Chapitre 10

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Bonsoir ! Nouveau chapitre, joyeux au début et plutôt triste après. Avec un petit truc en plus qui va faire très plaisir à MinouDailleur ! Bonne lecture !

- RÉVEILLEZ VOUS !! DÉPÊCHEZ-VOUS !!
- deux minutes... Murmura Oliver.
- NON !! MAINTENANT !!
- Mais laisse nous dormir ! Cria Saia.
- NONNNNNN !! DEBOUT !!
- Lilia ? Dis Yasmine
- OUI ???!
- ta gueule !
- YASMINE !! Enfin !! Hurlai-je
- je viens de dire quoi ?
- Bon très bien.
- Ahhh merci ! Répondirent-ils.
Ils se rendormirent directement et je dessinais un sourire sadique sur mon visage. Je remplis 5 verres d'eau et les encorcela. Je les plaça au dessus de leurs têtes et d'un mouvement de poignet vers le sol, les verres d'eau se renversèrent sur mes amis. J'étais morte de rire en voyant leurs têtes.
- LILIAAAAA !!!! JE VAIS TE TUER !!!! crièrent-ils en cœur.
- Vous devriez voir vos têtes ! Riai-je
- Ahhhh !!!! Tu as intérêt a courir si tu tiens a ta vie ! Hurla Ryder
Sans crier gare, il se leva et planta ses yeux dans les miens. J'y lus une lueur dangereuse. Je fis un pas en arrière, j'avais arrêter de rire. Il était terrifiant. Il avançait doucement et moi je continuais a reculer. Sauf que j'avais oublié la porte qui fermait les dortoirs. Bientôt, je sentis la poignée dans mon dos. Je tournai la tête vers la porte pour ouvrir mais avant même que j'y arrive, je ne touchais plus le sol.
- RYDER !! LÂCHE MOI ! REPOSE MOI ! RYDER !!
- Tu ne nous réveillera plus jamais avec de l'eau ? Demanda t-il avec un sourire moqueur.
- Promis !!! Par pitié repose moi !!
Ryder me reposa mais avant que je ne puisse faire un mouvement pour partir, je fus tremper de la tête au pieds ! Je relevai la tête, choquée, et vis Oliver, Saia, Julia et Yasmine des verres d'eau dans les mains. Ils arboraient des mines triomphante et je fis semblant de bouder comme je savais si bien le faire. Je n'allais pas en rester la. Je regardai autour de moi, personne d'autre n'était présent. Vous êtes prêts a goûter a mes pouvoirs les amis ? Parce que c'est maintenant !! J'échangeai leurs vêtements, de sorte que les filles se retrouvent habillés avec les habits des gars et inversement. Et ce pendant 24 heures ! J'étais assez fière de moi ! Ils me lancèrent des regards meurtriers et puis, entre eux, des regards sadiques... J'ouvris grand les yeux...
- Oh non, non, nonnnn ! Murmurai-je pour moi même.
Saia et Oliver avancèrent, une lueur de prédateur dans les yeux. Je me recroquevillai un peu plus dans mon lit, que j'avais rejoins un peu plus tôt, le dos contre le mur. Oliver arriva vers la gauche et dès que j'eus tournai la tête vers lui, Saia me sauta dessus. Elle me chatouilla a mort, je n'en pouvais plus. Je la supplia d'arrêter et elle accepta, de mauvaise grâce. Je pensais que c'était fini, malheureusement, c'était mal les connaître. Oliver engagea une bataille d'oreiller. Sauf que je n'avais pas d'oreiller. Je m'en pris plein la vue et quand ça s'arrêta, je me risquai a ouvrir un oeil. Yasmine avait disparue. A leur tour, Ryder et Julia s'avancèrent. Je n'avais pas compris la leçon je pense car je refis la même erreur qu'avec Oliver. Julia me sauta dessus mais cette fois, c'était pire que les chatouilles. Mille fois pire. elle entreprit d'accrocher mes mains et mes pieds, puis elle mit un foulard devant ma bouche. Je lui lançai un regard apeuré et elle éclata de rire.
- Ne t'en fais pas, ça faisait tellement longtemps qu'on avait pas fais ça ! On y est tous passé ! Chuchota t-elle.
Elle se releva et laissa la place a Ryder. Il se mit au dessus de moi, en araignée, et plongea son regard dans le mien. Je me sentis aussitôt rassuré. Je ne connaissais pas cette sensation mais je ne savais pas si je l'aimais ou pas. J'étais tellement occuper a le regarder dans les yeux, que je ne vis pas sa main qui approchait dangereusement de ma tête. Je ne vis pas non plus Yasmine, qui venait de revenir, des paillettes et des colorations instantanés pour les cheveux pleins les mains. Ryder enleva mon foulard et rapprocha un peu plus son visage du mien. Je crus qu'il allait m'embrasser, comme ça, sans qu'il ne se soit rien passer entre nous avant, ni sentiments, ni paroles etc... Mais non. Il pinça mon nez, ce qui me força a ouvrir la bouche pour pouvoir respirer. Erreur fatale. Julia me fis avaler un truc immonde. Ensuite, Ryder partit rejoindre les autres. Je voulue me relever mais ce n'était pas fini. Yasmine, la jeune fille timide, gentille avec tout le monde, qui ne ferait pas de mal a une mouche, avait disparue. Elle ouvrit les paillettes et en sema partout sur mon corps. Va savoir comment, elles tenirent. Ensuite, elle déboucha le flacon de coloration rose et Ryder revint pour me mettre sur le ventre. Laissant ainsi mes cheveux libres pour les expériences de Yasmine. Durant une bonne dizaine de minutes, je n'entendis que les rires de mes soi-disant amis. Enfin, Yasmine cria :
- Fini !!!
Julia vint et détacha mes mains, puis mes pieds. Elle enleva le foulard autour de ma bouche et recula précipitamment. Yasmine aussi avait reculer.
- Va te voir dans le miroir, tu es magnifique ! Gloussa Oliver.
J'allai dans la salle de bain et ce que je vis me fois horreur. Mes cheveux étaient multicolores ! Et j'étais recouverte de paillettes ! J'avais les traces des oreillers ! Et un goût immonde dans la bouche ! Je me mis a rigoler, je ne savais pas pourquoi moi même. mes amis accoururent tous, troublés de ce changement d'humeur.
- J'aime bien mon nouveau style ! Dis en riant. Ils se mirent a rire avec moi.
- Je pense qu'une visite a la prof sympa s'impose. Je veux absolument allait voir Anaïs et Sophie !
- C'est parti alors !
On alla jusqu'à la salle de cours de la prof de sciences et elle nous ouvrit. Quand elle vit mes amis, un sourire ce dessina sur son visage potelée. Elle referma la porte derrière nous et nous détailla du regard. J'avais l'impression de passer au rayon X. Enfin, elle prit la parole :
- Alors c'est toi la jeune qui fait tourner en bourrique mes collègues ?
- Pour vous embêter ! Fis-je avec une révérence maladroite. Je me mis a rire bientôt suivi des autres, y compris la prof.
- Parfait ! Les enfants, vous voulez une autorisation de sortie n'est ce pas ?
- Oui s'il vous plait.
- Ne revenez pas avant la semaine prochaine alors, je ne veux pas attirer l'attention de mes collègues.
- Promis.
- Si je peux me permettre, que faites vous quand vous êtes dehors ?
mes amis me regardaient avec insistance et je compris que c'était a moi de répondre.
- C'est compliqué... Logiquement nous allons juste voir une malade et accessoirement ma meilleure amie mais en pratique, c'est autre chose.
- Cela aurait-il un rapport avec Elis ?
- Vous le connaissez ? Je pensais que cette "guerre" ne touchait que les power.
- Effectivement. Malheureusement, Elis est mon frère. Et j'ai aussi un pouvoir.
- Moi qui pensais que vous étiez quelqu'un de bien, vous retomber dans mon estime !
- Pour moi aussi vous baissez dans mon estime mais pas pour la même raison !
- Je t'écoute Oliver. Répondis la prof
- Pourquoi nous n'avons jamais été au courant ?
- Parce que vous ne connaissiez pas son existence. Sinon Lilia, je suis vraiment désolée pour ce qu'il a fait. Tu ne mérites pas cette vie de d'ébauche. Finir dans ce trou a rat... Je n'en reviens pas. La fille que vous allez voir théoriquement, ce ne serai pas la fille Colet ?
- Que faites vous la alors ? Cassez vous si vous dites vous même que c'est un trou a rat. Allez tuez votre meurtrier de frère ! Et oui c'est elle mais elle s'appelle Anaïs pas "la fille Colet".
- Lilia ! Calme toi ! me recommanda Yasmine.
- Ce n'est pas aussi facile que ça tu sais. Je n'aime pas les idées D'Élis ni ce qu'il fait mais c'est quand même mon frère. Alors si il faut que je le tues pour sauver la vie de quelqu'un, je le ferai. Sinon, j'attendrai qu'une personne plus courageuse que moi le fasse.
- Vous n'aurez pas a le faire, je le ferai.
Mes yeux brillaient étrangement. Cette lueur de vengeance qui sommeillait en moi ne manquait une occasion de se montrer et de prouver qu'elle hantait ma vie.
- Si tu as besoin d'aide, fais moi signe. Bon, votre autorisation de sortie maintenant. Elle remplit une feuille et me la tendis. nous la remercions et quittions la salle. Pour la deuxième fois en deux jours, nous étions dehors.
Nous allons jusque chez Anaïs sans encombre et je toquai a la porte. Sophie nous prit dans ses bras mais elle avait un visage grave.
- Sophie ? Que ce passe t-il ? Demandai-je inquiète.
- Anaïs.
- Non ! Je me mis a sangloter.
- Non ! Repris-je elle ne peux pas... Elle est ou ?? Ma voix était brisée.
- Li...Lili...a... Me répondis Anaïs. Ça voix était si faible, elle était en train de mourir.
Je me précipita dans le salon et je la vis, allongée de tout son long sur le canapé, mal en point. Elle peinait a respirer, son cœur battait plus lentement que d'habitude. Je pris ça main avec délicatesse.
- Chaton... Reste avec moi, je t'en pris... J'ai besoin de toi chat... Sans toi j'y arriverai pas... Sois forte nana, pour toi... Pour moi. Tu te souviens, tu m'as fais promettre que je reviendrai toujours. Si tu ne respectes pas toi même tes promesses comment veux tu que je le fasse moi ? Reste avec moi Anaïs, j'ai besoin de toi moi !
-Lil...lilia...Par...donne...moi...chat...on...
- Non ! Je ne te le pardonnerai pas ! Tu m'entends chat ? Reste avec moi... S'il te plait... Ne me laisse pas...
- Je... Je t'ai...me... Je t'aime...
- moi aussi chat, plus que tout. Je te demande juste de rester avec moi. Anaïs, s'il te plait. Reste avec moi, ne m'abandonnes pas. J'ai quasiment tout perdue chat, tu ne peux pas... Pas maintenant... Ni jamais...
- Lilia... Laisse... Moi... Partir... S'il... Te... Plait...
- Non ! Jamais Anaïs, tu m'entends, jamais ! Reste avec moi je t'en supplie...
A travers mes larmes, j'eus une illumination. Je serra la main de ma meilleure amie encore plus fort et j'essayai de localiser la maladie. Ce ne fut pas compliqué. Elle était la toute proche. Elle pensait avoir gagné, elle avait perdue. Enfin, pour cette fois... Je tendis la main devant moi, et ferma les yeux. Je la repoussai de toute mes forces. Petit a petit, elle recula, jusqu'à l'endroit ou elle s'était réfugié pendant toutes ces années. Elle ne ressortirait pas avant le lendemain. C'était un court délai mais c'était mieux que rien. Quand j'étais sure qu'elle était sauvée, je lachai la main d'Anaïs et m'évanouit.

Je me réveillait, dans une pièce que je connaissais bien. La chambre d'ami. La nuit été tombée. D'un coup, je me rapellai pourquoi j'étais ici et le redressa brutalement. Je poussai un petit cri de douleur malgré moi et celui que je reconnus comme être Ryder, s'approcha.
- Lilia ? Tu nous a fait une de ses peurs ! Ne refais plus jamais ça !
- Comment vas Anaïs ?
- Elle se repose. Tu lui as sauvé la vie. Mais qu'elle irresponsable tu es ! Tu a renvoyée la maladie tellement loin ! Tu aurais du t'arrêter ! Je me suis fais un sang d'ancre pour toi !
- Je suis désolée Ryder ! Mais je ne pouvais pas la laisser mourir devant mes yeux... C'était trop dur...
Il me prit dans ses bras.
- Oh Lilia... Pardonne moi... Je suis tellement désolé. C'est fini maintenant tu sais ?
- Pas pour longtemps... Murmurai-je.
- Dis pas ça. Le médecin est passé, il a dit que la maladie n'avait jamais autant reculer depuis qu'elle est née.
- Tant mieux... Je ne suis pas totalement inutile alors...
- Tu ne pouvais pas sauver tes parents Lil' ! Tu es trop jeune pour sauver le monde. Tes parents peuvent être fière de toi. Anaïs est fière de toi. Nous sommes nous fiers de toi. et je le suis particulièrement. Tu te rends compte ? Je suis ami avec une guérisseuse ! Je suis ami avec une héroïne ! C'est magique de t'avoir près de nous Lilia. Alors arrête de penser que c'est de ta faute. Rien n'est de ta faute. A pars peut-être ton mauvais traitement de ce matin mais bon...
- A oui tiens parlons en ! C'est quoi ce truc débile ? Vous êtes des monstres !
- C'est un rituel. Chaque fois que nous ajoutons quelqu'un a notre bande, ou qu'on nous réveille brutalement, on subit ça.
- Tu l'as déjà subit toi ? Dis en riant a l'idée de Ryder ligoté et bâillonné.
- Bien sur ! D'ailleurs, je préfère quand on le fait sur les autres.
- J'imagine répondis-je en boudant.
- Arrête de faire semblant Lil', je sais qu'au fond tu trouves ça trop drôle !
- Mais bien surrr !!!
- Tu veux qu'on le refasse ? Au moins tu sauras si tu trouves ça marrant !
- Non merci !
Il s'approcha quand même.
- Qu'est ce... Qu'est ce que tu fais ??
- Je le refais.
- Ryder j'ai dit non !
- Et moi j'ai dit que je le referais.
- Crève.
- Jamais de la vie ! Dis il en riant.
Grâce a ma réplique, j'eus le temps de me glisser hors de mon lit. Je sortis de la chambre et alla dans celle d'Anaïs.
- Chat, je peux entrer ?
- Depuis quand tu demandes avant d'entrer toi ?
- Depuis que tu as failli mourir ?
- Allez entre ! Finit par dire Anaïs.
- Tu vas bien ?
Je sentais l'orage arrivais.
- TU TE FOUS DE MOI ??! TU ME SAUVES LA VIE ET C'EST A MOI QUE TU DEMANDES CA ? MAIS QUE CE PASSE T-IL DANS TA TÊTE LILIA BERD !!! JAMAIS TU N'AURAIS DU FAIRE CA ! TU ÉTAIS DANS UN PIRE ÉTAT QUE MOI TU T'EN RENDS COMPTE ???! N'ESSAYES PLUS JAMAIS DE ME SAUVER LA VIE EN METTANT LA TIENNE EN DANGER C'EST CLAIR ??? BIEN !
Wouahhh !!! Je ne l'avais vu s'énerver qu'une seule fois aussi fort et c'était parce que j'avais agresser un petit qui avait fais tomber sa glace sur mes nouvelles chaussures.
Tous les autres avaient accourus en entendant l'éclat de voix d'Anaïs mais Sophie les avait rassurer en disant que je passerai juste un mauvais quart d'heure...
- Chaton calme toi, l'important c'est que tu sois vivante. Le fait que je sois passé près de la mort, on s'en fiche...
Je fus coupée par Anaïs. Je n'aurais pas du dire ça...
- ON S'EN FICHE ?? ON S'EN FICHE ??! MAIS PARLE POUR TOI !!! ON TE CROYAIT MORTE LILIA ! MORTE !!!! ET TU PENSES QU'ON S'EN FOUT ??? MAIS TU ES VRAIMENT FOLLE COMME FILLE ! TU VAS ME RENDRE DINGUE AVEC TES CONNERIES !!! C'ÉTAIT TA VIE EN JEU LILIA !!! PAS SEULEMENT QUELQUES HEURES DE COLLE ! MAIS TA VIE ! QU'EST QU'IL T'AI PASSER PAR LA TÊTE ????!
- j'ai compris chaton, calme toi s'il te plait !
- viens la.
Elle me fit un câlin comme si on allait plus jamais ce voir.
- Pourquoi tu ne te bats plus ? Murmurai-je, ma tristesse se reflétait dans l'intonation.
- parce que rien ne me retiens ici. Elle a gagnée. Je le sais depuis le début.
- Et moi alors ? Et Sophie ? Et le sacrifice de tes pouvoirs ? Et la mort de nos parents ? Ça ne suffit pas pour que tu veuilles te battre et rester ici ?
- Je ne veux plus souffrir Lilia. C'est tout ce que je veux. Et la, le seul moyen...
- Non ! Je ne te laisserais pas partir ! Anaïs tu n'as pas le droit de m'abandonner !
- Je serai toujours la.
Elle posa une main sur mon cœur.
Je pleurai maintenant a chaude larmes et elle me prit dans ses bras fébriles.
Je les séchait et me retourna vers mes amis. J'ouvris mes bras et ils vinrent tous se serrer contre moi. Surtout Ryder. En pensant a cela, mon cœur rata un battement. J'allais avoir une petite discussion avec moi-même et avec Anaïs, si elle ne mourrait pas avant.
- Allons au salon, nous serons mieux.
Sophie. Je courus vers elle et lui sauta dans les bras. Elle riait et pleurait en me chuchotant des mots apaisant. Quand je me détacha enfin d'elle, nous descendons les escaliers et allons nous installer au salon. Sans Anaïs, qui devait se reposer...

et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant