Chapitre 6

24 0 0
                                    

Voici un chapitre un peu plus long que le dernier pour compenser ! Comme toujours, il y aura des provoquations de la part de notre héroïne, j'ai nommé... Elis Kerr !!! Non jdéconne ! Bon a bientôt !

- Miss Berd, ça fait seulement 2 jours que vous êtes ici et vous vous retrouvez déjà dans mon bureau ? Vous causez plus d'ennuis a vous toute seule que tout vos camarades réunis.
- Logique personne ne se rebelle dans cette école de merde. marmonnai-je.
- Qu'avez vous dit ? Vous n'avez pas a me couper la parole, c'est un manque de respect envers votre directeur ! Excusez-vous immédiatement !
- J'ai dit : logique, personne ne se rebelle dans cette école de merde. Pas ma faute si vous êtes sourd ! Et désolée Monsieur si je n'ai pas la même notion du respect que vous.
- Alors qu'elle est votre vision du respect Mlle ? Au moins nous pourrons débattre sur un sujet qui vous intéresse, avant de nous pencher de plus près sur votre comportement plus qu'irrespectueux !
- Vous voulez parler respect ? On va parler respect. Vous voulez qu'on vous respecte par principe, parce que vous dirigez ici. Sauf que moi, je ne fonctionne pas comme ça. Pour moi, le respect il se mérite. Et franchement vous, je ne pense pas que vous l'ayez mérité une seule seconde. J'en suis même sûre ! Vous n'avez que des défauts et rien que pour ne pas m'avoir dit bonjour le premier jour, je vous manquerez de respect. D'ailleurs pendant qu'on parle de débat, vous devriez parler avec vos enseignants du sens de la répartie médiocre dans un établissement ou l'on est censé respecter les adultes !
J'étais assez fière de moi et j'attendis qu'il me réponde en arborant un sourire moqueur et en le regardant dans les yeux.
- Que votre opinion soit le même ou pas que le mien, c'est moi qui décide et donc vous me devez le respect.
- A quoi ça sert de me demander mon avis si c'est pour me répéter ce qu'on passe son temps a me dire ? Je suis pas handicapée mentale comparé a vous ! Tout le monde s'acharne a dire que je suis bête mais je suis sûre que si ils vous rencontrez, ils changeraient d'avis !
Il reprit comme si je ne l'avais jamais coupé. Je commençai a en avoir marre qu'on m'ignore !
- En ce qui concerne le sens de la repartie, sachez que ce n'est pas une qualité ici. Maintenant, je pense que votre insolence pourrait bien vous coûter quelques châtiments corporels mais vous venez d'arriver, ce serait dommage que vous partiez pour l'au-delà maintenant ! Surtout avec votre sens de la répartie légendaire ! j'étais énervée, très énervée même et je sentais mon pouvoir, la tout proche, prêt a exploser si je ne calmai pas.
- C'est gentil a vous de vous inquiéter, mais vous ne devriez pas, je suis bien plus solide que j'en ai l'air. A votre place, j'aurai plus peur pour vous. Parce que dans quelques temps, vous pourrez dire adieu a votre cher orphelinat et a votre petite vie minable en même temps. Je vous déteste et vous allez payer pour tout ce que vous ferait et pour tout ce que vous avez déjà fait. Et ne me dites pas que ce n'est pas une adolescente comme moi qui pourra changer quelque chose. Je pourrai faire bien plus de mal que vous ne pourrez jamais en faire. Vous pensez être puissant, vous avez tort. En tout cas, merci beaucoup pour le compliment, ce n'était pas la peine. Je n'en attendais pas de votre part. Sur cette discussion plus qu'ennuyeuse, je ne vous retiens pas plus longtemps. Veuillez m'excuser mais votre bureau me donne envie de vomir et j'ai besoin de prendre l'air. Et de ne plus vous voir. Ça commence a faire beaucoup de raison pour votre petite tête. Bon, bonne journée Monsieur ! J'espère ne plus jamais voir votre face de rat !

Et je claqua la porte. Ma-gni-fi-que. A oui, j'allais oublier ! J'entrouvre la porte, et je fais léviter les piles de dossiers derrière le directeur. Elle s'écrase directement sur sa tête dans un bruit mat. Heureusement, je n'avais pas provoquer un cataclysme monumental.

Je pars en courant et c'est morte de rire et essoufflée que j'arrive près de mes nouveaux "amis" :
- Alors comment ça c'est passé ? Demanda Saia
- Plus que bien ! Répondis-je rayonnante.
Je leur racontai mon entrevue avec le directeur et tous avez l'air épaté.
- Merci de m'avoir défendue tout a l'heure.
- De rien, c'est normal Yasmine !
- En tout cas chapeau ! Par contre j'espère que tu ne vas pas prendre trop de punitions... S'inquiéta Julia
- Ne tant fais pas, tant que je fais changer les choses, je suis prête a tout.
- Tu nous raconterai comment tes parents sont morts ? Demanda Oliver
- Venez.
Je pouvais bien le leur dire. Dans tout les cas, je n'avais rien a perdre.
Je les emmenait a une table et tout le monde se pencha en avant pour mieux entendre. Je commençai mon histoire, l'histoire de mes parents. Celle qui avait changée ma vie et pas dans le bon sens. Comme j'adorais conter des histoires, je me pris au jeu et mes amis m'écoutaient, pendus a mon récit. Quand ce fut terminer, Ryder fut le premier a reprendre ses esprit et me promit que tout le monde m'aiderai a retrouver Elis Kerr. J'avais ce désir en moi de le faire souffrir autant que j'ai souffert de la mort de mes parents et bien que je ne le comprenait pas, j'étais contente qu'il soit la pour m'accompagner dans ma nouvelle vie.

et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant