Nous n'avions pas fait ce que nous voulions mais tant pis. Je pouvais bien reporter a demain. J'ai sauvé la vie de ma meilleure amie. Anaïs. Je n'arrivais pas a croire qu'elle avait faillie mourir et que j'avais faillie ne rien faire pour la sauver.
C'est la nuit, et tout mes amis ce sont endormis. Je devais avoir une petite discussion avec moi même comme je me l'étais dis auparavant.
- Tu es amoureuse !
- Bien sur que non !
- Ryder, tu es amoureuse de lui !
- Puisque je te dis que non !
- Tu t'es sentie rassuré, tu as voulu qu'il t'embrasse, ton cœur bat plus vite quand tu le vois, j'appelle ça de l'amour !
- Jamais ! Et même si c'était vrai, je ne l'avouerai jamais, ce n'est pas le moment de tomber amoureuse. Et puis, imaginons que ce soit vrai, qui me dit qu'il l'est lui ?
- Moi ! Il s'inquiétait pour toi, il a voulu t'embrasser, il ta sauter dans les bras direct, j'appelle ça de l'amour !
- Je ne te crois pas.
- Et pourquoi donc ?
- Parce que le "rituel" ce matin, comme son nom l'indique c'est un rituel. Ça veut dire qu'il jouait son rôle.
- Qu'est ce que tu peux être bornée !
- Bon ça suffit la voix ! Bonne nuit, j'en ai marre de t'entendre. Et puis je ne suis pas amoureuse c'est clair ?
Moi amoureuse ? Et puis quoi encore ? Je n'étais pas amoureuse de Ryder. Je m'endormis en me faisant la promesse de ne pas rêver de lui.Le lendemain, je me réveillais tranquillement. Les autres étaient déjà réveillé et me regardaient, moqueurs.
- Qui qui ce passe ? Demandai-je encore à moitié endormie.
- Il te reste 10 minutes pour te préparer et aller manger avant le début des cours. Voilà ce qu'il se passe. Me répondit Julia.
- QUOI ?! VOUS NE POUVIEZ PAS ME RÉVEILLER AVANT ?!
- non c'était plus drôle de te laisser dormir ! Ria Oliver.
- VOUS ÊTES PIRE QUE LE DÉMON ! QU'AI JE FAIS POUR MÉRITÉ ÇA ??
- nous agresser,... Commença Saia
- OH ÇA VA TOI !!
- bon on y va ? Proposa Yasmine
- Bâ oui, je vous attend depuis tout a l'heure, dépêchés vous ! Lancai-je
- Mais bien surrr ! Répliqua Ryder.
Je me sentis rougir légèrement. La conversation entre moi et ma conscience me revenait en mémoire. Elle ne s'était pas vraiment passée comme je le voulais... Je ne voulais pas être amoureuse. Encore moins de mon ami. Et pourtant... Mais ce n'était pas le moment. Je me mis a courir, en oubliant que j'étais toujours en pyjama, vers la salle a manger. J'ouvris les portes et je vis avec étonnement que tout le monde me fixait et me reluquer.
- Vous voulez ma photo ou comment ça se passe ? Je sais que je suis belle mais ça devient malaisant !
- Miss Berd, allez vous changer, vous viendrez dans mon bureau après. Dit le directeur. Je regardai ma tenue et me rendis compte que j'avais oubliée de me changer... Oh la gaffe !
- moi j'aime bien ma tenue. Et je peux pas j'ai cours ! C'est dommage hein ? J'aurais adoré passer un moment en tête a tête avec vous monsieur même si cette idée me répugne autant que l'idée qu'il y est une invasion de vers de farine dans les douches. Il faut vraiment que j'arrête de développer mon imagination. Par exemple, la j'imagine tous les profs et vous, dans le lac glacé, encore tout habillé parce que je vous ai poussé !
J'éclatai de rire bientôt suivie par mes amis qui m'avaient rejoint pendant que je répondais au directeur.
- JE ME FICHE DE SAVOIR CE QUE VOUS PENSEZ ! VOUS VIENDREZ DANS MON BUREAU QUE VOUS NE LE VOULIEZ OU NON !
- ouh maman, j'ai peur ! Me moquai-je.
- A mais c'est vrai ça, ou est passer votre maman miss Berd ? Et votre papa ? Vous devriez avoir peur. J'ai était beaucoup trop tolérant avec vous, ça doit changer, j'en ai plus que marre.
Il n'avait pas fini sa phrase, que je m'avançai déjà dans la salle, tout doucement, une lueur meurtrière dans les yeux. Les autres enfants me regardaient en retenant leur souffle, comme si a tout moment, je pouvais les tuer.
- Écoutez moi bien, je vous interdit de parler de mes parents sur ce ton. Tout simplement parce que eux, ce sont des héros. Alors que vous, je le regardai dédaigneusement.
Vous, vous n'êtes rien qu'une petite merde. Vous ne valez pas mieux qu'un moucheron qu'on écrase. Vous êtes de trop sur cette terre. Personne ne veut de vous, personne n'a besoin de vous. Mes parents étaient des héros. Ils le sont toujours. Ils sont morts pour sauver la vie de gens comme vous. N'importe qui mérite plus de vivre que vous. Ne me parlai plus jamais, jamais de mes parents sur ce ton. Quand j'en parle avec mes amis, ils me soutiennent et sont fiers d'eux. Mais vous, vous êtes faible et lâche. Vous attaquez par derrière, sans avoir le cran d'affronter les gens. Alors, vous pouvez me donner toutes les punitions que vous voudrez, ça ne changera rien. Je continuerais a me battre, pour les venger.
- Et nous serons avec toi Lilia.
Mes amis. C'étaient eux qui venaient de parler. Ils s'étaient approchés et Ryder mis une main sur mon épaule. Puis il prit la parole :
- Ne vous avisez plus jamais de lui dire des choses comme ça. Ou vous le regretterez.
- Les amis, si ça vous va, nous n'avons plus rien a faire dans cette pièce. Nous pouvons partir.
- Mais avec grand plaisir, tous ces adultes me donnent envie de gerber ! Répondis Saia avec un grand sourire. Je me pris a son jeu et fis une petite révérence vers le directeur. Je me redressai et cria :
- Bonne journée monsieur la mauviette ! Et peut-être a ce soir ! Qui sait, je passerai peut-être dans votre bureau hostile pour discuter de manière civilisé, ce qui va être compliqué avec un porc pour interlocuteur !
Nous sortions de la salle, la tête haute, et ce n'est qu'une fois dans les dortoirs que nous explosions de rire.
- C'était magnifique Lilia ! Julia pleurait de rire en disant ça. Tu aurait du voir sa tête, c'était trop drôle ! J'ai cru qu'il allait ce faire dessus !
Nous étions reparti dans un fou rire incontrôlable.
- Non plus sérieusement, ton discours nous a beaucoup touché. Nous serons toujours la si tu as besoin. Dis Yasmine.
Pour seule réponse, je les serrai dans mes bras et murmurai :
- J'ai tellement de chance de vous avoir... Je suis fière de vous. Vous êtes les meilleurs.
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et si...
FanfictionMes parents sont morts. Tués. Je les vengerai. J'en fais la promesse aujourd'hui. Parole d'orpheline, je retrouverai leur meurtrier et je lui ferai payer. La vengeance commence... Maintenant.