Chapitre 7

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Je commençais vraiment a penser que je m'étais laissée avoir. Il a suffit que Oliver se moque de moi et que Yasmine me chuchote de leur faire confiance pour que je cède. Je n'avais jamais réagi comme ça avant. J'étais plutôt celle qui insistait. Et voila qu'aujourd'hui, j'avais des amis, et je cédait au chantage. Si mes parents voyaient comment je suis devenue, ils feraient une crise cardiaque. Heureusement, tout n'a pas changer dans mon caractère. Mon sang chaud par exemple. Ma petite crise contre mes amis l'avait témoigner. Je ne voulais pas m'énerver contre eux mais si ils leur arrivaient malheur ? Ce serait moi la seule responsable. La seule adolescente assez stupide pour envoyer ses amis dans la gueule du loup. Et je serai de nouveau seule. Seule avec mes démons, une vie dont je ne voulais pas et ma vengeance.
Je descendis du dortoir encore plongée dans mes réflexions morbides et quand j'arrivai, j'eus la surprise de les voir déjà tous la. Parfait, j'allais pouvoir m'excuser et essayer de les dissuader une dernière fois de ne pas venir. Tiens, ça non plus ça ne me ressemblait pas...
- Avant que vous disiez quoi que ce soit, je tiens a m'excuser pour tout a l'heure mais comprenez moi, je ne veux pas vous mettre en danger. Pas juste après la mort de mes parents. Si je n'ai pas su les protéger eux, alors je n'y arriverai pas avec vous non plus. Il vaudrait mieux pour votre sécurité que vous restiez ici.
- Bien sur que si tu y arriveras ! Mais n'oublie pas que tu n'es pas seule dans cette histoire. Nous pouvons nous protéger tout seul. Même si nous n'avons pas de pouvoir. Aujourd'hui, nous ne faisons rien de dangereux, nous cherchons des informations. C'est tout ! me réconforta Julia.
- Ok. alors pour la dernière fois est ce que vous êtes tous sur de vouloir venir ? Une fois qu'on vous aura vu avec moi, vous serez en danger. Et vous ne pourrez jamais revenir en arrière. Vous savez, je vous dis ça parce que ça me fait peur. je suis très heureuse de vous avoir comme amis, et je ne veux pas déjà vous perdre. - T'inquiète on a compris ! Bon on commence par où ? Demanda Saia
- Chez moi.
Je voulais paraître sûre de moi mais a l'intérieur, mon cœur battait à cent a l'heure.
- Tu... Tu y est retournée, depuis ? Demanda Ryder
Non... Je n'en avais pas le courage...
- Non"
Je sortis dehors sans en dire plus, avec l'autorisation en main. Je sonnais au portail et montrais le papier. La secrétaire du nous laisser sortir a contre cœur, non sans nous répéter que nous devions rentrer dans 4 heures maximum. Je sortis a l'air libre et respira un grand coup. Qu'est ce que ça faisait du bien. Je jetais un coup d'oeil en direction de mes amis et je vis qu'ils me regardaient en souriant. Je leur souris a mon tour et leur annonça :
- Vous avez pris un énorme risque, mais je suis contente que vous soyez avec moi. Je ne sais pas si ma maison a été détruite, mais ça vaut la peine d'aller vérifier, nous aurons besoin de tout ce que nous trouverons. Vous êtes prêts ? Oh et si quelqu'un nous demande, vous avez des pouvoirs.
- OUI !!!! crièrent t-ils en coeurs.
- Alors c'est parti !"
Je courus dans la rue, et les autres me suivirent. Quand nous nous étions assez éloigner de l'orphelinat, je ralentissais et continuais en marchant. Mes amis m'avaient rejoins et marchaient à côté de moi. Nous venions d'arriver sur la place et je trouvai que c'était trop calme pour un samedi après-midi. Et j'avais raison, un silence de mort régnait, et les gens qui passaient ne s'arrêtaient pas. On pourrait croire qu'ils avaient peur de quelque chose... Un homme assez grand, venu nous voir et je le reconnaissais comme le boucher du coin.
- Miss Berd ? Mais que faites vous ici ?
- Je rentre chez moi.
- Vous ne devriez pas.
- Vous êtes qui pour me donner des ordres ?
- Un adulte qui pense a votre sécurité.
- Dommage que les seuls adultes que j'écoute soit mes parents.
- Mais...
- Oui ils sont morts je sais. Donc bonne journée monsieur. Les amis, on y va !"
je passais devant le boucher et jetais un coup d'oeil dans mon dos, pour vérifier qu'ils me suivaient bien. C'était le cas. Au détour d'une rue, je m'arrêtai.
-" Ça, ce n'est qu'un avant goût de ce qu'il nous attend. Ce monsieur là, fait partit des personnes qui veulent nous mettre des bâtons dans les roues. Il y en aura d'autres, et des bien plus violents.
- Nous serons prêts." Affirma Saia.

et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant