne idée, mais que pour moi, toi tu y vas !
- tu ne te souviens pas, il pourrait t'arriver n'importe quoi. Je reste avec toi.
- Si tu continue a être aussi protecteur, je m'en vais. Mais, d'accord. Je veux bien que tu restes avec moi aujourd'hui. Mais seulement aujourd'hui. Tu as une journée pour me protéger autant que tu le veux et après, tu me laisses respirer un peu plus. Marché conclus ? - Marché conclus princesse. Il me fit un clin d'œil et reposa sa tête sur mon épaule. Il s'allongea et m'attira avec. Il continua a me caresser les cheveux et je m'endormis. Je pus quand même sentir ses lèvres se poser sur mon front et l'entendre me dire, "bonne nuit petite fleur".

et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant