Chapitre 9

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-" Et bien, je suis très heureuse de vous avoir rencontré ! Je sais que Lilia n'ai pas facile a vivre tous les jours mais elle a besoin de vous. Même si elle ne le montre pas. Et veillez a qu'elle ne fasse pas trop de conneries s'il vous plait. Elle a un don pour se fourrer dans les problèmes et elle n'écoute pas grand monde. Je serai surement bientôt plus la et elle a besoin de soutien. Tant qu'elle est avec vous dans tout les cas, je ne me fais pas de soucis !
Anaïs voulu continuer mais je débarquai comme une furie.
- Nana je t'ai déjà dit de ne pas parler de moi quand je suis pas la !
- Je leur disais de revenir dès qu'ils veulent et de t'empêcher de faire des conneries parce que je serai pas toujours la ! Et puis comment tu sais qu'on parle de toi ?
- Dis pas ça s'il te plait. Et tu sais très bien que PERSONNE ne peut m'empêcher de provoquer les gens ! Et je le sais parce que je n'entendais plus ce que vous disiez. Alors que de la cuisine, on entend tout !
- En même temps je suis obliger de les mettre en garde. Tu es un vrai monstre quand tu t'y met !
- C'est pas vrai d'abord ! Hein les amis ?
-...
- J'ai rien faitttt !!!
- Tu nous aurais pas agresser pour nous empêcher de venir ? Et tu n'aurais pas insulter les profs pour défendre Yasmine ? Proposa Saia ?
- Moiii ?? Jamaisss...
- Lilia, lilia... On te connait chat, tu es un ange démoniaque !
- Et vous des tyrans !
- Que ce passe t-il ici ?
Sophie venait d'arriver.
- Sophie sauve-moi, ce sont des fous furieux ! Ils se liguent contre moi ! Et ils disent que je suis un monstre !!
- Ils n'ont pas tord... Répliqua t-elle
- Sophie !! Tu es censée me soutenir !!
- Désolée ! Les enfants ce n'est pas bien de ce moquer de mon canard ! D'ailleurs vous ne devriez pas rentrer a l'orphelinat ?
- Merde ! Il est quelle heure ?
- 17h30.
- Les amis, on décolle ! J'espère que n'aurons pas de problèmes sur la route !
- C'était un plaisir de vous recevoir ! Revenez quand vous voulez. Et faites attention sur la route par pitié. Lilia, utilises tes pouvoirs seulement si tu en as besoin d'accord ? Et pas de bêtises !
- Promis !
- Même pour les bêtises ? Demanda Sophie sceptique ?
- Bon d'accord peut être pas pour les bêtises. Avouai-je
- Essaie quand même de provoquer un peu moins tes profs. Et surtout, personne ne doit savoir pour tes pouvoirs ok ? Donc ne les utilise pas a l'orphelinat sauf en cas d'extrême urgence. Tu as compris ?
- Oui Sophie !
- Ce n'est pas grave si nous sommes au courant nous ? Demanda Julia légèrement inquiète ?
- Tant que vous n'en parlez a personne... Mais j'imagine que vous mesurez les risques si vous parlaient. Bon allez filez, vous allez être en retard !
- On revient vite !
J'allais faire un dernier câlin a Anaïs qui me glissa :
- prends soin de toi s'il te plait, je ne m'en remettrai pas si il t'arrivait quelque chose... Murmura t-elle.
- Promis. Toi aussi, fait attention, repose toi ! Ne fais pas trop d'effort ! Je reviens vite ma belle, je t'aime !
- Moi aussi !
Je dis au revoir a Sophie et nous quittions la maison.

C'est Saia qui brisa le silence reposant qui venait de s'installer :
- Très belle rencontre, je comprend que ce sois ta meilleure amie !
- Elles sont géniales ! Commenta Yasmine
- Contente qu'elle vous ai fait bonne impression.
- Est ce que Anaïs aussi a des pouvoirs ?
- Ses parents en avaient... Elle aussi elle en avait mais ses pouvoirs lui demandaient trop d'énergie. alors elle y a renoncer quand elle a eu cinq ans. Pour vivre.
- C'est trop triste ! Commenta Ryder
- Tu nous raconte ? S'il te plaittt !! Me supplia Oliver
- D'accord. répondis-je en riant d'un rire sans joie. Quand nous avions cinq ans, Anaïs était déjà ma meilleure amie a cette époque. Elle avait une maladie au cœur. Ça lui prenait toute son énergie et utiliser son pouvoir l'affaiblissait encore plus. Un jour, nos parents étaient dehors, nous nous amusions a faire voler le canapé sur lequel nous étions assises. Ça a été fatidique. Elle est tombée pendant que le canapé volait. Elle était inconsciente. Je connaissais les conséquences. Elle allait mourir. Nos parents ont accourus et l'ont emmené a l'hôpital. Une partie du personnel connaissait l'existence du pouvoir dont la médecin qui s'occupait d'Anaïs. Elle savait ce qu'il fallait faire. Malheureusement, quand elle s'est réveillée, plus faible que jamais, on lui a annoncé qu'il ne lui resté que quelques minutes a vivre. a moins qu'elle ne renonce a ses pouvoirs. De ses cinq ans, elle a mesurée le pour et le contre. Elle a finalement accepté, après que je sois venue la voir et que je lui ai supplié de ne pas m'abandonner. Depuis, sa maladie est devenue frêle. Elle n'a pas disparue complètement mais assez pour qu'elle puisse vivre normalement.
- C'est horrible ! Crièrent-ils, horrifiés.
- Encore plus quand tu es au courant et que tu ne peux rien faire.
- Ça doit être très dur pour toi ! me réconforta Yasmine, mais tu sais, elle est forte Anaïs, elle réussira a combattre sa maladie !
- elle l'est mais pas autant que nous le croyions. la preuve, elle a rechuter après la mort de nos parents. Et cette fois ci, je n'étais pas la. Le sacrifice de ses pouvoirs n'a servi a rien. La maladie gagne petit a petit du terrain. Ce n'est qu'une question de semaines. Elle le sait mais ne fait rien. Elle la laisse gagner. Ça aurait fini comme ça dans tous les cas. Mais je ne pensais pas que ça arriverait aussi tôt... Je suis pas prête...
- On sera avec toi dans ce cas. On ne vous laissera pas. Ni toi, ni elle.
- Merci les amis... Il faudrait ce mettre en route si nous ne voulons pas nous faire punir ou chopper par Kerr.
Nous nous dirigions vers l'orphelinat, tout me semblait trop calme, comme a l'aller. Soudain, un gars surgit devant nous, nous barrant la route. Je savais d'où il venait, grâce a l'insigne sur ça manche. Je l'avais déjà vu, sur les gens qui nous poursuivaient. C'est le signe tête de mort qu'on trouve sur les produits toxiques, taché de sang, avec la devise : mollis mors est. Qui veut dire : la mort est trop douce. Peu de personne savent sa signification et c'est mieux comme ça. Je réprime un frisson. Je dois les sauver, me sauver. Les venger. Alors, avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, je le propulsa au sol et mis un pied sur sa gorge. Je fis venir des cordes et utilisa mon pouvoir pour le ligoter. une fois fini, je lui crachai :
- Que voulez-vous ? Je l'ai déjà dit tout a l'heure, je ne viendrai pas. Dites a Kerr d'abandonner. Je les vengeraient et si pour ça je dois faire le ménage dans vos rangs, alors je le ferai. Je n'aurais aucun remord a tous vous tuer.
- Je... Je viens... Pour... Elis... Suffoqua t-il. Je relachai un peu la pression sur sa gorge pour qu'il puisse continuer.
- Il m'a demander de vous enlever pour qu'il puisse vous tuer.
- Alors vous allez lui raconter ce qu'il c'est passer. Vous lui direz mot pour mot ce que je vous ai dit. Je n'hésiterai pas. Allez vous en avant que je ne change d'avis et vous tue.
il s'en alla sans demander son reste.
- Encore une bonne chose de faite ! J'étais aux anges. Je me retournai et vis dans les yeux de mes amis de la détermination, avec un soupçon de peur.
- Quand j'ai dis ça, je n'ai jamais dis que vous deviendrai aussi des meurtriers et que vous m'accompagnerai.
- Et pourtant, nous le ferons même si tu n'es pas d'accord. Comme la dit Sophie, nous mesurons les risques et nous les prendrons. Rétorqua Saia.
- je ne pourrais pas vous faire changer d'avis ? Soupirai-je ?
- Non. L'intonation de voix de Julia ne laisser pas le choix sur ma réponse. Pour la deuxième fois depuis que je suis devenue amie avec eux, j'allais devoir accepter une chose que je ne voulais pas. Je ne voulais pas les mettre en danger. Je ne voulais pas... Et si ils mourraient ? Qui aurais-je ? Personne.
- bon très bien. On se procurera des armes. Mais un autre jour. La, nous sommes en retard et même si je n'ai pas peur d'être punie, je n'ai pas prévue de passer mon temps en corvée. Nous avons des choses bien plus importante a faire.
- Nous non plus alors allons y. Proposa Ryder.
Nous nous mettions en route et arrivions pile a l'heure aux portes de l'orphelinat. Je sonnais et le portail s'ouvrit. Dans le hall, la secrétaire attendais, déçue de ne pas pouvoir nous punir. Je lui fis un sourire moqueur et chuchota en passant près d'elle :
- Peut-être la prochaine fois !
Dans les dortoirs, je m'endormis comme une souche, non sans avoir souhaité bonne nuit a mes amis.
Demain sera un autre jour.
Sans parents.
Dans la souffrance.
A devoir faire semblant d'être forte.
A me cacher derrière des répliques.
A protéger mes amis.
A vivre dans le même monde qu'un meurtrier.
A pleurer la mort prochaine d'Anaïs.
Tout ça dans la joie et la bonne humeur que je me devais d'afficher.
J'aimerais tellement avoir une autre vie.
Et en même temps, heureusement que c'est tombée sur quelqu'un avec du caractère.
Et si...

et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant