Chapitre 4

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un chapitre un peu triste au début, mais très joyeux après avec une rencontre MAGIQUE !!!! Je vous laisse lire, a bientôt ! bisous !

J'étais terriblement énervée et tout le monde sait qu'il ne faut pas m'énerver si on tient a la vie. Cette fois-ci, je n'avais aucun moyen d'évacuer la tension qui montait en provoquant une bagarre. Alors je me plongeai dans mes réflexions morbides qui me firent me sentir encore plus mal... "Si seulement je pouvais retrouver l'assassin de mes parents. Je le tuerai lentement en le faisant souffrir. J'aurais enfin réussi a les venger. Mais avant je dois en savoir plus sur mes ennemis (à pars sur les profs, eux je n'ai pas besoin d'en savoir beaucoup pour savoir que ce sont des salauds.) et sur mes pouvoirs que je ne maîtrise pas encore. Mes connaissances sur le combat que menaient mes parents sont limités mais j'en connais assez pour l'instant. Tant que je ne me lance pas tête baissée dans une bataille, je n'ai pas a comprendre d'avantage la stratégie des ennemis. Je sais qu'ils étaient en guerre non déclaré, une genre de guerre où les ennemis se fondent dans l'ombre et où les alliés attendent, à l'affût. Certaines personnes d'après ce que j'ai compris, voulez contrôlez le monde. Avoir prise sur tout. Leur dirigeant, s'appelle Elis Kerr. Quasiment personne n'avait conscience de ce qui ce passait dans leur dos. Seulement mes parents, et leurs amis. Ils savaient car ils étaient à l'école tous ensemble. Anaïs, ma meilleure amie, c'est la fille de la meilleure amie de maman. Elles étaient inséparables, même au delà de la mort. Elles sont mortes, toutes les deux en même temps, main dans la main. Mon père tenait la main de maman et le père d'Anaïs tenait la main de sa femme. Je ne me ferais jamais a leur mort. J'ai besoin d'eux. Je parais forte et sans cœur, mais ce n'est qu'une couverture. Je n'oublierai jamais les derniers mots que maman m'a dit, dans un renfoncement d'un mur, ou elle m'avait conduite le plus vite possible : "tu es en sécurité ici. Ne pars d'ici sous aucun prétexte. Quand il fera nuit, tu rejoindra le parc. Si nous y sommes tant mieux. Sinon cours sans t'arrêter jusque chez Lucy. Je t'aime ma puce prends soin de toi et pour une fois dans notre vie, fais ce que je te demande ma chérie. Tu es ma plus grande merveille Lilia. Ne nous oublie pas, nous serons toujours la pour te soutenir..." avant d'avoir pu lui répondre que moi aussi je l'aimais et que quoi qu'il arrive je ne les oublierai pas, elle était partie sans se retourner. J'ai voulu lui courir après, mais je savais que si elle me demandai d'aller chez Lucy, c'était grave. Elle savait qu'elle allait mourir. Comment a t-elle pu croire que je les oublierai ? C'est dans ces moments la ou je regrette de ne pas leur avoir dit plus souvent que je les aime. Une fois la nuit tombée, j'avais attendue mes parents pendant une heure dans le parc, ils ne sont pas arrivés. Je ne voulais pas désobéir a maman alors qu'elle était déjà surement morte mais je ne pouvais m'y résoudre. Puis je suis allée chez Lucy pour la nuit et je suis partie le lendemain pour l'école, comme si de rien était. Arrivée sur à la place, je vis nos parents, transportés dans des brancards. J'ai rejoins Anaïs qui était en train de pleurer. Je l'ai prise dans mes bras et j'ai sécher ses larmes, bien consciente que si je le pouvais, je m'effondrerais aussi. Mais je n'en avais pas le droit. Anaïs avait besoin de moi et je ne voulais pas qu'elle s'inquiète et qu'elle ne soit encore plus malade. J'ai quand même versé une larme en regardant leur corps sans vie une dernière fois. Je l'ai finalement conduis chez sa grand mère qui est très gentille, elle. Moi je suis allée m'enfermer dans la chambre d'ami chez Lucy. Pour la première fois de ma vie, j'ai abandonné mon principe de ne pas pleurer et de me venger. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps et j'ai finis par plongé dans un sommeil agité, hantée par la mort de mes parents. Pour finir sur une note joyeuse, me voilà ici. Magnifique...

je verse quelques larmes en pensant a tout ça, mai je les sèche très vite, je n'ai pas oublier qu'il y a des caméras...

En ce qui concerne mes pouvoirs, je sais seulement ce que papa m'a appris c'est à dire, pas grand chose. Juste que j'ai un pouvoir exceptionnel, je peux contrôler les objets et les éléments. Peut être même les gens. Je sais a peu près me contrôler mais si je suis trop en colère, le pouvoir prend le dessus et je pourrai faire n'importe quoi. Sinon d'où il vient, j'en sais rien. je me rappelle soudain ou je suis ! Il serait peut être temps de me mettre au travail non ? La cuisine ne va pas se laver toute seule !
Et si j'utilisais mon pouvoir ?? Super, comme idée ! Les mains tendues devant moi, je trempe les assiettes dans l'eau que je viens de faire couler, puis les lave avec l'éponge et les essuie. Tout ça à distance bien sur. J'adorais mon pouvoir. Je ne sais pas comment il marche, mais il le fait ce que je veux, quand je le veux et c'est génial. Imaginez, je pourrai obliger le directeur a se mettre la tête dans les toilettes, a crier en plein milieu du repas "Faites le plus de bruit et de bêtises possible !" Ça serait une vengeance tellement belle... Une fois que j'en ai finis avec mes idées diaboliques, je m'attaque à la pièce. Les chiffons, les balais et les produits ménagers engagèrent une immense danse. En quelque minutes, la cuisine brillait comme un sou neuf. Toute tristesse et colère avait déserté ce lieu et mon corps par la même occasion, pour laisser de la place a la danse envoûtante des objets. J'ai beau détesté cet endroit, ça me détend de savoir que des choses aussi insignifiantes que le ménage puisse me faire sourire. J'entrai dans le garde manger et fis voler en file indienne toute la nourriture devant moi pour les diriger soit vers la poubelle ou vers les cagots. J'avais pris la précaution de détourner les caméras en sortant de mes pensées sombres. Une fois le tri fini, je repris ma serpillière, mes chiffons et mes produits et nettoyais, toujours à distance le garde manger. Je venais de finir quand j'entendis une clé, tourné dans la serrure. Je m'empressai de redéposer mes affaires au sol, de prendre la serpillière et je fis semblant de la passer en attendant qu'elle entre. Je me retournai vivement, trop heureuse de voir une expression mi horrifié mi étonné sur son superbe (c'est ironique) visage.
-" Bien. Vous devriez venir plus souvent. Venez maintenant." elle enrageait intérieurement et ça me fis aussitôt oublier tout mes problèmes pour me laisser apprécier a sa juste valeur, l'immense satisfaction que ça m'apporter de la voir dans cet état. Je m'assis à table et pris mon petit déjeuner en observant les autres enfants d'un air triomphant. Je fis un signe de la main a Malo, Shaima et Alice. Une jeune fille vint troubler mon calme en m'interpellant :
-" Bonjour, moi c'est Julia et toi ?
C'était la fille du dortoir. Celle qui avait parlé de moi avec Malo. Je n'avais pas l'habitude de parler aux jeunes, encore moins sans Anaïs. Je venais de décider de mettre court a cette conversation une fois que je saurais pourquoi elle était la. Après tout, je n'avais pas de compte a lui rendre.
- Qu'est ce que tu me veux ? demandai-je, méfiante.
- Ou la, t'es pas commode comme fille toi ! bon alors, comment tu t'appelles ? Je vais pas te manger !
- Lilia. grommelai-je. Maintenant, toi aussi répond ! Qu'est ce que vous me voulais toi et ta bande d'amis ? Et ne me demande pas de t'apprendre a utiliser ton cerveau, j'ai assez a faire avec les profs.
- Non, ne t'en fais pas, je voulais juste te dire qu'on est beaucoup a admiré ton courage même si on le montre pas. Malo m'a certifiée que tu étais gentille, elle a oubliée courageuse. On serait ravi si tu acceptais d'être amis avec nous. J'espère qu'elle a pas trop pousser la vieille peau sur ta punition. Ici, on a tous peur d'eux alors on dit rien mais au moindre faux pas, on est puni. Ce qu'ils préfèrent ici, c'est les châtiments corporels, on a remarqué qu'ils y prennent beaucoup de plaisir. - Et je sens que ça ne va pas tarder a m'arriver. Grognai-je. Sinon, amis et un bien grand mot, mais j'accepte. Je n'ai pas l'habitude que quelqu'un vienne me parler, surtout que je suis... Comment dire ? Franche ? Violente ? Enfin bref, j'accepte même si je préférerais que tu viennes me parler pour une autre raison que ma capacité a me mettre dans le pétrin. Par contre, je tiens a te prévenir, j'ai un caractère de merde et je n'hésiterais pas a le dire si vous me soûlez, quitte a être violente.
Ça ne s'était pas vraiment passer comme je le voulais... C'est que je commence a devenir sociale dis donc !
- Ne t'en fais pas, je suis sûre que ça n'arrivera pas ! dit elle toute souriante. Tu viens ?
- Je n'ai pas l'impression d'avoir le choix alors, OK."
Sous mes airs de blasée, j'étais plus qu'heureuse qu'une autre personne de mon âge qu'Anaïs m'adresse la parole et qu'on puisse avoir une discussion normale, sans que je ne me mettes a hurler et a frapper tout ce qui bouge dans un périmètre d'environ 50 mètres...

Je suivis Julia jusqu'à ses amis, vu que je venais de me lever, dont elle fit le tour rapidement : Oliver, Ryder, Yasmine et Saia. Ils avaient tous l'air très sympathique ( même si je restai méfiante par principe) alors je m'assis avec eux, tournant la tête vers les professeurs en leur envoyant un sourire triomphant.
"- On a vu que tu adorais provoquer les profs ! On aimerai tous te ressembler ! Me dis un gars bronzé que je pensais être Ryder.
- Ryder c'est ça ? Alors déjà, je n'adore pas les provoquer mais c'est vrai que j'y trouve une certaine satisfaction. D'abord parce que ce sont des profs et en plus en orphelinat, ensuite parce qu'ils sont ignobles avec les élèves. Et que j'adorerais les buter, eux et le directeur.
- Tu nous attendras ? Demanda Saia.
- c'est peut-être indiscret mais pourquoi es tu la ? Demanda timidement Yasmine.
C'est elle que je vais devoir protéger en priorité. Depuis quand je veux protéger quelqu'un autre qu'Anaïs ?!
- Si vous voulez, plus on est de fous, plus on rit ! Et ne t'en fais pas Yasmine, ce n'est pas indiscret, mes parents ont étés tués et la seule personne qu'il reste dans ma famille c'est ma cousine sauf qu'elle me déteste et je la déteste.
- Tués ?! Mais par qui ? C'est horrible. - Tu nous raconterais ? Dit Oliver.
- par Elis Kerr. Un meurtrier avide de pouvoirs. oui, je vous raconterez mais plus tard. Quand nous aurons mieux fait connaissance. Mais croyez moi, ce n'est pas de toute beauté.
Chacun alla de son commentaire et tout le monde finit par ce mettre d'accord sur le fait que c'est ignoble, malgré le fait que je ne leur ai quasiment rien dit. Je commençai déjà a les apprécier, mais je ne voulais pas m'attacher trop vite, je sais ce que ça fait quand tu t'attaches et que la personne meurs ou pire, souffre. Et je ne voulais pas revivre ça. Surtout pas aussi vite... Alors, je fis comme si de rien était.
- On dirait que vous avait vu un zombie les gars, détendez vous ! Tentai-je de plaisanter.
Ils esquissèrent un sourire puis rapidement, ils enchaînèrent sur un sujet plus joyeux.
Malgré les rires, la sonnerie retentit, ce qui fit sursauter notre petit groupe qui se mit a rigoler encore plus fort. Après avoir jeté un coup d'œil a notre emploi du temps, je sus que nous commencions la journée par anglais.
C'est une prof assez petite, grosse et très moche qui nous fit entrer de sa voix grave. Je comptais bien lui en faire voir de toutes les couleurs et m'amuser un peu ! Après tout, plus personne n'était la pour me rappeler a l'ordre. C'est ça de me laisser seule dans un monde de tarés. Regardez-bien, de la haut, je ne vais pas tarder a détruire tout l'orphelinat dans un cataclysme produit de mes soins ! oui, je sais, pas besoin de me remercier !

et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant