Une fois sortie du dortoir, je décide de visiter ma nouvelle "maison". C'est déprimant cet endroit. Les murs sont peints en gris anthracite. Le carrelage est blanc. Le mobilier est noir. Le silence règne en maître. Je retournais vers le dortoir quand je me rendis compte que le couvre feu était dans 1 minute. Je n'aurais jamais le temps d'y arriver. Je croisai un groupe d'élèves qui couraient et ils me crièrent de me dépêcher. J'étais en retard mais je ne m'étais pas fait attraper. Tant mieux. Je préférais ne pas être punie deux heures après être arrivée. Le lendemain, je mis quelques minutes a me rappeler ou j'étais. Puis tout me revint, la dispute de trop avec Lucy, le trajet en voiture, l'orphelinat, mon entrevue avec le directeur et puis le dortoir. Je me levai péniblement et me préparais. Je devais être dans la salle à manger dans cinq minutes. Par je ne sais quel miracle, j'étais a l'heure. Je mangeai puis me dirigeai vers le premier cours de la journée : français. Je déteste le francais. En fait je déteste l'école tout court. J'aime seulement la boxe, l'athlétisme et jouer de la batterie. Ce serait tellement plus intéressant d'étudier ça. Plutôt que tout ces ramassis d'âneries. Ça m'énerve, parce que j'ai toujours des bonnes notes dans toutes les matières alors les profs pensaient que c'était juste de la modestie et que je ne voulais pas passer pour une intello. Moi je sais bien que ce n'était pas vrai. La preuve, je n'ai jamais travaillé chez moi. Et pourtant, je dois dire que ma mère n'a pas abandonné de si tôt ! Elle voulait absolument que je travaille même si je n'en ai pas besoin. Comme tous les enfants de mon âge quoi. Mais je ne suis pas comme les autres, je suis différente. Beaucoup plus qu'en apparence. Pour revenir au travail, je ne travaillerai jamais. Ni maintenant ni plus tard. Je ne changerai mes habitudes pour rien au monde. Et surtout pas pour une bande de déjantés débiles qui ne veulent que se faire respecter parce qu'ils ont des joujous pour s'amuser. Je les déteste. Beaucoup de monde a arrêté de m'adresser la parole suite à une légendaire colère de ma part sur leur petite personne. J'espère de tout cœur que les profs feront la même chose. Et puis, c'est moi qui décide qui a le droit de supporter ma bonne humeur ! Et faut dire que y en a pas énormément. Seulement mes parents et Anaïs. Anaïs c'est ma meilleure amie depuis toute petite. Malheureusement, je ne l'ai pas revu depuis que mes parents sont morts. Tués par le plus grand assassin de tout les temps. Je me suis jurée de le retrouver. Et de lui faire payer. Je ne sais pas si on peut considérer ça comme une raison de vivre mais moi, je vois cette aventure comme tel. il faudra que je cherche des info sur ce gars car pour l'instant on va dire que mes connaissances sont assez restreintes. Et pendant qu'on y est, j'en profiterai pour en apprendre plus sur mes pouvoirs. Pour l'instant, je ne les maitrise pas. Dès que je suis en colère, ou trop contente, ils explosent et il n'y a aucun moyen de réparer les dégâts. Mes pouvoirs consistent à faire faire tout ce que je veux à des objets. Pour l'instant. Car je compte bien le développer pour être à la hauteur de mes parents. Car même si ils ne sont plus là, je veux pouvoir penser qu'ils sont fiers de leur fille unique. Justement, le cours de français sera un super entraînement.
"- Asseyez-vous.
C'est une femme d'une quarantaine d'année qui vient de nous faire entrer dans la salle. Elle a pas l'air aimable. Mais qui n'est pas un salaud doté d'un petit pois a la place du cerveau dans ce putain d'orphelinat ?
- prenez vos livres page 100 et copiez EN SILENCE la double page.
Je regarde autour de moi, tout le monde est penché sur son livre, un stylo à la main. Dans le silence, difficile de faire mieux. Mais moi, je ne compte pas jouer la petite fille obéissante.
c'est vraiment une école de dingues ! Bien que je n'en doutais pas, loin de là. Je serai même la première à le crier au monde entier. Bon, elle est concentrée sur ses copies, parfait je me concentre. J'ouvris ma main, et la fenêtre claqua. Yes ! Maintenant, je referme la main et les copies se retrouvent dehors. Tu les retrouveras jamais !!! Elle a l'air furieuse, tant mieux. Cette fois ci, je tourne un peu ma paume vers la droite et la bouteille d'eau posée sur le bureau se renverse malencontreusement sur la MAGNIFIQUE robe de madame.
Elle relève la tête, encore plus énervée que tout à l'heure. Je fais semblant de travailler, en pouffant. Je sens qu'elle me fixe. Son regard me brûle la nuque. Je relève lentement la tête et un combat silencieux commence entre nous. Juste pour lui prouver qu'elle n'arrivera à rien avec moi, je referme mon livre et me lève pour aller le reposer. Puis je vois une jeune qui a l'air terrifiée. Je vais la voir et fais exprès de parler assez fort pour que la prof puisse m'entendre. Elle se lève et tous ceux qui n'avaient pas vu sa robe trempée, rigolent. je vais m'asseoir, fière de mon cinéma. Elle fait comme si je ne l'avais jamais provoquée :
- je ne sais pas à quoi vous jouez mais ce qui est sûr c'est que vous ne gagnerez pas alors regardez moi et que le coupable se dénonce.
Je lève le menton et lui réponds très fièrement :
- personne n'a bougé à part moi pour aller reposer mon livre et rassurer une élève ce que vous ne sembliez pas prête à faire alors arrêtez vos accusations débiles, fermez cette fenêtre, il commence à faire froid et laissez nous recopier le livre,ce qui n'a strictement aucun intérêt tranquille. Et en parlant de ça, votre cours est tellement nul, vous devriez penser à changer de méthode d'apprentissage. Je ne sais pas si quelqu'un apprend quelque chose ici mais en tout cas moi non. N'oubliez pas ma recommandation. Merci.
Les élèves me regardaient ébahis. Moi, j'attendais la réaction de Mme Français.
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et si...
FanfictionMes parents sont morts. Tués. Je les vengerai. J'en fais la promesse aujourd'hui. Parole d'orpheline, je retrouverai leur meurtrier et je lui ferai payer. La vengeance commence... Maintenant.