Chapitre 3

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Elle ne fut pas de longue attente, juste le temps qu'elle trouve quoi dire. Ce qui en somme a pris... Au moins 29 minutes ! Bon d'accord, j'exagère un peu.
"- mais pour qui vous prenez vous mademoiselle ? Vous n'avez aucun droit, et surtout pas celui de me parlez sur ce ton ! Je vous attends a la fin du cours devant mon bureau. Et maintenant au travail et que je ne vous entende pas.
Elle se remit a travailler. Pas super comme réaction. J'attendais mieux. Je ne vais sûrement pas en rester la. J'ai horreur qu'on me snob.
- J'ai bien compris madame ne vous inquiétez pas, qu'on a aucun droit dans cet endroit miteux mais si j'étais vous, j'essaierai de donner des cours plus intéressant. Et vous devriez achetez un appareil pour ce qui vous sert de cerveau, ça doit être énervant de parler avec vous si on doit se répéter tout le temps. Parce que j'ai l'impression de me repeter depuis le debut ! Bref... A si, j'allais oublier ! si vous avez envie, je peux vous donner des cours de repartie, je sais bien mieux les faire que vous ! Et puis ça vous servira pour vous défendre contre les élèves ! C'est mieux que rien !
- je ne vous ai pas demander votre avis ni de cours particulier que je sache. Dépêchez vous de travailler ou je vous envoie chez Monsieur le directeur.
La menace ultime
- Pathétique murmurai-je.
- Pardon ?
- J'ai dit que ça devenait pathétique.
Elle ne répondit pas. Dommage. Ça aurait était marrant qu'elle s'énerve.

A la fin du cours, j'attendais bien sagement que les autres sortent. Je n'allais sûrement pas me laisser faire mais j'allais d'abord m'amuser un peu. Et pour cela, profil bas.
- Bien mademoiselle Berd, je vais vous sanctionnée, vous vous en doutez. Sachez tout d'abord que je suis très déçue. Je ne m'attendais pas a quelque chose de brillant venant d'une Berd mais j'espérais que vous ne tiendrez pas trop de vos... Parents. Elle me regardait avec dégoût et je dus me faire violence pour ne pas lui faire regretter d'être née. Néanmoins, j'avais toujours mes réparties.
- Je suis fière d'être une Berd. C'est sur que de tenir de vous, c'est l'horreur. Je ne vois vraiment pas un enfant aussi débile et moche que vous. Plutôt crevé que de vous avoir pour mère. Et si je tiens tant que ça de mes parents, alors je suis parfaite. Vous devriez me remercier de ne pas être déjà morte, je l'aurais déjà fait depuis longtemps si je ne tenais pas a aller en prison a mon âge. Mais ne vous inquiétez pas, ça viendra. Maintenant, vous m'excuserez mais je n'ai pas la journée, alors venez en a la punition pour que je puisse enfin respirer normalement. L'odeur est insoutenable. Ça sent le chou moisi et le poisson. A mais suis-je bête, j'avais oublier qu'elle venait de la personne en face de moi.
La prof déglutit difficilement et commença d'une voix tremblante :
- Comme c'est votre premier jour, je vais juste vous donner deux corvées.
- comme c'est aimable. Répliquait-je sarcastique. Elle poursuivit, comme si je n'étais jamais intervenue.
- Je vous attends demain matin a 6h devant le bureau du directeur. Sachez que si vous êtes en retard, que c'est mal fait ou que vous ne venez pas, ce sera pire. Vous pouvez disposez.
- Très bien, je viendrai, je n'ai pas peur. Mais sachez aussi que plus vous me punirez plus je m'acharnerai. Je n'allais pas restez. Pour rire un peu, si je faisait entrer un courant d'air pour faire voler sa robe ? Bonne idée ! La fenêtre s'ouvre et elle se retrouve en petite culotte ! Elle est ridicule.
Je sors de la salle en rigolant de son petit visage devenant une grosse tomate.
La journée passe. Les profs, si on peut appeler ça des profs, sont tous plus désagréable les uns que les autres. J'ai l'impression qu'il font la compétition de celui qui sera le plus horrible. Si c'est ça, la prof de français a déjà perdue. A croire qu'ils ont embauché les gens en fonction de leur cruauté. Je finis par me rendre au repas malgré le peu d'enthousiasme que j'y met. Au menu : purée de choux pleine d'huile avec une carafe d'eau par dortoir. Je n'ai jamais manger quelque chose d'aussi dégueulasse. Je ni touche presque pas. Je me contente de regardai les profs, méprisante et ironique. A 20h30, toutes les lumières s'éteignent. Je meurs d'envie de rallumer la mienne mais je suis déjà punie demain alors je vais attendre demain matin pour les conneries.
Il ne faut pas que je reste sur la prof de français, ils ont tous le droit de gouter a mes pouvoirs. Surtout si je veux faire changer ce monde pensai-je sadiquement. Je vais leur en faire baver. Et ils auront peur de moi. Et des applaudissements pour la sauveuse de l'orphelinat : J'appelle... Lilia Berd !!!! J'aime bien, ça sonne bien ! Je rigole un peu et m'endormis sur cette pensée merveilleuse. A 6h, j'attendais ma chère prof de français, devant le bureau de Monsieur le directeur. 6h10, elle est en retard. Elle arriva finalement 20 minutes après l'heure fixé. Encore une chose qui ne va pas dans cet orphelinat. elle tenait dans sa main se que je définis comme un coupe haie manuel. Ils font tout a l'ancienne ici.
"- Suivez-moi." je voulus la rembarrer mais je me rappelais que je devais attendre. Elle m'emmena au jardin, qui ressemblait a un champ qu'on aurait laisser pourrir. Je n'appelais pas ça un jardin. On nous prend vraiment pour des bonniches ici. Deux heures, je ne tiendrai pas plus sans insulter un des profs. Ou le directeur. Ça serait encore mieux.
"- Vous allez couper les haies, oui, toutes. Ensuite je reviendrai vous cherchez. N'essayais pas de ne rien faire, il y a caméra de surveillance et la cisaille est programmée pour couper toute seule si on ne l'actionne pas. Attention au doigt. Dit elle avec un sourire en coin. Je lui envoyer un regard noir et me mis au travail. Personne ne le faisait jamais ou quoi ? Après une dose de travail inimaginable et des doigts enflés, mon bourreau vient enfin me chercher.
- Ça fait mal hein ? Croyez moi, il y a bien pire. Si j'étais vous, j'arrêterai mes bêtises toute suite. Je dus me faire violence pour ne pas lui sauter a la gorge suite a son sourire triomphal. Si elle pensait m'impressionner, c'était raté. Je me promis aussi de lui faire payer a son prochain "cours". C'est la rage au ventre,que je lui répondis aussi froidement que possible :
- Je vous jure que si je le pouvais je vous tuerai sur le champs mais je trouve ça bien plus marrant de le faire a petit feu. Vous ne tiendrez pas longtemps avec moi. Vous êtes faible. et je tiens a vous prévenir, vous n'obtiendrai rien de moi. Ni maintenant ni plus tard. Je ne vous laisserai pas en paix tant que vous renoncerez pas. Vous pourrez faire ce que vous voulez, je n'abandonnerai jamais. Je vous ferai souffrir autant que vous vous plaisez a le faire sur moi, ou autant que vous avez fait souffrir tout ces pauvres enfants qui n'ont rien demandé. Faites attention a vous. Je ne fais jamais de menace en l'air. Maintenant conduisez moi sur le lieu de ma prochaine corvée avant le début des cours.
Je n'avais pas tenu deux heures.

Son teint avait blanchi a vue d'œil durant mon discours. Elle essaya de reprendre contenance, c'était peine perdue. Elle marmonna une phrase qui ressemblait a : "il faudrait lui apprendre la discipline, elle m'a menacer de mort deux fois en deux jours". Sans en dire plus, elle remonta les escaliers et me conduisit dans les cuisines. elle me montra une énorme pile de vaisselle sale et m'annonça :
- faites la vaisselle. Quand vous aurez terminez, vous laverez le sol et tous les meubles. Puis vous irez dans le garde manger, vous ferez le tri et nettoierez tout, du sol au plafond. Vous avez une heure avant le début du déjeuner. Si vous n'avez pas terminé, vous reviendrai tout les soirs et matin jusqu'à que vous ayez fini. N'essayez pas de sortir d'ici toute seule, ce sera fermé. Je viendrai vous cherchez. Et si vous chiper quoi que ce soit nous le saurons, il y a des caméras. J'espère, ne jamais vous revoir." Elle quitta la salle sans que je puisse lui répondre que je ne leur ferais pas ce plaisir et j'entendis une clé qu'on tourne dans une serrure. Parfait, je me retrouvai enfermée dans une cuisine miteuse avec un travail que je n'aurai jamais terminé a temps. J'adorais la tournure que prenait ma vie dans cet orphelinat. La tournure que prenait ma vie tout court. Je n'avais jamais eu d'autre personne que mes parents. Et ils avaient disparus. Pour revenir a ma vie de maintenant, je ne pouvais dire, ce qui était mieux entre Lucy et la vie de Cendrillon ou l'orphelinat et la vie de débauche.

et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant