Too Much Love Will Kill You (A Queen Fanfic)

I lose control and shiver deep inside

Merci pour tous vos votes, honnêtement je ne m'attendais pas à ce qu'autant de personnes aiment mon histoire :) J'ai eu beaucoup de mal à écrire ce chapitre, donc j'espère qu'il sera à la hauteur de vos attentes.
Petite remise en contexte : c'est le lendemain dans l'après midi. John est resté toute la nuit à veiller sur Bismillah, emporté par une énergie qu'il n'avait pas ressenti depuis de semaines. Freddie, Roger et Brian sont dans les environs, tenant à laisser seul John avec l'amour de sa vie. Cette scène est basé sur le point de vue de Bismillah.

Dans ses rêves, tout était vide. Elle nageait dans un blanc intensément lumineux, dépourvus de sens. Comme si son cerveau avait été vidé de tous souvenirs : ceux-ci permettant de créer des images. Mais c'était le vide intersidéral tout autour d'elle. Elle voulait crier, hurler, vider l'air de ses poumons, mais c'est comme si elle ne possédait plus de corps, comme si son corps lui-même avait été absorbé par ce vide sinistre et infini. Et la seule chose qui pouvait la raccrocher à une parcelle de réalité était la douleur. Une immense douleur sifflante résonnant dans toute la partie interne de son crâne. Dans son vide, une voix semblait vouloir la ramener dans la réalité.
On répétait son nom. Et elle sentit soudain une pression humide sur son front, qui la fit reprendre conscience instantanément. Elle se cabra en redressant subitement son torse et poussa un cri de stupeur.

-Bismillah, hey, je suis là, tout vas bien.

Un jeune homme aux cheveux longs la prit dans ses bras.

-Je suis là, mon amour, tu n'as pas à t'inquiéter.

Le contact inconnu la réchauffa comme si son corps n'avait jamais de température.

Et elle s'est comme s'y elle n'avait pas repris conscience. Car tout ce qui l'entourait était dénué de sens, inconnu.

Comme dans ce genre de cauchemar où le seul échappatoire et de vite trouver un moyen de mourir, en plongeant dans un gouffre ou en tombant d'un escalier.
Mais tout était réel. Un homme qu'elle n'avait jamais eu le souvenir d'avoir connu la prenait dans ses bras  Elle n'avait pas la moindre idée d'où elle était, ni de comment elle été arrivé là.
Et la panique s'empara d'elle. Son coeur se mit à battre à grande vitesse, sa peau devint moite et son souffle se mit à s'accélérer. Ses yeux se remplirent de larmes sans qu'elle n'ait eu le temps de le prévoir et l'homme desserra son étreinte et plaça ses bras sur ses épaules.

-Bismillah? Qu'est ce que tu as? Tu es avec moi, pourquoi es tu dans cette état là, l'homme en face d'elle semblait également pris au dépourvu, car une profonde détresse était visible dans son regard, son visage marqué par l'inquiétude.

Elle ne parvint pas tout de suite à répondre. Sa gorge était nouée et des mots se bousculaient dans sa tête, sans qu'elle ne réussisse à en rapprocher le sens pour sortir une phrase de sa bouche ayant un minimum de cohérence.
Elle vivait le moment le plus irréel de toute sa vie. Et puis d'une voix presque inaudible, tremblotante et douloureuse, les joues rouges, le souffle haletant, le coeur battant, et les yeux brouillés par les larmes, elle réussit à rassembler les mots qui traduisaient son profond désarroi.

-Qui êtes vous? Où suis-je?

Le regard de l'homme en face de lui se perdit dans le lointain, comme s'il s'absentait soudainement du moment présent. Il ne desserra pas l'étreinte sur ses épaules. Il ne contrôlait plus rien. Son esprit chavirait.

Dehors, les vagues paisibles se rejetaient sur le sable chaud, laissant une fine écume se déposer sur les grains blanc.

Dans son esprit, une tempête virulente se manifestait. Les vagues étaient plus menaçantes que jamais, transportés par un vent violent qui se déchaînait sur la mer. Des éclairs d'une intense lumière apparaissent dans le ciel noir et ténébreux, tandis ce que le grondement du tonnerre était semblable à un cri de rage venant du fin fond des enfers.
En lui se manifestait le chaos. Son esprit était torturé par les ténèbres.